La pluie, les garçons et autres choses mystérieuses

Titre : La pluie, les garçons et autres choses mystérieuses
Auteur : Susane Colasanti
Traducteur : Madeleine Nasalik
Editeur : Albin Michel
Collection Wiz
Nombre de pages : 388
Résumé :
Trois amis. Une semaine infernale.

Chacun raconte la sienne, mais ne dit pas tout ...

Rhiannon : Ma vie est horrible et mon cœur est brise en tant de morceaux que ca fait mal quand je respire. J'aime toujours Steve. Et pire encore. Je voudrais qu'il revienne.

James : Je n'aime pas la façon dont Keith regarde Rhiannon. Enfin bref. C'est sa vie, elle fait ce qu'elle veut après tout. Je ne vois pas pourquoi je m'en fais. Je n'ai aucune envie de sortir avec elle. Même pas en rêve.

Nicole : Danny, c'est le garçon aux jeans customisés, au sourire qui tue et a l'attitude radicale. Et c'était génial d'être avec lui. Puis il y a eu cette nuit. Alors j'ai du rompre. Immédiatement.

Le résumé de ce livre m'a tout de suite attirée, et j'avais hâte de le lire. Ce fut ma première lecture pour le Week-end à 1000, édition à laquelle j'ai participé ce week-end.

Je n m'attendais pas à être autant prise dans l'intrigue, à vrai dire. Franchement, d'habitude, je suis prise dans les bonnes romances et les bons contemporains, mais jamais autant que avec un roman d'action, et c'est bien normal. Mais là... j'étais vraiment scotchée à ma lecture, surtout passée les 50 premières pages, une fois que l'intrigue s'est bien mise en place et que l'on comprend bien tous les enjeux. J'ai vraiment adoré, vraiment. J'ai trouvé le mode de narration ( raconter 3 jours avec un personnage, puis reprendre ces 3 jours du point de vue d'un autre personnage, puis d'un troisième, avant de recommencer avec les 2 ou 3 jours suivants ) hyper original. Cela permettait d'apporter une vue d'ensemble à l'histoire, à montrer toute sa complexité, et aussi à amener pas mal de suspens, et même un peu de frustration ( mais de la frustration bénéfique, parce que ça nous donnait encore plus envie de lire ! ). En tout cas, j'ai été captivée comme rarement par une romance contemporaine.

Les personnages m'ont également enchantée. Ils sont très variés, et j'ai pris énormément de plaisir à découvrir les liens qui les unissaient, grâce aux 3 différents points de vue, et aussi leurs secrets. Le personnage de Nicole, peut-être bien le plus complexe, en tout cas le plus torturé de tous, pour moi, m'a énormément plu. Rhiannon est elle aussi très attachante et sympathique, je l'ai adorée, mais pas autant que la première. Quant à James, je l'ai également adoré, autant que Nicole. Danny m'a aussi beaucoup attendrie.

Le style de l'auteur est plaisant à lire. On a vraiment l'impression d'être dans la tête des protagonistes, ou à leurs côtés. J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à la lire. De plus, la plume est fluide, rapide à lire, légère mais aussi, parfois, au ton plus grave, selon les circonstances.

Un véritable coup de coeur pour moi. Je ne m'attendais pas à être aussi prise dans l'histoire, aussi captivée, aussi emportée par les personnages... Mais ça s'est révélé être un magnifique livre, et je ne peux que le conseiller.

Une dernière chance

Titre : Une dernière chance
Auteur : Seita Parkkola
Traducteur : Johana Kunningas
Editeur : Actes Sud
Collection Junior
Nombre de pages : 351
Résumé :
Élève difficile, Viima est envoyé à l'École de la Dernière Chance, véritable centre de redressement où il doit renoncer à tout. Mais que signifie le marquage des élèves ? Et cette rumeur sur une galerie de masques ? 
La lutte captivante d'un garçon ordinaire contre un pouvoir magique et tyrannique.

De base, je ne l'avais pas emprunté à la médiathèque, celui-ci. Mais quand je l'ai vu sur la pile des livres à rendre de ma soeur, je n'ai pas résisté, le résumé m'a immédiatement tapé dans l'oeil. Et je me suis empressée de le lire. Il s'agit de ma 81eme lecture pour le 4eme Challenge de la Littérature de l'Imaginaire.

