jeudi 30 juin 2016

The old man and the sea

Résultat de recherche d'images pour "the old man and the sea book heinemann new windmills"Titre : The old man and the sea
Auteur : Ernest Hemingway
Traducteur : /
Lecture en VO
Editeur : Heinemann New Windmills
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 92
Résumé :
Le vieil homme part tout seul, sur la mer, dans sa petite barque, à la recherche d'un grand poisson. C'est la condition même de l'homme qui est dépeinte ici; c'est l'histoire du courage humain, de l'énergie humaine, de l'amour des êtres; c'est le poème de la pêche au gros poisson, c'est la victoire du cœur sur le désespoir.

Mon prof de littérature américaine nous avait fait étudier quelques extraits de ce livre et ça m'avait plu. Comme je veux lire beaucoup lire en anglais pendant les vacances ( je rentre en première internationale, ça rigole plus ! :) ), je me suis dit que c'était l'occasion et je me suis dépêchée de l'emprunter.

C'est un petit livre, l'histoire est en apparence simple : un vieux pêcheur cubain n'a rien attrapé depuis 84 jours. Il part en mer pour essayer de capturer un gros poisson... L'intrigue est très simple, mais prenante malgré tout. Bon, je savais ce qui allait se passer, parce que mon prof avait la détestable habitude de nous spoiler les livres qu'on étudiait... mais bref...
Je ne me suis pas ennuyée, surtout que le livre était assez bref et intense, donc il n'y avait pas de place pour l'ennui !

L'histoire racontée est vraiment très belle. Le style de l'auteur est très simple, mais les mots ont plus d'une signification et les thèmes qui se dégagent de tout ça sont très puissants. Bon, je vous épargne tout ce qu'on a dit dessus quand on a étudié l'extrait en cours, mais c'est un peu comme un iceberg : la partie que l'on voit au premier coup d'oeil est infime comparé à ce qui est caché sous l'eau... Ce livre parle de choses très belles, très importantes et très fortes.

J'ai beaucoup aimé le personnage du vieil homme, il est très combattif, il ne se résigne pas. C'est un modèle de ténacité, il est très attachant. Le petit garçon est aussi très attachant, même si on le voit moins.

Une très belle lecture avec ce roman, bien que courte et en apparence simple, elle est très intense, profonde. En plus, pour ceux qui veulent se lancer dans la VO, il n'est pas bien compliqué, il suffit de jeter un oeil au vocabulaire marin, de la pêche pour savoir quand même ce qui est décrit, et puis c'est bon !

Red Queen, tome 1

Résultat de recherche d'images pour "red queen tome 1 livre de poche"Titre : Red Queen
Tome 1 de la série éponyme
Auteur : Victoria Aveyard
Traducteur : Alice Delarbre
Editeur : Le Livre de Poche
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 444
Résumé :
Mare Barrow, une Rouge de dix-sept ans, tente de survivre dans une société qui la traite comme une moins que rien. Quand elle révèle sans le vouloir des pouvoirs extraordinaires et insoupçonnés, sa vie change du tout au tout. Enfermée dans le palais royal d’Archeon et promise à un prince argent, elle va devoir apprendre à déjouer les intrigues de la cour, à maîtriser un don qui la dépasse, et à reconnaître ses ennemis, pour faire valoir l’indépendance de son peuple.

Ce livre me tentait depuis très très longtemps. En plus, deux amies à moi ( bon, je rectifie : une très bonne amie à moi et une de ses autres potes que par contre je n'aime pas du tout... ) l'avait lu toutes les deux et avait l'air d'adorer. Donc, la dernière fois que j'ai été à la librairie, et que je l'ai vu en poche, là, sous mes yeux, j'ai craqué.
Il constitue donc ma 58eme lecture pour le 4eme Challenge de la Littérature de l'Imaginaire.

Le monde développé est vraiment hyper intéressant. Il intègre quelques éléments classiques de la dystopie tout en restant très original, ce que j'ai adoré. Je n'ai jamais eu, tout au long de ma lecture, d'impression de déjà-vu, et ce n'est qu'en y repensant après que je me suis dit : " tiens, il y a quelques éléments qui évoquent La Sélection... et d'autres qui font vraiment penser au schéma type de la dystopie... ". Mais au cours de ma lecture, pas une seule fois je n'y ai pensé, ce qui constitue quand même un sacré tour de force, vu que la dystopie est un genre très populaire en ce moment. D'ailleurs, il n'y a pas que des éléments dystopiques, c'est aussi un livre qui pourrait appartenir au genre de la fantasy... Ces deux genres sont tellement bien mélangés qu'il est impossible de dire à quelle catégorie il appartient !

