dimanche 29 janvier 2017

La racine carrée de l'été

Titre : La racine carrée de l'été
Auteur : Harriet Reuter Hapgood
Traducteur : Juliette Lê
Editeur : Pocket Jeunesse
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 331
Résumé :
"Gottie H. Oppenheimer, génie des maths, perd du temps. Littéralement. Lors d'étranges absences, le temps disparaît, et elle est projetée dans son passé.
La voici, l'été dernier, quand Grey, son grand-père adoré, est mort. L'après-midi où elle est tombée amoureuse de Jason, qui ne tiendra même pas sa main à l'enterrement. Le jour où son ami d'enfance Thomas a déménagé et l'a laissée avec une cicatrice sur la main et un trou noir dans sa mémoire.
Aujourd'hui, dans la petite ville anglaise où Gottie a grand, Grey est toujours absent, mais Thomas est de retour. Le passé de Gottie, son présent et son avenir sont sur le point d'entrée en collision... et le coeur de quelqu'un va bientôt se briser."

Repéré sur le blog de Plume de Chat, ce livre m'a immédiatement fait de l'oeil. D'après le résumé, plus son avis enthousiaste, ce roman ne pouvait que me plaire ! Et puis il m'a été offert par une amie, que je remercie !
J'ai un peu traîné à le sortir de ma PAL ( encore qu'il n'y était que depuis septembre, ça aurait pu être pire... ) mais je l'en ai finalement extrait grâce à la perspective d'une LC avec Lune du blog Les Lectures de Lune. J'ai été ravie de faire cette LC avec elle, cela nous a permis d'apprendre à nous connaître ; ce fut une très belle rencontre !

n'a rien apporté - en dehors de l'histoire

Tout d'abord, la plume de l'auteur m'a plutôt séduite ; le vocabulaire est riche, les émotions sont exprimées avec puissance, le tout est fluide et agréable à lire ; rien à redire de ce côté-là ! De plus, j'ai bien aimé le fait que le discours direct soit émaillé de mots allemands, ça apporte du vivant et une touche d'originalité : la culture allemande n'est pas une culture que l'on retrouve régulièrement...

Malheureusement, les points positifs s'arrêtent là ( ou presque ). Premièrement, j'ai eu beaucoup, beaucoup de mal avec les personnages. Pourtant, au début, ils avaient l'air bien, pas trop clichés... mais j'ai très vite réalisé que ce n'était qu'une apparence. En effet, ils n'ont pas du tout été approfondis, on est resté très, très, très en surface... Et Gottie... la narratrice... que j'ai eu du mal avec elle ! Elle n'avait rien d'extraordinaire, j'avais même bien du mal à la comprendre, à comprendre ses réactions. Réactions illogiques, extrêmement agaçantes, qui ont fait que je me suis très rapidement lassée du personnage...

Et cette perception des personnages, de Gottie en particulier, a empiré mon ressenti sur le reste de la lecture. Car, si la protagoniste avait été intéressante, l'histoire aurait été un peu moins ennuyante. Car, oui, je me suis ennuyée. Mais ennuyée ! Le roman est très plat, ce qui n'aide pas le lecteur à apprécier sa lecture... En effet, si le début du roman est assez intéressant, très vite ( 50 pages je dirais ), tout devient hyper prévisible, tout le dynamisme, le rythme casse... L'intrigue devient donc ultra-prévisible, très cliché, du vu et revu. Enfin, presque. Seul tout ce qui était lié à la physique quantique apparaissait de manière inattendue. Mais, avec ça aussi, ça a coincé. Pourquoi ? Tout simplement parce que déjà, je n'ai pas du tout aimé ce mélange sf-contemporain. Ensuite, j'ai trouvé que ça partait trop loin, trop en vrille. Enfin, ce n'était pas bien expliqué du tout, on y comprenait rien, alors même que les notions abordées étaient plutôt compliquées... Au début du roman, je n'étais pas trop perdue car j'avais les connaissances nécessaires mais je me suis ensuite sentie dépassée et à partir de là je n'ai plus rien compris. Alors que pourtant, je ne suis pas trop mauvaise côté physique.