Et, en reposant le livre, la première impression qui m'est venue à l'esprit, c'est la confusion. Je ne m'attendais pas à ça. Je ne m'attendais pas à cette intrigue-là, à certains personnages, à cette intrigue. Au final, j'ai été déçue. Sûrement parce que j'en attendais trop, beaucoup trop. Je me suis fait des illusions, sur la base du résumé, et la réalité du livre ne correspondant pas à mes attentes, cela m'a déstabilisée et déçue.
Après, je ne dis pas que ce livre est mauvais, loin de là. Comme dans toutes mes chroniques, il s'agit de mon opinion sur ma lecture. Je suis certaine que d'autres ont pu adorer ce roman ; simplement, moi, j'ai été induite en erreur par un résumé, je me suis imaginé des choses, et au final j'en ressors déçue. Ce qui est très dommage, je suis la première à en convenir.

Ce qui est certain, c'est que l'atmosphère est particulièrement glauque, sombre, glaçante. La tension est présente tout au long du roman, et le tout est vraiment très sombre. Ca, je m'y attendais. C'est pour l'univers décrit que j'ai été surprise.
Bon, déjà, je m'attendais à un pensionnat, pas à une école, où les élèves rentrent chez eux. Ca me paraissait plus pratique pour commettre les méfaits perpétués dans l'école.
Et puis, l'univers ne me paraissait pas tenir debout. il y avait des détails qui n'étaient pas tellement vraisemblables. Et, ici, ça m'a dérangée...J'ai trouvé le roman bien construit, mais l'univers m'a déçue. J'en attendais trop.

Je ne m'attendais pas à certains personnages. Ce que je veux dire, c'est que je ne m'attendais pas à croiser India, Maou, Ra et Lune. Cela dit, ils étaient très intéressants et attachants. Viima, par contre, ne m'a pas séduite. Je l'ai trouvé indécis, avec peu de personnalité.
Par contre, le personnage de Virve Avanto est très bien construit, très complexe, et totalement glaçant. J'ai aussi beaucoup aimé Mona, qui m'a fait bien rire.

Le style de l'auteur accentuait la tension au bon moment, faisait ressortir les émotions des personnages. Je pense qu'il collait particulièrement bien avec l'atmosphère du roman et soulignait le côté glaçant du roman.

Une lecture mitigée avec ce roman. J'en attendais trop, le résumé m'a fait imaginer des choses qui ne correspondaient pas à la réalité... cela dit, tout n'est pas à jeter, et cela aurait pu être une lecture très agréable, si je n'avais pas lu le résumé avant...

3/5

Barsakh

Titre : Barsakh
Auteur : Simon Stranger
Traducteur : Hélène Hervieu
Editeur : Bayard
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 156
Résumé :
Émilie passe des vacances en famille aux Canaries. Alors qu'elle fait son jogging le long de la côte, elle aperçoit une barque au large. Parmi ses passagers, un garçon la hèle.... Samuel a quitté sa famille au Ghana dans l'espoir de trouver du travail en Europe. Il vient de passer vingt-quatre jours en mer avec d'autres Africains... Émilie décide d'aider Samuel. Une rencontre qui bouleversera sa vie à tout jamais.

Le résumé de ce petit roman m'a tout de suite attirée, car il traite d'un sujet que j'ai rarement vu abordé dans un roman jeunesse : les migrants qui traversent la Méditerranée en quête d'une vie meilleure et qui se trouvent exposés à la cupidité des passeurs, aux dangers de la mer et aux barrières opposées par les gouvernements.

J'ai vite découvert, au début de ma lecture, que, non content de de traiter de ce problème, ce livre aborde aussi le problème des troubles alimentaires, et notamment l'anorexie. J'ai aussi bien aimé ce volet-là de l'histoire, cela crée une intrigue plus secondaire, sur un sujet également grave. J'ai également beaucoup aimé la façon dont le sujet " principal " est traité : pas d'édulcoration, pas de fard. Les témoignages ( fictifs, mais calquant de près la réalité ) sont appuyés par des images extraites de documentaires. J'ai beaucoup apprécié ce moyen de nous sensibiliser à cette cause, et j'ai trouvé cela bien traité et intéressant.

Le style de l'auteur est agréable et rapide à lire, ce roman se dévore vite, ce qui idéal même pour ceux qui n'aiment pas forcément lire. J'ai trouvé ce format très intéressant car cela rend l'histoire, dans ce cas, encore plus percutante, et la longueur satisfera aussi les moins mordus de lecture.