L'intrigue est vraiment hyper prenante. Au bout d'un moment, je me suis dit : " oh, mais je peux prévoir ce qui va se passer, ça va encore être un truc hyper cliché... ", mais je me suis plantée sur toute la ligne ! L'auteur a vraiment su me surprendre et j'ai été suspendue à ce livre sans jamais le lâcher ! Les rebondissements s'enchaînaient et étaient tous vraiment très inattendus, l'auteur nous menait en bateau ! Bref, c'était vraiment très addictif, prenant, et surprenant. Et, si la situation à un moment donné laissait craindre des clichés, notamment du côté de la romance et du petit triangle amoureux qui se profilait, jamais l'auteur n'y a cédé.
Et puis il y a cette fin ! Mon Dieu, mais cette fin ! Mais elle est tellement horrible, et tellement inattendue.

Mare Barrow, le personnage principal, m'a vraiment fait penser à Katniss Everdeen, de Hunger Games, par certains côtés. Et comme j'adore Katniss, et bien je ne pouvais pas détester Mare ! C'est vraiment un personnage attachant, qui au fil de sa narration, se présente sous un jour peu flatteur, met en valeur ses défauts, mais qui est aussi bourrée de qualités, comme l'altruisme par exemple. Bref, elle est tout sauf l'héroïne parfaite, et ça, j'aime beaucoup.
Cal et Maven sont deux personnages très complexes également, comme à peu près tous les personnages du roman. Personne n'est tout blanc ou tout noir, chacun à ses défauts mais aussi ses qualités, ses blessures intérieures... Je ne savais pas trop lequel, de Cal ou Maven, je préférais... jusqu'à la fin. Oui, parce que la fin chamboule pas mal de choses...

Le style de l'auteur est très agréable à lire, très fluide, j'avais l'impression d'être dans la tête de Mare, tout était vraiment très addictif !

Un vrai coup de coeur avec ce premier tome, je n'attends plus qu'une chose : m'acheter la suite, la suite, la suite ! Je n'ai rien trouvé à reprocher à ce petit bijou, et je le conseille vivement !

Photo

Titus n'aimait pas Bérénice

Titus n'aimait pas Bérénice par AzoulaiTitre : Titus n'aimait pas Bérénice
Auteur : Nathalie Azoulai
Traducteur : /
Editeur : P.O.L
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 316
Résumé :
Titus n'aimait pas Bérénice alors que Bérénice pensait qu'il l'aimait. 
Titus n'aimait pas Bérénice alors que tout le monde a toujours pensé qu'il n'avait pas le choix et qu'il la quittait contre sa propre volonté. 
Titus est empereur de Rome, Bérénice, reine de Palestine. Ils vivent et s'aiment au 1er siècle après Jésus-Christ. Racine, entre autres, raconte leur histoire au XVIIe siècle. Mais cette histoire est actuelle : Titus quitte Bérénice dans un café. 
Dans les jours qui suivent, Bérénice décide de revenir à la source, de lire tout Racine, de chercher à comprendre ce qu'il a été, un janséniste, un bourgeois, un courtisan. Comment un homme comme lui a-t-il pu écrire une histoire comme ça? Entre Port-Royal et Versailles, Racine devient le partenaire d'une convalescence où affleure la seule vérité qui vaille : si Titus la quitte, c'est qu'il ne l'aime pas comme elle l'aime. Mais c'est très long et très compliqué d'en arriver à une conclusion aussi simple.

Ce livre, je l'ai également reçu à la remise de prix de mon concours de nouvelles ( et oui, j'en ai eu onze, et celui-ci n'est que le troisième que je lis... ). C'était un de ceux dont le résumé me tentait le plus, donc j'avais hâte de le lire.