Au final, j'ai l'impression que l'histoire ne m'a rien apportée. Je suis restée en dehors, et si je suis rentrée dedans au début, j'en suis très vite ressortie. Les personnages n'étaient pas assez approfondis, et la protagoniste était insupportable, et surtout, l'histoire a bien vite commencé à manquer d'originalité, alors que son résumé en promettait ! Un rendez-vous raté pour moi.

L'avis de ma partenaire de LC ici !

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2/5

dimanche 22 janvier 2017

Le Dernier Jour d'un Condamné

Résultat de recherche d'images pour "le dernier jour d'un condamné pocket"Titre : Le Dernier Jour d'un Condamné
Auteur : Victor Hugo
Traducteur : /
Editeur : Pocket
Collection Classiques
Nombre de pages : 156
Résumé :
Un condamné à mort raconte sa condamnation, son séjour à Bicêtre, puis à la Conciergerie, décrit les préparatifs de son exécution, sa dernière toilette, le voyage en charrette vers l'échafaud, ses impressions durant les quelques instants de délai qui lui sont accordés, mais qui vont bientôt s’achever.

Toujours dans mon objectif de lire des classiques dans le cadre du Concours Génral, j'ai décidé de me pencher sur ce livre. J'ai déjà lu du Victor Hugo : les Misérables et Notre-Dame de Paris. C'est un auteur que j'apprécie ( surtout dans Notre-Dame de Paris ! ) et j'ai pris plaisir à le redécouvrir dans cette oeuvre engagée.

Le personnage est anonyme, on ne sait rien de lui, le chapitre où il devait raconter sa vie disparaît : un parfait inconnu. C'est un choix revendiqué par l'auteur, qui permet une généralisation. Un homme anonyme, donc, dont on suit les dernières heures ; et très rapidement, il devient un intime. On lit ses dernières pensées, les plus intimes : on le voit en proie à la terreur la plus noire, à l'espoir, au découragement. On suit certains de ses souvenirs, on l'accompagne jusque devant la guillotine, face à la foule rassemblée pour le voir mourir.
Cet homme, dont on sait peu, devient objet de notre compassion, de notre pitié. Sa détresse émeut, ses terreurs font écho aux nôtres. Car nous sommes tous condamnés à mort. Lui, simplement, sait quand cela va se produire.

La plume, au vocabulaire riche, nous fait partager toutes les émotions, toutes les angoisses, nous décrit les lieux, parle de son calvaire dans sa réalité la plus crue. Impossible d'y échapper. Grâce à ce style, tout est décuplé, puissance 20 : les mots résonnent, et on est vraiment projeté dans la tête du personnage.

Il n'y a pas vraiment d'action à proprement parler, c'est juste le récit des vingt-quatre dernières heures d'un condamné à mort, agrémenté d'analepses rares mais qui permettent d'en savoir plus. Ce livre soulève beaucoup d'interrogations, mais surtout nous fait réfléchir, bouleverse, touche. Personnellement j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps... C'est un livre puissant, une véritable bombe.
Je ne comprends pas, qu'après cette lecture, on puisse encore être pour la peine de mort ( déjà que ça me dépasse qu'on puisse être pour cette atrocité ).

Une lecture coup de poing. Courte, fulgurante, à l'image de la partie de la vie du personnage qu'on partage. Poignante. 
A lire absolument.

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5/5

samedi 21 janvier 2017

Le choix des 2 mois #4

Oui.
La dernière édition était en septembre.
Mais je peux tout expliquer !
Bon, en vrai, on voulait en refaire un, pour décembre. Du coup, nous étions parties sur une édition un peu spéciale, comme c'était Noël, avec un livre qu'on avait adoré enfant et qu'on devait faire découvrir à l'autre. SI j'ai pu trouver le livre de Léna, elle n'a malheureusement pas pu trouver le mien, donc, nous ne l'avons pas fait ( mais du coup, j'ai le livre dans ma PAL ; c'est ma prochaine lecture de prévue ! ).
Bref.

http://un-univers-de-livres.blogspot.fr/2016/04/challenge-le-choix-des-2-mois.html