Les personnages sont vraiment attachants, on les voit souffrir, ce qui fait qu'on ne peut qu'éprouver de la compassion pour eux. J'ai vraiment adoré Emilie, que j'ai trouvé torturée, sympathique, agréable à suivre et à voir évoluer. Samuel m'a aussi beaucoup touchée : son histoire est similaire, malheureusement, à des milliers de personnes...Et, comme on peut s'y attendre, c'est surtout de la souffrance qui se dégage de ce récit.

Entre le récit du voyage de Samuel, au passé, son point de vue au présent ainsi que celui d'Emilie, l'histoire alterne différentes visions, ce qui permet de garder le lecteur attentif. En tout cas, que ce soit grâce à la petite taille du récit et à l'enchaînement bien rôdé, on ne s'ennuie pas.

Une très bonne lecture, très utile, pour sensibiliser à ce problème. Le petit format convient à tout le monde, les personnages sont attachants, le style est agréable à lire... Je ne peux que le recommander !

5/5

Cité 19, tome 1 : Ville Noire

Titre : Ville Noire
Tome 1 du dyptique Cité 19
Auteur : Stéphane Michaka
Traducteur : /
Editeur : Pocket Jeunesse
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 349
Résumé :
Que faisait le père de Faustine à minuit au sommet de la tour Saint-Jacques ? Et qui l'a précipité dans le vide ? Convoquée pour identifer le corps, Faustine ne reconnaît pas les mains de son père. Persuadée qu'il a été kidnappé par une secte mystérieuse, elle se lance sur la piste d'un inquiétant personnage. Elle suit l'homme dans une station de métro, trébuche, perd connaissance et se réveille... 150 ans plus tôt !Pour Faustine, c'est le début d'une série d'aventures, aux confins du thriller, de la science-fiction et de l'Histoire.

Ce livre qui a fait parler de lui sur la blogosphère ne me tentait pas particulièrement, mais, encore une fois, en le voyant à la médiathèque, je me suis dit que ça serait stupide de ne pas le lire... Il s'agit donc de ma 80eme lecture pour le 4eme Challenge de la Littérature de l'Imaginaire.

L'intrigue est très prenante, très captivante. Difficile de le lâcher, ce roman ! On est vraiment pris dans l'histoire, et il est très difficile de s'en détacher ! Personnellement, j'ai dévoré ce bouquin en un rien de temps. Les péripéties s'enchaînent, les rebondissements interviennent au bon moment, de sorte que l'on ne s'ennuie jamais. Les alternances au niveau des points de vue permettent d'installer du suspens et de présenter une vision complète de l'intrigue, de l'univers du livre et de ce qui se trame... L'aspect plus scientifique de la deuxième partie répond d'ailleurs à de nombreuses questions, pour mieux soulever d'autres interrogations.
D'ailleurs, à la fin, le suspens est à son comble. On reste même un peu sur notre faim ( c'est tout l'intérêt, pour nous donner envie de lire la suite ! ), à peine comblée par le petit extrait du tome 2 mis à disposition à la fin du livre. En tout cas, ce roman est hyper addictif, un vrai régal !

Par contre, j'ai vraiment été surprise quand Faustine arrive au 19eme siècle. Très vite, elle s'y fond comme un poisson dans l'eau et sa quête de son père passe très vite au second plan, remplacée par une enquête et une vengeance... Bon, je ne vais pas m'en plaindre, vu comment j'ai dévoré les pages, mais quand même... Enfin, c'était quand même son objectif principal, non ? Et, au fil des pages, ça devient de moins en moins important, comme si elle l'oubliait.. à part une mention rapide tous les trois chapitres, ce qui est quand même assez peu.
Concernant le personnage de Faustine, je l'ai globalement appréciée. Elle a pas mal de défauts, mais elle demeure assez attachante, surtout au fur et à mesure qu'on comprend qu'elle est vraiment mal dans sa peau, qu'elle souffre. Une fois dans le 19eme siècle, elle s'adapte beaucoup, change énormément, mûrit. Mais mon attachement à ce personnage est resté en surface, on va dire. C'est un personnage sympathique à suivre, mais sans plus.
La galerie de personnages complexes, mystérieux et intrigants de ce roman compensent néanmoins cette héroïne attachante mais sans plus.