Cette histoire, c'est celle d'une femme quittée, qui cherche à comprendre pourquoi et qui s'immerge dans Racine. En vérité, les passages de son point de vue sont peu abondants, c'est une biographie, assez romancée, de Racine qui prend toute la place dans le roman. Et franchement, j'ai adoré. J'ai déjà lu deux tragédies de lui, Phèdre et Bérénice ( justement ), mais je savais assez peu de choses sur lui, à part qu'il était contemporain de Louis XIV et qu'il avait supplanté Corneille... Alors, même si tous les faits n'étaient pas rigoureusement historiques, qu'il y avait une part d'imaginaire, de romancé, j'ai vraiment adoré découvrir des choses. C'était vraiment très intéressant, prenant, et comme je n'ai pas non plus vraiment l'habitude des romans historiques, ça change un peu. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde !

Si Bérénice sert de prétexte, c'est bel et bien Racine, à mon sens, le véritable personnage de l'histoire. Je l'ai beaucoup aimé, c'est un personnage assez complexe, avec ses fêlures, ses qualités et ses défauts. On le suit vraiment à toutes les étapes de sa vie et on peut vraiment s'y attacher. C'est vraiment un personnage fascinant, et, après tout, qu'il ait été comme ça ou non dans la réalité, qu'importe ? Ca apporte une autre vision de lui, une vision d'homme après la vision de l'écrivain.
Même si on la voit finalement assez peu, j'ai aussi bien aimé Bérénice, c'est une femme détruite, qui souffre énormément, on ne peut pas s'empêcher de ressentir de l'empathie envers elle.

Le style de l'auteur est très agréable à lire, fluide. Parfois, le manque de marques de ponctuation concernant le dialogue m'a un peu gênée, car ça obscurcit un peu la compréhension, par moments, mais sinon, je n'ai pas eu de problèmes et j'ai passé un très bon moment.

Une très bonne lecture avec ce roman, j'ai vraiment adoré découvrir ainsi Racine, en plus c'était très instructif et intéressant. Le récit est bourré d'émotions, le style est agréable, les personnages complexes et attachants, on ne s'ennuie pas une minute ! 

mercredi 29 juin 2016

La peste

Résultat de recherche d'images pour "la peste camus"Titre : La peste
Auteur : Albert Camus
Traducteur : /
Editeur : Gallimard
Edition : Folio
Nombre de pages : 279
Résumé :
- Naturellement, vous savez ce que c'est, Rieux ?
- J'attends le résultat des analyses.
- Moi, je le sais. Et je n'ai pas besoin d'analyses. J'ai fait une partie de ma carrière en Chine, et j'ai vu quelques cas à Paris, il y a une vingtaine d'années. Seulement, on n'a pas osé leur donner un nom, sur le moment... Et puis, comme disait un confrère : " C'est impossible, tout le monde sait qu'elle a disparu de l'Occident." Oui, tout le monde le savait, sauf les morts. Allons, Rieux, vous savez aussi bien que moi ce que c'est...
- Oui, Castel, dit-il, c'est à peine croyable. Mais il semble bien que ce soit la peste.

Ce livre attendait dans ma PAL depuis pas mal de temps, et je l'en ai enfin extrait ! C'est la première fois que je lis un livre de Camus, et donc j'étais assez impatiente de le découvrir...

Le style de l'auteur est simple, sans fioritures, factuel, et pourtant il dégage plein d'émotions, il nous submerge dans l'histoire comme si nous étions. J'ai vraiment adoré ce style sobre qui convenait parfaitement au ton du roman, tout en simplicité mais en provoquant tout de même des émotions.

L'histoire est vraiment palpitante. Je ne pouvais pas lâcher le livre, j'étais comme suspendue... et, si, très vite, j'ai eu des soupçons qui se sont avérés justifiés sur l'identité du narrateur, ça n'a en rien gâché le plaisir de ma lecture, surtout que, par contre, il y avait toujours du suspens sur qui allait mourir, qui allait survivre...
La fin m'a vraiment parue déchirante, je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer, c'était trop triste... elle correspondait au maximum de la tension, elle était vraiment bouleversante et magnifique...
Très vite, on se rend compte que ce que le livre raconte, ça n'est pas simplement une histoire de ville frappée par la peste. L'auteur suscite plein de questions qui font réfléchir, suscitent des interrogations. L'histoire est beaucoup plus profonde qu'elle n'en a l'air de prime abord, il y a tout un océan de questions sur la nature humaine et des sujets annexes tels que l'amour ou la religion caché sous le vernis de la peste...