Pour la troisième session, donc, nous devions lire un livre à la couverture bleue ( l'article ici ! )
Cette fois-ci, nous sommes reparties dans un thème un peu différent, puisqu'il s'agit des suites de séries.
J'ai communiqué la liste suivante à Léna :
- La Sélection tome 5
- Endgame tome 2
- Darkwind tome 2
- La peau de chagrin ( ce n'est pas vraiment une suite de série, mais ça fait partie de La Comédie Humaine de Balzac, et puis ça peut être considéré comme une suite du Père Goriot puisque des personnages réapparaissent... )
- Phobos tome 3
Après de nombreuses hésitations, Léna m'a choisi... Phobos tome 3 ! ( j'en étais presque quasiment sûre ! :) ). Nous avons donc jusque mars pour lire nos livres.

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Si vous voulez découvrir ce que j'ai choisi à Léna, c'est ici !

jeudi 19 janvier 2017

Rois du monde, tome 1 : Même pas mort

Titre : Même pas mort
Tome 1 de la série Rois du monde
Auteur : Jean-Philippe Jaworski
Traducteur : /
Editeur : Les moutons électriques
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 297
Résumé :
Je m’appelle Bellovèse, fils de Sacrovèse, fils de Belinos. Pendant la Guerre des Sangliers, mon oncle Ambigat a tué mon père. Entre beaux-frères, ce sont des choses qui arrivent. Surtout quand il s’agit de rois de tribus rivales… Ma mère, mon frère et moi, nous avons été exilés au fond du royaume biturige. Parce que nous étions de son sang, parce qu’il n’est guère glorieux de tuer des enfants, Ambigat nous a épargnés.
Là-dessus, le temps a suivi son cours. Nous avons grandi. Alors mon oncle s’est souvenu de nous. Il a voulu régler ce vieux problème : mon frère et moi, il nous a envoyés guerroyer contre les Ambrones. Il misait sur notre témérité et notre inexpérience, ainsi que sur la vaillance des Ambrones. Il avait raison : dès le début des combats, nous nous sommes jetés au milieu du péril. Comme prévu, je suis tombé dans un fourré de lances. Mais il est arrivé un accident. Je ne suis pas mort.

L'année dernière, je découvrais Janua Vera puis Gagner la Guerre. Ce dernier a finalement été élu 3eme livre préféré de l'année 2016 ( sur 184, ce qui n'est pas rien ! ). De plus, l'auteur n'est pas pour moi un illustre inconnu, mais mon prof de français de 2nde, quelqu'un de très intéressant, qui rendait les cours hyper fascinants : le meilleur prof que j'aie jamais eu... Enfin bref. Ce titre me faisait donc de l'oeil depuis quelques temps, et j'ai finalement craqué, lorsque je suis tombé dessus à la médiathèque.

Je suis retombée, une fois de plus, sous le charme du style absolument inimitable. Il est beau, magnifique, sublime... le vocabulaire est raffiné, alternant de longues descriptions splendides, et des passages au niveau plus... familier... mais tout aussi truculents. Pour moi, cet auteur, c'est avant tout ce style si particulier, si beau, si riche. Un JPJ sans ce style, ça ne serait pas vraiment un JPJ... Tout ça pour dire qu'il est sublime, qu'il est agréable à lire, qu'il est époustouflant. Rien que le style fait déjà des livres de cet auteur de petites pépites...

Les personnages sont plutôt attachants. Le fait de les découvrir à différentes époques nous donnent plus de familiarité avec eux... J'ai particulièrement aimé Bellovèse, courageux, qui évolue d'une manière époustouflante jusqu'à la fin du roman.