Le style de l'auteur est peu original, j'ai trouvé. Il est fluide, agréable à lire, mais n'est pas extraordinaire, bien qu'il soit particulièrement bien adapté à ce récit. Ce fut un plaisir à lire, mais pas un des points que je retiendrais tout particulièrement...

L'univers, par contre, m'a totalement séduite. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi science-fiction, mais je ne vais pas me plaindre ! :) J'ai été totalement bluffée, car je ne m'attendais pas du tout à ça, mais c'est tant mieux, car cela crée un roman différent, original, intrigant. J'ai vraiment adoré cet univers, j'ai pris beaucoup de plaisir à explorer ses secrets, et j'ai vraiment hâte d'en savoir encore plus !

Une très bonne lecture avec ce roman de science-fiction. L'univers m'a bluffée, l'intrigue est très prenante, les personnages divers et intéressants... A part un petit détail qui m'a fait tiquer et un personnage principal attachant mais sans plus, ce fut un sans faute !

5/5

Addiction

Titre : Addiction
Auteur : Blake Nelson
Traducteur : Cécile Moran
Editeur : Albin Michel
Collection Wiz
Nombre de pages : 348
Résumé :
Maddie, 17 ans, est en cure de désintoxication pour un problème d’alcool, de drogue et de comportement violent. D’abord rétive et solitaire, elle reprend vie quand elle rencontre Stewart, croisé dans le bus qui emmène les patients à la seule sortie autorisée : une séance de cinéma un soir par semaine. Très amoureux l’un de l’autre, les deux jeunes gens se retrouvent vite sur la sellette - toute relation est interdite pendant la cure. Bravant le règlement, ils se mettent en danger. Une fois dehors, les rechutes et séparations s’enchainent entre eux. 

Le titre, puis le résumé de ce livre m'ont tout de suite attirée. J'avais vraiment hâte de découvrir ce roman qui me semblait si intrigant et prometteur.

Les personnages m'ont tout de suite convaincue, et j'ai pris énormément de plaisir à suivre leur formidable ( dans le sens énorme ) évolution tout au long du roman : certains en bien, d'autres en mal. En tout cas, tous ces personnages sont vraiment réalistes, vivants, dynamiques. Ils ont leurs défauts et leurs qualités, ils évoluent... ils sont vivants, et c'est ça que j'aime tout particulièrement dans ce roman.
Le personnage principal m'a particulièrement plu, elle est très attachante et j'ai adoré son évolution, qui est vraiment frappante entre la première et la dernière page. Stewart m'a aussi beaucoup touchée... Tout comme Trish et la ribambelle d'autres personnages atypiques, souffrants, que l'on croise au fil des pages.

Les sujets abordés dans ces pages sont des sujets graves, importants, qui touchent tout particulièrement les adolescents, mais pas que. Ainsi, l'addiction à l'alcool et à la drogue touchent toutes les tranches d'âge, et, même si la plupart des personnages principaux du roman sont des adolescents, on retrouve des personnages adultes qui permettent de lier ces thématiques à un âge plus avancé. Le tout est très polyvalent, ce qui m'a aussi séduite.

L'intrigue est plutôt prenante, le combat des personnages pour reprendre une vie normale est fascinant. Cependant, je me suis quand même ennuyée à certains moments : dommage ! Cela dit, cela reste très marginal, je n'ai pas non plus passé la moitié du roman à bailler aux corneilles. Ce n'est tout simplement pas le livre le plus addictif qui m'ait été donné de lire ( l'intrigue ne se prête pas non plus à un roman bourré d'action ;) ).
Je m'attendais toutefois à plus d'émotions, ce qui n'est pas venu. Dommage !

Le style de l'auteur ne sort pas de l'ordinaire, je l'ai trouvé agréable mais sans plus. Il ne sortait pas du lot, et même s'il retransmettait bien les émotions, ce n'était pas non plus le plus émouvant que j'aie jamais lu.

Une lecture plutôt agréable en définitive, mais pas extraordinaire. Les thèmes abordés sont très importants, ce sont même des thèmes-clé, mais j'ai regretté le manque d'originalité côté de la plume, ainsi que le manque d'émotions. Néanmoins, cela reste un bon livre !

4/5

La Princesse de Clèves

Titre : La Princesse de Clèves
Auteur : Marie-Madeleine de la Fayette
Traducteur : /
Editeur :
Collection Classica
Nombre de pages : 317
Résumé :
Madame de Clèves, jeune beauté parfaite en tout point, fait des débuts remarqués à la cour de la reine dauphine, belle-fille d'Henri II. Pour ce modèle de vertu, l'image de Diane de Poitiers plane tout au long du roman comme le contre-exemple absolu.