Les personnages sont tous très humains, très complexes. Chacun a ses zones d'ombre et de lumière, ses propres questions, ses propres peurs, ses habitudes, ses manies. Personne n'est bon ou mauvais, tous les hommes sont gris sous la lumière crûe de la peste. Mais certains ont su me toucher plus que d'autres et c'est notamment le cas du juge Othon, Tarrou ou le docteur Rieux, qui ont leurs défauts ( plus ou moins apparents ) mais qui souffrent tous et qui ont cette fêlure dans leur coeur, qui l'attrape à un moment ou à un autre, et qui doivent se reconstruire autour.

La Peste, ça a été un coup de coeur. La Peste, c'était un questionnement, un point d'interrogation adressés au lecteur. Et si parfois c'était dûr, si parfois rien ne nous était épargné, ça en valait la peine. 
La Peste, c'est un livre à lire. 

mardi 28 juin 2016

Les Nouveaux Marcel Pagnol

Résultat de recherche d'images pour "le village du livre 2013 les nouveaux pagnol"Titre : Les Nouveaux Marcel Pagnol
Auteur : Collectif
Traducteur : /
Association : Les Amis du Livre
A l'occasion du Village du Livre de Fontenoy-la-Joûte 2013
Nombre de pages : 210
Résumé :

Ce livre faisait partie de ceux qui m'ont été donné à la remise de prix de mon concours de nouvelles... Il s'agit d'un recueil de nouvelles, lui-même présentant donc les lauréats du Village du Livre 2013...

On découvre différentes nouvelles, écrites sous par des collégiens de 5eme, des élèves de CM2 ou des adultes, dans l'esprit de Marcel Pagnol, ainsi que quelques poèmes d'élèves de 5eme.
Et, personnellement, si j'en ai apprécié certaines, je ne les ai pas trouvées extraordinaires, hors du commun, bouleversantes... Alors que, pourtant, j'aime beaucoup Marcel Pagnol...

Je ne vais pas non plus passer trois heures à décrire ce recueil, car c'est quand même un livre un peu particulier.... Dans l'ensemble, c'était une lecture rapide et agréable, et les nouvelles respectaient bien le thème annoncé, dans l'ensemble...

mardi 21 juin 2016

L'étrange destin de Marie

L'étrange destin de Marie par FischerTitre : L'étrange destin de Marie
Auteur : Elise Fischer
Traducteur : /
Editeur : Calmann-Levy
Collection France de toujours et d'aujourd'hui
Nombre de pages : 337
Résumé :
Le 23décembre 1933, Marie Laumont, jeune cantatrice nancéienne, prend le train du retour après un récital à Paris. Au kilomètre 25, c’est la catastrophe: son train est percuté par un autre rapide et déraille. Avec des dizaines d’autres passagers, Marie est prise au piège de l’amas de ferraille. Très vite, les sauveteurs comprennent qu’il faudra une grue pour lever la locomotive sous laquelle se trouvent prisonnières la jeune femme et la petite Suzette.
L’attente est interminable. Un médecin, Jacques, maintient le contact avec Marie, essaie de la réconforter. Célibataire endurci, hanté par le sentiment de sa culpabilité dans la mort tragique de sa mère, l’ancien chirurgien de la Grande Guerre n’a rien de commun avec la toute jeune femme luttant pour sa survie. Pourtant, l’épreuve terrible que traverse Marie ravive ses propres traumatismes, au risque de le faire sombrer dans le désespoir. Et si au contraire cette catastrophe était l’occasion pour lui d’oser l’avenir et d’exorciser ses démons?

Ce livre est un de ceux que j'ai reçu en cadeau lors de ma participation au prix de la Nouvelle des Lycéens Lorrains. C'est le premier que je lis, et l'auteur n'est autre que la présidente du jury elle-même.

Lorsque j'ai ouvert ce roman, j'ai commencé par trouver la plume de l'auteur plutôt poétique, très belle et touchante. Hélas, ça s'est gâté au fur et à mesure des pages : le style d'abord poétique s'est alourdi, devient agaçant et surtout, mièvre.
Ainsi, j'ai vite été lassée à cause de ça, mais pas que.