L'univers ici, contrairement à Gagner la Guerre qui prenait place dans un monde totalement imaginaire, bien que proche de Venise à une certaine époque, s'ancre assez profondément dans une réalité historique, une civilisation existante, les Celtes. Les peuples référés ont existé ( tout du moins, au moins une, les Arvernes : pour le reste, n'étant pas une grande experte, je ne sais pas trop ). On sent, comme je l'avais dit dans Janua Vera, où l'auteur s'était particulièrement documenté sur la chevalerie, une grande maîtrise du sujet : l'incorporation de détails très précis et pointus révèle toute la profondeur de la connaissance de l'auteur, pour le plus grand plaisir du lecteur. Ici aussi la qualité est au rendez-vous ; d'autant plus que cet univers n'est pas de la grosse fantasy bien lourde avec plein de magie ( je ne critique pas, j'apprécie aussi ce genre, mais je le qualifie ainsi pour m'en servir comme élément de contraste... ), mais un univers historique avec des allusions à de la magie, très fines, très subtiles. On ne sait pas bien si tout est réel, ou inventé...

L'intrigue est incroyable. Tout simplement. Elle est menée d'une main de maître, et d'une complexité surprenante. Elle m'a bluffée. Elle m'a épatée. Elle m'a séduite. Les fils, les époques, les intrigues s'entremêlent, se diluent, se fondent ; rêve et réalité ne font qu'un. Les récits de différentes époques, analepses continuelles, s'emboîtent et se mêlent. Magie ou hallucinations, on ne sait démêler le vrai du faux. Des tas de mystères hantent le roman, certains sont révélés au terme d'un dénouement époustouflant, d'autres restent en suspens et il est à présent vital de lire le second tome pour enfin savoir...

Une vraie perle, une petite pépite, un bijou à découvrir absolument ! Je ne comprends pas pourquoi vous n'avez pas encore abandonné votre ordinateur pour se ruer vers la bibliothèque/librairie ( ou alors, vous commandez en ligne... )

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mercredi 18 janvier 2017

La confusion des sentiments

La Confusion des sentiments par ZweigTitre : La Confusion des sentiments
Auteur : Stefan Zweig
Traducteur :
Editeur : Le Livre de Poche
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 127
Résumé :
À l'occasion de son soixantième anniversaire, R. de D., professeur de philologie, reçoit de la part de ses élèves et collègues un livre d'hommage, relation a priori exhaustive de l'intégralité de ses œuvres, articles et discours. Il y manque pourtant la clé de voûte de son parcours intellectuel, l'événement de sa jeunesse qu'il garde secrètement enfoui au plus profond de lui-même : la rencontre décisive d'un homme, un professeur, qui a naguère suscité en lui enthousiasme et admiration. Il entreprend alors de rédiger des "notes intimes", dans lesquelles il retrace sa vie de jeune étudiant, de ses années de libertinage à son attachement exalté pour son maître, avec lequel il noue une relation faite de souffrances et de confusion.

Un autre livre que je lis en vue du Concours Général, avec en plus un intérêt particulier pour celui-ci : en effet, Julie et Emile du blog L'ivre de rêves sont fan de cet auteur, que j'ai découvert avec Le Joueur d'Echecs. Cela m'a donné envie d'en savoir plus, et je me suis donc lancée dans la lecture de celui-ci.

Je n'ai pas été déçue ! Dès les premières pages, dès la première ligne, j'ai été happée par le style de l'auteur. Une langue, une plume magnifique, riche, délicatement ciselée, un petit trésor, un véritable bijou. Les mots coulent, fluides, et filent tout droit toucher leur cible. Les descriptions sont évocatrices, tous les sentiments sont retranscrits, puissance dix mille. Le rythme enchanteur, les mots d'or coulent dans la gorge comme un miel délicat. Les multiples références à Faust et les éloges de l'époque shakespearienne complètent le tableau.

Le livre est très court, et se lit vite. De plus, l'intrigue est très prenante. L'intrigue... fascinante, rythmée par les secrets, les fausses révélations, les dérobades, tout cela captive le lecteur, le suspend aux mots de l'écrivain, lui donne envie de toujours lire, de ne jamais s'arrêter. La tension est ainsi amenée jusqu'à son point d'orgue, jusqu'à ce que tout retombe et que, lentement, le lecteur ferme le livre, la tête encore bourdonnante de ces pépites de passion. Ce livre est une vraie merveille, construite et conduite d'une main de maître. Pas une seconde, on ne s'ennuie.