Cela faisait pas mal de temps que j'étais sensée le lire, ce bouquin : il a atterri dans ma PAL il y a 2 ans et n'en est jamais sorti... J'avais jusqu'à fin août pour le lire, dans le cadre de mon rendez-vous avec Léna ( du blog Un univers de livres ), Le choix des 2 mois. Donc je m'y suis ( enfin ) mise.

Quelque chose qui m'a gênée tout au long de ma lecture, et qui m'a un peu freinée quant à mon intégration dans l'histoire, c'est la profusion de personnages, de noms, et les liens compliqués entre eux. Bien sûr, c'est la cour, c'est comme ça, mais personnellement je ne m'y retrouvais pas. Et du coup, ça me perturbait.

De plus, je ne suis pas vraiment entrée dans l'intrigue. Je me suis même ennuyée, à vrai dire. Je ne me sentais pas vraiment touchée par la problématique, je n'ai pas réussi à m'y intéresser. J'étais vraiment détachée, je ne me sentais pas concernée, et du coup j'ai dû un peu me forcer pour terminer ce livre. A vrai dire, je trouvais l'intrigue un peu simple, redondante, et pas franchement intéressante... J'avais l'impression que le même schéma se répétait sans arrêt...

Je n'ai pas non plus réussi à m'attacher aux personnages. Je les ai trouvé fades, plats, sans relief ni saveur. Ce qui, soyons francs, ne m'a pas aidée à m'intéresser à ma lecture. L'héroïne m'a même particulièrement énervée : elle est naïve, inconsistante, elle répète les mêmes erreurs sans apprendre d'elles... Cela m'a semblé être un personnage qui n'évolue pas, qui va trop vite en besogne, qui ne réfléchit pas assez : trop irréfléchie.
Les autres personnages ne m'ont pas plus intéressée : je les ai trouvé plutôt " clichés ", cantonnés à des rôles vus et revus, sans personnalité réelle et consistante. Encore une fois, ils ne m'ont pas semblé vivants.

Cela dit, l'auteur avait une plume plutôt agréable à lire, riche et très belle. Cet aspect-là du roman est celui que je préférerai retenir, c'est le plus positif ( et de loin ! ).

J'ai été assez déçue par cette lecture que j'ai trouvé fade et ennuyeuse. Seule la plume de l'auteur a sauvé ce classique de la déception totale dans mon esprit. Après, c'est peut-être parce que ce tyoe d'intrigue ne m'intéresse pas plus que ça...

2/5

Bilan du week-end à 1000 #1

Coucou !
Comme promis, me revoici avec mon article-bilan du week-end à 1000 !
Je l'ai rédigé au fur et à mesure du week-end :)

Vendredi 26

20H : J'attaque déjà avec une heure de retard. Pas de ma faute, j'étais dans ma piscine... Enfin bref, je commence La pluie, les garçons et autres choses mystérieuses. En fait, je ne lis qu'un quart d'heure avant d'aller traîner sur Internet ( honte à moi ! )

22H : Je repose mon livre. J'ai lu 100 pages avant d'aller me coucher... Ce qui me fait une avancée de 10% pour le vendredi ! 

Samedi 27

14H : j'ai lu pas mal pendant la matinée et je termine mon livre. J'en suis donc à 388 pages, donc 38,8%. J'attaque ensuite Moi, Malala.

22H : Encore une fois, je ne lis pas beaucoup pendant l'après-midi mais me rattrape pendant la soirée. Je dévore 110 pages et quelques de l'autobiographie : impossible de m'arrêter ! J'étais complètement prise.

Bilan au samedi soir : 50%. Autant dire que je suis plutôt mal partie si je veux valider...

Dimanche 28 

12H : Et j'ai à nouveau passé ma matinée à bouquiner. Résultat : j'ai fini Moi, Malala et j'attaque Forget Tomorrow. Je suis donc, une fois Moi Malala fini, à 67%.

16H : J'ai lu 170 pages de Forget Tomorrow. Je pense que ça va être chaud...

22H15 : J'en suis à la page 330 de Forget Tomorrow. Résultat : challenge validé, mais de justesse. Bon, en même temps, j'ai fait autre chose à côté...

Voilà ! J'espère que vous avez apprécié ce format d'article. Comme vous pouvez le voir, j'ai lu 1000 pages tout pile...