L'action va de paire avec la plume : au début, c'est très intense, très prenant, le suspens est là et il est dévorant. Mais tout cela s'essouffle, et on se retrouve avec un roman affreusement lent, sans plus aucun suspens... Et surtout, on se met à verser dans la sentimentalité excessive, le tout devient très mièvre, sirupeux, et affreusement ennuyant. Bref,encore une fois, on part bien mais on arrive mal.

Les personnages sont eux aussi extrêmement agaçants, tous très mièvres, naïfs ou nunuches. L'auteur a voulu les penser forts et touchants, malheureusement ils font penser à des héros caricaturaux, qui ont quelques défauts histoire de ne pas en faire des Mary Sue ou des Gary Stu, mais qui paraissent bien légers face à leurs innombrables qualités. Du coup, on ne s'y attache pas, on ressent de la distance, on est incapable de s'apitoyer réellement... Du coup, on ne ressent pas d'émotions non plus, alors que le sujet est assez dramatique et devrait provoquer avec beaucoup plus d'émotion. Pourtant, il y en a, des émotions, de la sentimentalité, mais il y en a tellement que ça fait trop, c'en est presque écoeurant...

Une lecture qui semblait bien partie, au résumé alléchant, mais qui m'a déçue de plus en plus au fil des pages... Tout se délite à l'usure, tout est noyé sous une bonne dose de mièvrerie et de sentimentalité à deux sous... Si bien qu'en sortant de sa lecture, on ressent avant tout de la frustration.

lundi 20 juin 2016

Candide ou l'optimisme

Résultat de recherche d'images pour "candide ou l'optimisme larousse"Titre : Candide ou l'optimisme
Auteur : Voltaire
Traducteur : /
Editeur : Larousse
Collection Classiques Larousse
Nombre de pages : 216
Résumé :
Les voyages et les aventures de Candide à la poursuite du bonheur  et de la sagesse donnent le vertige. Comment garder son optimisme quand on va d'horreur en catastrophe ? Pourtant dans le monde les hommes sont fanatiques, méchants, belliqueux. Candide doit apprendre la tolérance, l'art de vivre en paix et avec les autres, et l'amour de la liberté.

Tout d'abord, je tenais à m'excuser pour une si longue absence, qui me donne tant de chroniques à rattraper ! En effet, de toute la semaine je n'étais pas chez moi, mais à présent je suis revenue... et je suis en vacances !!!
Cette petite parenthèse refermée, je passe à ma chronique !
Candide, je devais le lire pour les cours ( l'ultime !!!! ), donc voilà :)

Ce conte philosophique est un excellent moyen de se familiariser avec les différents courants philosophiques de l'époque, avec le contexte et les moeurs de l'époque... J'ai beaucoup apprécié cet aspect-là du livre, j'ai appris beaucoup de choses et j'ai pu faire des liens avec ce qu'on avait vu en cours de français...

Le schéma narratif est assez simple et répétitif, mais on sent assez peu cette répétition grâce à la diversité des péripéties proposées. Chaque chapitre amène une réflexion, un questionnement, et, si quelques uns ne sont plus tellement d'actualité, beaucoup restent terriblement contemporains et importants dans notre société. Voltaire allie un côté philosophique avec une lecture aisée et romancée, à première vue conçue pour la distraction. Il y a donc un certain côté ludique, très romancé, un petit aspect de parodie parfois (genre que je ne connais pas ). En tout cas, ça me change radicalement de mes lectures habituelles.

J'ai beaucoup aimé la plume de Voltaire, elle est peu complexe, fraîche et aisée à lire. Malgré tout, l'ironie se cache à tous les coins de phrase, et elle est assez aisée à déceler. J'ai beaucoup apprécié ce côté sarcastique, ironique, que je ne rencontre pas non plus souvent dans mes lectures.

Les personnages sont en revanche tous très peu attachants, que ce soient car ils sont aigris par l'existence, trop bornés pour changer leur vision du monde, trop mielleux, profiteurs, menteurs, voleurs, ou, dans le cas du héros, trop naïf.
Mais, dans ce type de conte, c'était bien sûr un des objectifs, alors, au fond, ça n'était pas trop dérangeant...

Une très bonne lecture avec ce conte philosophique, genre littéraire que je ne connaissais pas. C'était vraiment une lecture intéressante, j'ai appris une tonne de choses et, bien entendu, j'ai beaucoup réfléchi.