Les personnages sont creusés, développés avec une profondeur étonnante. La passion est décrite elle-même est décrite avec... passion, les mots brossent un portrait coloré, vif, de ces deux hommes, de leurs proches. Un tableau plein d'ombres aussi, un tableau qui parfois laisse songeur. On s'attache à Roland, on souffre avec lui, on renaît avec lui. On regarde le vieux professeur avec compassion, admiration ou colère, selon les tourments du narrateur, et une fois fini, on pense à lui avec tant d'empathie... Une empathie sincère. Car c'est comme si ce personnage était réel.

Une lecture qui, bien que courte, reste bouleversante. Un tourbillon d'émotions, la sensation d'avoir pénétré dans un autre monde. La plume, enfin, les mots qui restent encore pour danser devant nos yeux fermés. 

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dimanche 15 janvier 2017

Zéphyria, tome 1 : Néphilim

Zéphyria: tome 1, Néphilim par [Guilmet, Anaïs]Titre : Néphilim
Tome 1 de Zéphyria
Auteur : Anaïs Guilmet
Traducteur : /
Editeur : auto-édité
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 615
Résumé :
Ni son nom, ni sa vie passée n'a une importance réelle. 
Qui est-elle ? Savoir ne vous aidera pas. Vous vous posez la mauvaise question. 
Il y a deux ans, sa vie a complètement changée. Après une agression qui a faillit lui coûter la vie, elle se voit forcée de vivre recluse. Une nature qui lui était d'abord inconnue s'est éveillée ce soir-là, empêchant la mort de l'emporter. Et au grand jamais, personne ne doit savoir ce qu'elle est.
Pourtant, étouffée dans le monde des humains, elle a choisit de partir pour apprendre à se connaître, cependant, elle va devoir vivre cachée parmi ses semblables. 
Elle fait partie d'une espèce que la population des cieux hait plus que tout.
Son ange gardien veille sur elle, il sait ce qu'elle est. Il sait que sa mission de protection va être ardue pour lui. Il est prêt à beaucoup de chose pour elle, mais il était loin de se douter de ce que sa protégée allait lui faire endurer. 
Tout semble aller pour le mieux dans sa nouvelle vie, mais en parallèle, les Anciens du Conseil des anges ne parlent que de La Prophétie. Tandis qu'au même moment, une ombre se tapie dans les ténèbres pour se l'approprier.
Et cela risque de fortement perturber l'équilibre du monde céleste.

Grâce à une amie, j'ai pu contacter cette auteur à la recherche de lecteurs, et elle m'a donc envoyé son roman. Sa sortie est aujourd'hui, n'hésitez pas à faire un tour sur Amazon pour l'acheter ( le lien ici ) !
En tout cas, je la remercie de me l'avoir envoyé !

Tout d'abord, l'univers des Anges, Zéphyria, m'a extrêmement plu. J'ai totalement été conquise par cet univers à la fois moderne et mythique ; l'auteur a été chercher visiblement loin pour créer une société assez proche de la nôtre, modernisant des vieux mythes ( je pense qu'une partie de ses sources viennent de la Bible, mais comme je ne suis pas une grande experte, je ne veux pas m'aventurer sur des théories trop fumeuses ) avec brio. Vraiment, j'ai adoré cet univers, et j'aimerais beaucoup y retourner ! Il est très bien construit, il m'a conquise dès le début, et j'ai pris énormément plaisir à m'y plonger.

Le style est plutôt agréable à lire, fluide. Les pages défilent, et malgré la taille assez conséquente du livre ( bien que je ne m'en rendais pas forcément compte, étant donné que je lisais sur mon portable ), je l'ai lu assez rapidement. La seule chose un peu dérangeante, c'était de petites fautes d'orthographe, parfois récurrentes. Bon après, il faut savoir que j'ai l'oeil exercé pour chercher les fautes ( des heures de pratique à fouiller mes cours pour vérifier que je ne m'étais pas plantée dans ma prise de notes et à regarder sur le tableau pour trouver des fautes sur ce qu'avait copié les profs, juste pour faire l'oeuf - xD ). Mais je peux comprendre, à la limite : c'est difficile de les voir, ces fautes, des fois ).