La chronique des livres lus arrive bientôt ! :)

Red Rising, tome 1

Titre : Red Rising
Tome 1 de la série éponyme
Auteur : Pierce Brown
Traducteur : H. Lenoir
Editeur : Hachette
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 476
Résumé :
« J’aurais pu vivre en paix. Mes ennemis m’ont jeté dans la guerre. »
Darrow n’est pas un héros. Tout ce qu’il souhaite, c’est vivre heureux avec l’amour de sa vie. Mais les Ors, les dirigeants de la Société, en ont décidé autrement. Ils lui ont tout enlevé : sa raison de vivre, ses certitudes, jusqu’à son reflet dans le miroir.
Darrow n’a plus d’autre choix que de devenir comme ceux qui l’écrasent. Pour mieux les détruire. Il va être accepté au légendaire Institut, y être formé avec l’élite des Ors, dans un terrain d’entraînement grandeur nature.
Sauf que même ce paradis est un champ de bataille. Un champ de bataille où règnent deux règles : tuer ou être tué, dominer ou être dominé.

Ce livre me tentait depuis sa sortie, malheureusement je n'avais pas encore eu l'occasion de mettre la main dessus. C'est désormais chose faite, grâce ( une fois de plus ) à la médiathèque. C'est aussi ma 79eme lecture pour le 4eme Challenge de la Littérature de l'Imaginaire.
Et, comme vous allez le voir, en ce moment mes coups de coeur marchent par paire ( entre Les Petites Reines et le Silence de Mélodie, Nos faces cachées et celui-ci, et deux lectures plus récentes donc je vous parle prochainement ).

Déjà, j'ai beaucoup aimé le style de l'auteur. Il sait faire monter la tension au bon moment, et rend le livre tout simplement addictif. Et les émotions du narrateur sont tellement puissantes, bien retransmises, avec justesse et force. Bref, on avait déjà tout ce qu'il fallait pour rentrer dans l'histoire et se laisser happer.

L'intrigue est vraiment haletante, hyper prenante. Pas un moment je me suis ennuyée, pas un instant je me suis sentie lassée. J'ai dévoré ce bouquin en un rien de temps : il était impossible à lâcher. Les rebondissements sont lâchés à un rythme parfait, l'action n'est jamais lassante, toujours entraînante. Et les péripéties s'enchaînent sans que ça soit redondant, ennuyant. Ce qui donne un livre addictif comme tout ( un livre que vous n'avez pas intérêt à commencer en période de cours, en pleine semaine : sinon, vous n'allez pas arrêter de vouloir y penser :) ).

Les personnages m'ont éblouie. Il n'y a pas d'autre mot. Ils étaient tous si bien construits, si complexes, si réels, si humains, si... vivants. J'avais l'impression qu'ils existaient.
J'ai complètement adoré Darrow. C'est un héros atypique : de base, il n'a rien de particulier, il fait même partie de la " lie " de la société. Il n'a aucun talent particulier, ne serait-ce que son agilité au niveau de ses mains. Mais il est courageux, fonceur. Et il est si humain. Il fait des erreurs ( beaucoup, beaucoup d'erreurs ), il est impulsif. Mais il apprend. Il souffre, aussi. Enfin, il avait pas mal de défauts, mais aussi des qualités. Et son évolution tout au long du roman m'a vraiment fait tomber amoureuse de lui :)
Cependant, mon personnage préféré demeure Mustang. Je l'ai trouvé fantastique, cette fille. Magnifique ( niveau caractère ). Intelligente. Complexe. Je me suis vraiment identifiée à elle ( chose que je n'avais pas fait avec Darrow, car même si je l'ai adoré, on a pas grand chose en commun ). Je me voyais vraiment à la place de cette fille, et c'est peut-être pour ça que je l'ai préférée, aussi.

J'ai eu aussi un gros coup de coeur pour l'univers. Concernant l'Institut en particulier, j'ai adoré le système un peu inspiré de la mythologie grecque. J'avais l'impression d'être face à un jeu de " Capture l'Etendard " dans Percy Jackson, mais en bien plus poussé, cependant ça ne m'a pas dérangée une seule seconde.
Concernant la société développée en général, j'ai adoré le fait que ce soit étalé sur une planète autre que la Terre ( ça apporte un minimum de renouvellement pour moi ), et j'ai vraiment adoré la construction. C'est une structure dystopique classique, mais ça ne m'a pas dérangée, une fois de plus, et j'ai pris un plaisir monstre à découvrir tout ça. Vraiment, cela faisait longtemps que je n'avais pas eu un tel coup de coeur pour un univers.