Les personnages, par contre, ne m'ont pas plu. Enfin, certains personnages secondaires ( Mickaël, Katerina, même Raphaël ) sont très attachants. Mais les deux personnages principaux, Gabriel et Jessyca, m'ont semblé tous les deux insupportables. Le premier a des sautes d'humeur qui m'ont énervée, je n'arrivais pas à suivre le personnage, à le comprendre. La seconde est une catastrophe ambulante ( cet aspect-là est plutôt pas mal, ça évite les Mary Sue et les personnages parfaits habituels ) mais tellement égoïste, agaçante, imprudente, irréfléchie, que c'en est invivable. J'ai eu beaucoup de mal à la suivre, bien qu'à la fin j'ai fini par m'y attacher, un petit peu. De même, à la fin, Gabriel m'a paru moins lunatique ( juste un petit peu ) et donc un poil plus attachant.

Niveau intrigue, le tout est très entraînant. L'histoire est addictive, les péripéties s'enchaînent à un rythme soutenu. Un peu trop parfois ( c'est à peine si l'héroïne ne se fait pas poignarder deux fois par jour... ), mais ça garde un bon rythme. Côté romance, je la trouve assez bien traitée : elle prend de la place, mais pas trop ( enfin, c'est important, mais c'est pas excessif non plus... ). Enfin, sur ce point-là, c'est réussi.

Une bonne lecture, avec des très bons points et des un peu moins bons. Un univers tout simplement génial, une intrigue entraînante bien que parfois un peu irréaliste, une romance bien gérée, mais des personnages principaux peu attachants ( rattrapés heureusement par des personnages secondaires plus attachants ). Je ne regrette pas l'envoi, et je remercie encore.

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4/5

samedi 14 janvier 2017

On ne badine pas avec l'amour

Résultat de recherche d'images pour "on ne badine pas avec l'amour hatier"Titre : On ne badine pas avec l'amour
Auteur : Alfred de Musset
Traducteur : /
Editeur : Hatier
Collection Classiques et cie
Nombre de pages : 66 ( sans les dossiers )
Résumé :
Dans quel rêve, quel château, quel parc mélancolique sommes-nous ? Le jeune seigneur Perdican devrait y épouser sa cousine Camille, mais en un instant il décide d'aimer une jeune bergère. Soudain dédaignée, Camille, qui ne croyait pas à l'amour, connaît le dépit, la jalousie, l'égoïsme de la passion. Autour d'eux, s'agitent des personnages fantoches d'une cocasserie irrésistible. Dans ce théâtre féérique, on se croise, on se déchire, on s'ennuie, on croit que tout est vain, on triche, on se désire, on souffre jusqu'à en mourir. Comme dans la vie. 

Premier livre dans mon objectif de lecture de classique, On ne badine pas avec l'amour est une pièce qu'avait lu Léna du blog Un Univers de Livres, et qu'elle avait apprécié. Du coup, elle avait titillé ma curiosité, et j'ai donc décidé de la lire.

C'est une pièce très courte, qui se lit ultra-rapidement. La langue est plutôt accessible, les tournures un peu alambiquées parfois, mais cela reste au final une belle plume, agréable à lire. J'ai pris du plaisir à lire ce proverbe ( genre mineur de la comédie ) qui prend parfois des allures de drame romantique ; lu en une soirée, il fut ensuite analysé pour l'élaboration d'une fiche spéciale, ce qui révèle toute la complexité de cette oeuvre pourtant très courte.

L'intrigue alterne scènes de franche comédie, d'autres nettement moins drôles, et d'autres encore qui tirent sur la tragédie... cette très grande diversité, ce changement permanent de ton, est extrêmement séduisant et permet de garder un rythme rapide, entraînant ; on ne s'ennuie pas une seconde ! Grandes tirades, soliloques, monologues, répliques qui tirent sur la stichomythie : là encore, le discours fait preuve d'une grande variété qui permet également de garder le rythme. Tout fait que le lecteur ne s'ennuie pas une seconde ; de plus, l'intrigue en elle-même est prenante. Le dénouement, aussi inattendu que brutal, clôt à merveille cette pièce d'une grande diversité, ce court mais intense drame de l'orgueil.