Un gros coup de coeur pour cette dystopie formidable. J'ai tellement hâte de lire le second tome ! En tout cas, je ne peux que la recommander ! Ruez-vous sur ce livre.

Nos faces cachées

Titre : Nos faces cachées
Auteur : Amy Harmon
Traducteur : Fabienne Vidallet
Editeur : Robert Laffont
Collection R
Nombre de pages : 434
Résumé :
Ambrose Young est beau comme un dieu. Grand, musclé, les cheveux jusqu'aux épaules et des yeux de braise qui vous transpercent le coeur. Le genre de beauté que l'on retrouve en couverture des romances, et c'est peu de dire que Fern Taylor en connaît un rayon. Elle en lit depuis ses treize ans. Mais peut-être parce qu'il est si beau, Ambrose demeure inatteignable pour une fille comme Fern. Jusqu'à ce qu'il ne le soit plus...Nos faces cachées nous conte l'histoire de cinq jeunes hommes qui ont grandi ensemble et qui partent à la guerre. C'est une histoire de deuil. De deuil collectif et individuel, de deuil de la beauté, de vies brisées, d'identités perdues. L'histoire de l'amour que porte une fille à un garçon en mille morceaux, l'histoire de l'amour que porte ce guerrier meurtri dans sa chair à une fille ordinaire. Mais aussi l'histoire d'une amitié qui vient à bout des pires chagrins, d'un héroïsme qui dépasse sa propre définition. Une version moderne de La Belle et la Bête qui nous fera découvrir avec émotion qu'il y a un peu de Belle et un peu de Bête en chacun de nous...

Malgré le nombre d'avis qui a déferlé sur la blogosphère suite à la sortie de ce livre, je ne m'y étais pas particulièrement intéressée jusqu'alors. Mais, quand je l'ai vu à la médiathèque, je me suis dit que je serais stupide de ne pas le prendre... Et je me suis empressée de le lire, allongée sur le sable chaud, avec pour fond sonore le bruit des vagues ( et les cris des enfants qui jouent ).

J'ai tout de suite eu un gros coup de coeur pour un des personnages, Bailey. Je l'ai vraiment adoré, du début à la fin, il m'a touchée, il m'a fait rire puis pleurer. Pour moi, il aurait dû être le personnage principal. Il le méritait. Il était vraiment exceptionnel et il demeure un des points les plus marquants de ma lecture.
Cela dit, j'ai beaucoup aimé Fern, que j'ai trouvé émouvante, touchante. Elle est vraiment attachante, sympathique. Cependant, ce n'est pas un personnage inoubliable, qui restera gravé dans ma mémoire, au contraire de Bailey. J'ai aussi adoré Ambrose, que j'ai trouvé complexe, torturé. J'ai beaucoup aimé suivre son évolution au fil des pages et des années. Mais, encore une fois, il n'était pas aussi inoubliable que Bailey...

Le fait que l'intrigue se déroule sur plusieurs années pourrait amener des longueurs, de l'ennui.. Mais l'auteur réussit parfaitement à nous garder en haleine, les ellipses sont bien utilisées. Il est difficile de se décrocher de ce roman ! On passe par toutes les émotions : du rire aux larmes ( littéralement, comme toujours pour ma part )... L'intrigue est vraiment très prenante, et certains rebondissements ont arraché mon petit coeur...
Au delà d'être un roman palpitant, émouvant et intense, des questions d'ordre plus philosophiques sont posées. Une belle leçon de vie. Voilà comment on pourrait définir ce roman. La beauté, l'amour... ne sont que quelques thématiques parmi les nombreuses abordées.

La plume de l'auteur est magnifique, touchante. Elle transmet tout plein d'émotions, sait faire monter la tension au bon moment... Bref, elle accompagne le petit bijou qu'est ce roman, pour bien mettre en relief toutes ses qualités, et son absence de défauts :)

Un gros coup de coeur pour moi. J'ai vraiment été touchée, emportée... J'ai pleuré, j'ai ri, j'ai souri et soupiré... Mais la chose qui m'a le plus touchée, dans ce roman, reste Bailey. Il m'a secouée. Il m'a émue. Je ne l'oublierai pas.