Les personnages sont pourtant très agaçants. Il n'y aucun que j'ai pris de plaisir à suivre, bien que tous voient ces traits de caractère déplaisants justifiés ; les uns ( Maître Bridaine et Blazius ) sont clairement ridicules et ne sont là que pour le comique de la pièce, leurs déconvenues et bassesses font beaucoup rire. D'autres, comme Rosette, sont tellement nunuches et naïfs qu'ils en deviennent insupportables. Enfin, les personnages principaux sont également insupportables, à cause de leur orgueil démesuré. Autant, pour les autres personnages, je peux comprendre, j'ai un peu regretté de ne pas avoir au moins un des deux protagonistes cher à mon coeur. L'intrigue n'en aurait été que plus palpitant encore...

Une pièce très agréable à lire : seul bémol, les personnages, au moins un des protagonistes aurait peut-être pu être un poil plus attachant, de sorte à ce qu'on soit encore plus pris dans l'histoire...

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4/5

dimanche 8 janvier 2017

Darkwind, tome 1 : Mécanique infernale

Titre : Mécanique infernale
Tome 1 de la série Darkwind
Auteur : Sharon Cameron
Traducteur : Vanessa Rubio-Barreau
Editeur : Bayard
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 409
Résumé :
Angleterre, 1852. Katharine est envoyée par sa tante et tutrice au manoir de Darkwind où vit son oncle Tulman. Elle doit prouver que celui-ci a perdu la raison et le faire interner pour qu’il cesse de dilapider la fortune familiale. À Darkwind, Katharine rencontre un vieil homme excentrique, mais surtout génial, qui se consacre à l’invention d’automates extraordinaires. Rares sont les privilégiés qui ont le droit de pénétrer dans son atelier. Parmi eux, Lane, son ombrageux apprenti et Ben, un brillant étudiant en sciences. Tous deux défendent farouchement Tulman par dévouement mais aussi parce qu’il fait vivre sur son domaine des centaines de personnes qu’il a arrachées à la misère. Bien vite, Katharine doute : l’héritage familial mérite-t-il qu’on y sacrifie son oncle et les familles qu’il protège ? A la demande insistante des domestiques de l’oncle Tulman, Katharine accepte de rester un mois à Darkwind avant de prendre une décision. Trente jours au cours desquels elle se rendra complice d’espionnage, échappera de justesse à la mort et tombera amoureuse… 

J'ai emprunté le premier et le deuxième tomes de cette série plutôt intrigante à la médiathèque. Lundi soir, alors que je cherchais à choisir ma prochaine lecture ( oui, cette lecture a été entamée lundi soir... ce qui est plutôt long pour moi qui lit pourtant vite... mais il y a des raisons ! ), j'étais au téléphone avec une amie ( gros bisous à toi si tu passes par là ! ) et je lui lisais les résumés des livres de ma PAL, et celui-ci l'a tout de suite attirée aussi, si bien que je l'ai lu.
Oui, ceci était la petite anecdote inutile qui n'intéresse personne. Tant pis.

Donc, je me suis lancée dans ma lecture et... malheureusement, j'ai eu énormément, mais alors énormément de mal à rentrer dedans. Avec le lycée qui reprenait, en plus, j'avais bien moins le temps de lire, et en plus j'étais en train de lire d'autres choses ( mon Science & Vie Junior du mois, et un autre livre ) en même temps, ce qui n'a pas joué en faveur du livre. D'où le fait qu'il m'ait fallu la semaine pour le lire... Enfin, tout ça pour dire que je ne suis rentrée dans l'histoire que pour les 100 dernières pages, grosso modo, ce qui fait quand même tard...
L'intrigue, pourtant, correspondait à ce que j'attendais. Au début, je me suis certes ennuyée ( comme je n'arrivais pas à rentrer dedans... ), mais, finalement, une fois le déblocage fait, je me suis passionnée pour le roman et j'ai dévoré les 100 dernières pages ( qui étaient, je dois le dire, 100 plus passionnantes que le reste du roman ! ). J'ai du me forcer un peu pour terminer le livre ( ce que je ne regrette pas, car cela aura permis de terminer sur une touche positive ), je n'avais plus envie de le lire une fois commencé, mais je me suis obstinée et j'ai bien fait !

Je pense que ce qui a causé mon désintérêt pour le roman, au début, c'était également ( et surtout ) l'héroïne. Dès les premières pages, elle m'a exaspéré, agacée, ennuyée. Un je-ne-sais-quoi dans sa personnalité la rendait insupportable à mes yeux... Néanmoins, dans les 100 dernières pages encore, elle m'a paru plus sympathique, plus attachante... Cela dit, elle reste une héroïne qui ne me restera pas longtemps en mémoire, malgré ces quelques qualités.
Les autres personnages ne m'ont pour la majorité pas non plus séduites ( notamment Lane, qui m'a énervée tout au long de ma lecture, ou Mary, que j'ai trouvé attachante mais tellement peu creusée que c'en était regrettable ), à part Oncle Tulman, qui est un personnage atypique, mais extrêmement attachant.

Le style de l'auteur est plutôt agréable à lire, fluide. Je n'ai pas eu de mal à me représenter Darkwind grâce à des descriptions précises. Le roman se lit plutôt rapidement ( une fois qu'on est rentrés dans l'histoire... ) et l'atmosphère un peu spéciale, à la Jane Austen saupoudrée d'une pincée de steampunk, est plutôt originale et vaut également le détour.

Un roman qui aurait pu être excellent... s'il n'y avait pas eu les trois-quarts du roman où il m'avait été impossible de rentrer dedans. L'héroïne était insupportable, je ne prenais aucun plaisir à ma lecture... Heureusement que je me suis obstinée et que j'ai mieux apprécié les 100 dernières pages, qui révélaient toute la qualité du roman ! Un bilan mitigé donc.

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3/5

samedi 7 janvier 2017

Objectif classiques

Bonjour à tous !

Si je vous fais cet article, c'est pour vous parler d'un petit " challenge " que je vais faire. Enfin, pas vraiment un challenge, plus un défi, mais bon... Enfin, bref.
Si vous me suivez, vous savez que je vais participer au Concours Général, en mars, pour l'épreuve de composition française. Je me suis un peu renseignée sur cette épreuve qui est une dissertation de six heures, avec pour sujet une question traitant de la littérature en général. En tant que lectrice, ce type de sujet ne peut qu'être un régal.
J'ai donc fait une petite introspection, me demandant si j'avais les références nécessaires. J'estime qu'en matière de romans ( que des classiques, forcément : citer Harry Potter dans une dissertation, je sais pas vous mais moi je trouve que ça fait un peu tâche, bien que cette saga soit très chère à mon coeur ), je ne me débrouille pas trop mal. En théâtre, j'ai des connaissances et une culture très basiques, très scolaire : rien de mirobolant. Et en poésie... comment dire... je n'ai aucune référence. A part cinq poèmes vus en classe, à tout casser.
Donc j'ai décidé de rattraper un peu tout ça, et je compte bien lire des classiques, des classiques, et encore des classiques ! Ils vont sans doute prendre une part importante sur mon blog pendant ces prochains mois, donc. J'aimerais qu'ils représentent 50 % de mes lectures de ces prochains mois...

Tout ça pour vous présenter un peu ma démarche. L'objectif est de me présenter au Concours Général avec des connaissances très solides, même en poésie et au théâtre !

N'hésitez pas à me recommander des classiques qui sont selon vous " à lire " en commentaire ! J'apprécierais, cela peut toujours m'aider.

Aussi, je compte également lire de la critique littéraire ( du genre L'Art du Roman, de Kundera ). De même, si vous avez des conseils dans ce domaine, n'hésitez pas, toutes les suggestions sont bonnes à prendre.

Ah, et si par hasard ( par le plus grand des hasards ! ) vous êtes également un participant au Concours Général, n'hésitez pas à vous signaler ! Ca me ferait très plaisir de discuter avec vous...

Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée !