mercredi 30 novembre 2016

Songe à la Douceur

Titre : Songe à la Douceur
Auteur : Clémentine Beauvais
Traducteur : /
Editeur : Sarbacane
Collection Exprim
Nombre de pages :
Résumé :
Quand Tatiana rencontre Eugène, elle a 14 ans, il en a 17 ; c’est l’été, et il n’a rien d’autre à faire que de lui parler. Il est sûr de lui, charmant, et plein d’ennui, et elle timide, idéaliste et romantique. Inévitablement, elle tombe amoureuse de lui, et lui, semblerait-il… aussi. Alors elle lui écrit une lettre ; il la rejette, pour de mauvaises raisons peut-être. Et puis un drame les sépare pour de bon. Dix ans plus tard, ils se retrouvent par hasard. Tatiana s’est affirmée, elle est mûre et confiante ; Eugène s’aperçoit, maintenant, qu’il la lui faut absolument. Mais est-ce qu’elle veut encore de lui ? Songe à la douceur, c’est l’histoire de ces deux histoires d’un amour absolu et déphasé – l’un adolescent, l’autre jeune adulte – et de ce que dix ans à ce moment-là d’une vie peuvent changer. Une double histoire d’amour inspirée des deux Eugène Onéguine de Pouchkine et de Tchaikovsky – et donc écrite en vers, pour en garder la poésie.

J'ai eu un gros, gros coup de coeur pour Les Petites Reines de Clémentine Beauvais. Et là, j'ai vu qu'elle avait sorti une romance en vers ( en même temps, toute la blogosphère ne parlait que de ça, difficile de le louper ! ).

Déjà, je ne peux que commencer ma chronique en parlant de cette langue, si magnifique. Oser un roman en vers libres, ce n'est pas donné à tout le monde, mais le faire si bien, le réussir avec tant de brio, il n'y a que Clémentine Beauvais pour le faire ! Franchement, j'ai été bluffée de chez bluffée. Incroyable comme elle a su utiliser les mots pour faire de ce roman un petit bijou, un roman original, poétique, étoilé. Vraiment, bluffant de chez bluffant, un vrai régal.
Et le mieux, c'est que ça donne terriblement envie d'écrire en vers ! Je vous jure, passer de ce roman à écrire votre propre roman, c'est se retrouver à écrire avec des rimes sans en avoir conscience...

Je ne suis pas une grande fan de romance. J'apprécie en lire de temps en temps, mais je ne pourrais pas lire que ça, et bien souvent, dans les livres Young Adult, elles ont tendance à m'agacer. Cependant, j'en lis quand même, et, si elles sont bien faites, il n'y a pas de raison que j'y sois réfractaire... Mais j'ai trouvé cette romance particulièrement belle, poétique... Un véritable coup de coeur ! J'ai pris beaucoup de plaisir à la lire, de plus il y a un peu de suspens qui maintient l'intérêt... et la fin m'a tout simplement ravie ! Je ne m'y attendais pas, mais c'était la meilleure fin possible et je crois que j'aurais été déçue sinon...

Les personnages m'ont ravie également. Il y a Tatiana ; je me suis identifiée à elle adolescente, et je l'ai également adorée adulte. Ce personnage est vraiment plus qu'attachant, et, vraiment, je l'ai adorée...
J'avoue, j'ai un peu moins apprécié Etienne, mais il reste un personnage complexe, très touchant et intéressant. Ainsi qu'original. Il est assez différent de ce qu'on peut voir d'habitude, et bien que je n'ai pas trouvé avec lui la même alchimie qu'avec Tatiana, il reste un personnage que j'ai beaucoup apprécié.

Un livre merveilleux, bluffant, surprenant, à l'ambiance si particulière...Magnifique ! Je ne peux que le recommander !

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Arena 13, tome 1

Titre : Arena 13
Tome 1 de la série du même nom
Auteur : Joseph Delaney
Traducteur : Sidonie Van den Dries
Editeur : Bayard
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 378
Résumé :
Les temps sont funestes pour l’humanité, qui a presque disparu de la Terre, vaincue par des machines douées de conscience. Les derniers humains vivent confinés dans le pays de Midgard, entouré par une infranchissable barrière de brouillard. Au-delà, personne ne sait ce qu’est devenu le monde. Dans les arènes de Gindeen, la seule ville du pays, des combats se succèdent toute la journée. Dans l’Arène 13, on mise sur celui qui, le premier, fera couler le sang, on parie sur celui qui trouvera la mort... Un jour, un jeune garçon, Leif, arrive à Gindeen... Son ambition?: combattre dans l’Arène 13 et défier Hob qui terrorise les habitants et vole leurs âmes.

Je connais un peu Joseph Delaney, car j'ai lu une partie de sa série L'épouvanteur, que j'ai adoré. La seule raison pour laquelle je ne l'ai jamais finie, c'est le délai d'attente trop long entre le dernier que j'avais pu me procurer et celui qui suivait. Je n'ai jamais repris cette série, du coup. Je pense m'être arrêtée au huitième ou neuvième tome, d'ailleurs. Enfin, bref, tout ça pour dire que j'apprécie cet auteur, que le résume de ce livre m'a tout de suite tentée, et que, l'ayant vu à la médiathèque, je me suis empressée de le lire. Il s'agit de ma 93eme lecture pour le 4eme Challenge de la Littérature de l'Imaginaire.

J'ai eu un peu de mal, tout d'abord, à me familiariser avec cet univers, mais très vite, j'en ai percé les codes et j'ai totalement été happée par ce monde sombre, sinistre, mystérieux. Il est fascinant à découvrir, complexe et très original. Ce fut un vrai régal de s'y plonger, et j'ai vraiment hâte que vienne la suite pour pouvoir y retourner !

Il est vrai que j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, principalement, comme je l'ai dit, parce que j'ai mis du temps avant de me familiariser avec l'univers. Mais ce problème s'est vite réglé et je me suis plongée dans ce roman qui est très addictif. Les péripéties et rebondissements en tout genre s'enchaînent à un rythme soutenu, de sorte que le lecteur ne se lasse jamais. Un seul petit bémol : par moments, tout semblait un peu trop facile pour Leif, le personnage principal, et certaines choses étaient vraiment assez prévisibles, ce qui gâche un peu le plaisir. C'est dommage, car sans ces deux défauts, il n'y aurait rien eu à redire !

J'ai beaucoup aimé suivre Leif, c'est un garçon attachant et surtout très déterminé, qualité que j'admire. Cependant, bien que très sympathique, ce garçon n'est pas, pour moi, aussi palpitant à découvrir que Kwin. Contrairement au héros, qui reste un héros « typique », naturellement doué, courageux et ainsi de suite ( un peu ennuyeux, donc ), cette jeune fille est un peu torturée, et est déterminée à trouver le moyen d'accomplir son rêve. Je l'ai adorée, tout comme j'ai beaucoup aimé son père, et elle reste pour moi le personnage phare de ce livre.

La plume de l'auteur est agréable à lire, fluide, les pages défilent à tout allure ! L'auteur sait faire monter la tension et le suspens quand il le faut... Tout cela accompagne à merveille le livre, et les émotions de Leif sont parfaitement retranscriptes.

Ce livre fut une bonne découverte, à l'univers entraînant et original, aux personnages plutôt sympathiques ( mais assez ennuyeux pour le protagoniste, heureusement rattrapé par des personnages plus secondaires ). Dommage que j'aie eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, et que l'ensemble semble un peu trop facile pour le héros et prévisible...

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4/5

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mardi 29 novembre 2016

Là où naissent les nuages

Titre : Là où naissent les nuages
Auteur : Annelise Heurtier
Traducteur : /
Editeur : Casterman
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 200
Résumé :
Mon père m'a attrapée par les épaules.
- Viens avec moi. Un voyage humanitaire, c'est le genre d'expérience qui marque une vie entière. 
Putain, il me faisait chier, avec sa Mongolie. Une voix a retenti, une voix de petite fille qui veut plaire à son père qui veut se prouver qu'elle n'est pas si nulle qu'elle ressemble un peu à sa mère un peu un tout petit peu : 
- Pourquoi pas. Je ne pouvais pas y croire. Et pourtant si. C'est moi qui avais parlé.

J'avais eu un coup de coeur pour Le complexe du Papillon, de cette même auteur, et j'avais également eu un gros coup de coeur, il y a quelques années, pour Sweet Sixteen. Aussi, quand j'ai vu ce livre au résumé alléchant, je n'ai pas hésité une seconde et je l'ai emprunté à la médiathèque.

On y découvre le personnage d'Amélia, une adolescente de 16 ans, torturée par ses kilos en trop et un irrésistible besoin de manger. En même temps, elle se sent inférieure à ses parents, si beaux, si accomplis. Elle se pose des questions typiques de l'adolescence... c'est un personnage à laquelle je me suis tout de suite attachée, car elle est très touchante, et émouvante. Son histoire, ses problèmes, ses doutes pourraient être les nôtres et c'est également pour cela que c'est un personnage si efficace.

L'histoire est indiscutablement d'une poésie sans bornes. Emouvante, incroyable, elle intègre de magnifiques descriptions, comme si on y était. La plume de l'auteur est vraiment splendide, magnifique, un véritable vecteur d'émotions et de beauté. C'est un véritable plaisir que de se plonger dans l'histoire et de la suivre avec un style si beau, si sympathique à lire.

De plus, l'intrigue est vraiment prenante, entraînante, on ne s'ennuie pas une seconde. Les thèmes abordés sont importants et traités d'une magnifique manière, poétique et sensible. Le livre se lit vite et il est difficile de s'en détacher. Mon seul regret est d'avoir vu venir la fin, en grande partie, assez tôt, par rapport à la révélation, c'est un peu dommage. Néanmoins, le choix de la fin fait par l'auteur m'a agréablement surprise, suffisamment pour effacer cette non-surprise plus tôt.

Un livre palpitant, poétique, sensible, touchant. Une petite perle à lire dès que possible ! Pour avoir ensuite, un autre regard sur le monde. 


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5/5

Il faut sauver Zoé

Titre : Il faut sauver Zoé
Auteur : Alyson Noël
Traducteur : Laurence Boischot
Editeur : Michel Lafon
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 283
Résumé :
« Ma sœur était le genre de personne pour qui les nuages s’écartent et sur qui le soleil brille en permanence. Alors forcément, vivre à ses côtés, c’était risquer de rester dans l’ombre. »
Écho a connu des jours meilleurs. Ses parents l’ignorent, trop occupés à sombrer dans la dépression, ses amies d’enfance se détournent d’elle, et son entrée au lycée n’annonce aucune embellie.
Mais comment parvenir à exister alors que le souvenir de sa sœur, Zoé, assassinée un an plus tôt, continue de la hanter ?
Quand elle met la main sur le journal intime de sa sœur elle découvre, au fil des pages, les secrets que cette dernière a toujours voulu cacher. Et, entre les lignes, le seul moyen pour Écho de se reconstruire…

J'avais repéré ce livre à  la médiathèque et il m'a tout de suite intéressée. Le résumé m'a un peu rappelé Le ciel est partout, car c'est l'histoire d'une jeune fille qui doit faire le deuil de sa grande soeur, qu'elle admirait beaucoup... Enfin, du coup, je me suis lancée dans ma lecture assez rapidement. J'espérais que malgré tout, l'histoire serait originale...

Malheureusement, cette lecture n'était pas si originale que ça. Tout comme l'héroïne de Le Ciel est Partout, Echo ( soit dit en passant, les noms choisis par l'auteur sont très poétiques et surtout hyper bien choisis ! C'est la petite touche en plus de ce roman ) admire sa soeur, et se sent inférieure par rapport à elle. Des éléments vus et revus dans plusieurs romans. Cependant, j'ai apprécié le fait qu'il n'y a pas non plus une dose énorme de romance, c'était par petites touches seulement. Le manque d'originalité ne lui porte pas non plus énormément préjudice.

La double narration, le fait que l'on découvre l'histoire de Zoé en même temps qu'Echo, ajoute du suspens et donne envie de poursuivre la lecture. Ainsi, ce livre est assez addictif et se lit très vite. Les thèmes abordés sont traités de manière touchante et sensible, et ce livre est tout en délicatesse. Les pages défilent vite et la fin est très bien trouvée, concluant d'une manière touchante ce roman.

La plume de l'auteur, bien qu'agréable à lire et fluide, n'est pas non plus extraordinaire. Malgré tout, elle sait attirer l'attention et les pages se tournent d'autant plus vite que le style est au service de l'intrigue pour faire monter le suspens et la curiosité.

Les personnages sont pour moi le point le plus fort du roman. Echo, la narratrice, m'a vraiment touchée et bouleversée : je l'ai adorée ! Je me suis sentie tout de suite proche d'elle et je me suis un peu identifiée à ce personnage, ce qui est un point que j'apprécie toujours. J'ai également beaucoup aimé découvrir le vrai visage de Zoé, derrière la façade parfaite, bien que j'avoue avoir un peu moins accroché à ce personnage. Les personnages secondaires sont également très travaillés et ça a été un plaisir de les découvrir.

Une bonne lecture touchante avec ce roman qui traite avec sensibilité de thèmes importants. J'ai adoré les personnages, et l'histoire est prenante. La plume, cependant, bien qu'agréable à lire, n'est pas extraordinaire, et j'ai un peu regretté le manque d'originalité de l'intrigue de base... Néanmoins, j'ai quand même passé un bon moment !

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4/5

Abence... désolée !

Je pense que vous avez tous pu constater que je me suis fait quasiment inexistante sur la blogosphère ce mois-ci...
Je m'y attendais un peu, mais je ne pensais pas que cela serait aussi radical...
Ainsi, je n'ai quasiment pas commenté vos blogs, je n'ai presque rien posté, j'ai peu lu également ( mais j'ai quand même plein de chroniques de retard ! ).
Novembre a été un mois très difficile pour moi. Je ne vais pas m'étendre là-dessus, car j'en reparlerai dans mon bilan du mois, mais ça a été vraiment la grosse, grosse galère pendant quasiment tout le mois...
Donc, tout ça pour dire que le blog va reprendre son activité :)

mercredi 16 novembre 2016

Etre une Potterhead

Aujourd'hui, on est le 16 novembre, et qui dit 16 novembre dit... Les Animaux Fantastiques.

J'avais envie de vous faire un article plus blabla qu'une chronique, et je me suis dit que c'était l'occasion rêvée de parler de quelque chose qui me tient à coeur.

Bien sûr, les opinions qui vont être ici exposées n'engagent que moi. Je ne force personne à être de mon avis et je respecte tout à fait celui des autres.

Donc voilà. Des années après la sortie du dernier roman Harry Potter, et 2 ou 3 ans ( je pense ? je n'ai pas vérifié les dates ) après que le dernier film ait fait son apparition en salle, JK Rowling a adopté une politique expansionniste et retourne dans l'univers du sorcier à lunettes.

Personnellement, je me suis toujours vu comme une Potterhead convaincue. J'ai lu tous les romans quand j'avais à peu près 7 ans, d'une traite, et je suis immédiatement tombée sous le charme de cet univers, au point d'en parler tellement que j'en ai dégoûté ma mère ( histoire vraie ! :D ). Ce n'était que la première fois que je dévorais les romans, et elle fut suivie de nombreuses relectures, que j'estime aux environs de 20 par tome, tous en français, sauf la dernière fois où je les ai tous lu en anglais. Je n'ai ensuite jamais cessé de penser à cet univers, me créant des emplois du temps poudlariens, imaginait mes aventures si j'allais à Poudlard. J'ai vu les films, et les ai revu, encore et encore, surtout le 4 et le 7 partie 2 ( même si dans ce dernier, je pleure à chaque fois ). Peut-être pas autant que les livres, quand même, parce que, même s'ils sont vraiment magnifiquement chouettes, pour moi les livres sont ce qui contient le plus de magie.

J'ai également écrit quelques fanfictions Harry Potter, jamais de Dramione mais plus des personnages que j'inventais et qui allaient à Poudlard. J'ai été très active sur Pottermore ( pour ceux que ça intéresse, je suis Serdaigle ! ).
Enfin, bref, je pense que ma qualité de Potterhead n'est plus à démontrer.

Aussi, quand j'ai appris pour Harry Potter and The Cursed Child, je n'ai pas réfléchi et je l'ai acheté ( en anglais, parce que je ne voulais pas attendre et puis c'est toujours bénéfique de lire en anglais ). Et je l'ai lu.
Et là, grosse claque. Mon avis, quand je l'ai posté, était encore un peu flou, mais en y repensant je me suis rendue compte d'à quel point j'avais été déçue. Tout n'était pas tout noir, mais... enfin. J'ai été plus déçue que tout ce que j'aurais pu imaginer.
J'ai cherché sur Internet, et je me suis rendue compte de choses plutôt dérangeantes. Je ne voudrais surtout pas faire de spoilers, mais disons que la quasi-totalité de l'intrigue de ce qu'on nous a vendu comme " Le Huitième Harry Potter " reposait sur quelque chose qui était affirmé comme impossible dans les 7 précédents tomes. De plus, JK Rowling le développait, cette impossibilité, sur Pottermore. Et quelques mois avant la sortie, pouf, supprimé.
En fait, ce HP " 8 " j'aurais pu le lire sur Internet, sur un site de fanfictions lambda.

Il y a eu ça. Il y a eu le fait que Pottermore soit rouvert avec un accès aux maisons d'Ilvermony. Et... j'ai lu l'histoire d'Ilvermony. Et je me suis dit : What the hell ? C'est pas Harry Potter, c'est une fanfic d'Harry Potter...
D'ailleurs, dois-je rappeler que, dans HP 4, la seule école de sorcellerie basée aux USA mentionnée est l'institut des sorcières de Salem ? Je n'ai pas vérifié ( donc il est possible que je me trompe ) mais on en retrouve aucune trace...
Ilvermony, pour moi, c'est plus dans l'esprit Harry Potter. D'ailleurs, pour les Animaux Fantastiques...
Et puis, il y a ces démêlés entre JK Rowling et ces représentants de culture amérindienne qui se plaignent de l'appropriation de leurs mythes sans crédit.

Et là, les Animaux Fantastiques sortent. D'où le déclenchement de toute cette réflexion. En effet, j'ai un ami qui est aussi fan d'Harry Potter et qui est très excité à l'idée de cette sortie... Et à chaque fois il me demande " Tu vas aller le voir, Lilou ? " parce qu'il sait que je suis fan d'HP. Et à chaque fois je lui réponds non, car je n'ai pas du tout envie.
Et son regard incrédule est à l'origine de ce questionnement.

Etre une Potterhead, qu'est-ce que c'est, après tout ? Est-ce avaler tout ce que JK Rowling nous balance ? Est-ce suivre chaque évènement HP avec impatience ?
Parce que, moi, je me détache progressivement de cette machine à fric exploitée au maximum, quitte à en perdre tout le sens initial. C'est mon avis, et je respecte totalement ceux qui ont un point de vue différent.

Est-ce que je ne suis plus une Potterhead, simplement parce que je me déconnecte d'un monde qui devient de plus en plus étendu et de moins en moins fidèle à l'original ? Est-ce que je ne suis plus une Potterhead, parce que je ne suis plus les actions du gourou JK Rowling ?
( Bon, j'y vais peut-être un peu fort, là ).

Pour moi, une ou un Potterhead, c'est quelqu'un qui a été profondément touché par la magie d'Harry Potter, en livre ou en film, et qui ne veut pas quitter cet univers fabuleux, qui pense qu'HP a eu un impact sur sa vie. Que ce soit en avalant ou non les dernières conneries pour rapporter du fric à une auteur.

Et vous, c'est quoi, votre définition du ou de la  Potterhead ? Partagez vos avis en commentaire !

vendredi 11 novembre 2016

Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 3 : La bibliothèque des âmes

Titre : La bibliothèque des âmes
Tome 3 de la série Miss Peregrine et les enfants particuliers
Auteur : Ramson Riggs
Traducteur : Simone Van Den Dries
Editeur : Bayard
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 587
Résumé :
Un garçon aux pouvoirs extraordinaires.
Une armée de monstres redoutables.
Une bataille héroïque pour sauver le monde des particuliers de la tyrannie.
Dans le Londres d’aujourd’hui, Jacob Portman et Emma Bloom se lancent à la recherche de leurs amis enlevés par les Estres. Ils retrouvent leur trace grâce au flair aiguisé d'Addison, l'illustre chien particulier doué de parole.
Bientôt, au bord de la Tamise, ils font la connaissance de Sharon, un géant bourru qui, moyennant une pièce d'or, propose de leur faire traverser le fleuve. Ils rejoignent ainsi l'Arpent du Diable, une boucle temporelle à la réputation effroyable où séjournent les particuliers les moins recommandables, où pirates et malfaiteurs commettent leurs forfaits en toute impunité. Jacob et Emma ne se sont pas trompés : l'ennemi a bien établi son QG dans l'Arpent, derrière les murs d'une forteresse imprenable...

Aaaaaaaaaah enfin ! Depuis le temps que j'attendais de le lire ! Inutile de préciser que, quand je l'ai repéré au CDI, j'ai quasiment sauté dessus :) Miss Peregrine a été une saga coup de coeur et encore maintenant, je me demande pourquoi j'ai mis tant de temps à la lire...
En tout cas, ce troisième tome est ma 93eme lecture pour le 4eme Challenge de la Littérature de l'Imaginaire.

J'ai eu un peu de mal à me remettre dedans au début, parce que l'action débute immédiatement à la fin du second tome que j'ai lu il y a assez longtemps déjà ( je viens de vérifier, environ un an ! ), mais cela n'a pas duré, et j'ai rapidement retrouvé les infos qui me manquaient. L'univers particulier est vraiment fascinant ! Ce dernier tome complète les informations des deux premiers, il se complexifie, on apprend plein de choses ! Vraiment, c'est un univers que j'ai eu du mal à quitter... Je l'ai juste trouvé, une fois de plus, splendide et totalement addictif.

Le roman a une intrigue hautement addictive, impossible de lâcher ce livre à la taille bien conséquente tout de même ! Les nouveaux éléments qu'on apprend, les rebondissements, le rythme assez élevé ( l'action est condensée en deux ou trois jours, puis le dernier chapitre s'étale sur plusieurs semaines ), tout participe à l'addictivité de ce roman, qui n'est pas de tout repos.
Une fois de plus, de magnifiques et étonnantes photos émaillent le texte. C'est un vrai plaisir que de les regarder, de les découvrir, elles sont vraiment splendides et reflètent à la fois l'action et l'atmosphère du texte. Ramson Riggs a réussi quelque chose d'unique et c'est savoureux. Miss Peregine est vraiment une saga originale, étonnante, mais qui vaut vraiment, vraiment le détour.

Le style de l'auteur est toujours aussi plaisant à lire, un vrai régal qui ne fait qu'augmenter l'efficacité de l'intrigue. Fantastique, délicate, légère, subtile, elle reflète parfaitement les émotions de Jacob, et nous fait vivre l'action à ses côtés.

Outre les personnages principaux, que ce troisième tome n'a pas fait évoluer dans mon opinion, on découvre de nouveaux personnages, et en particulier Sharon, un personnage qui a été pour moi un gros coup de coeur. Je l'ai vraiment adoré, et j'ai été triste de le quitter... Bentham m'a aussi convaincue et j'ai beaucoup apprécié la profondeur de ce personnage.

Un troisième tome coup de coeur, à la hauteur des précédents ! Savant cocktail entre émotion, action, et révélations, La bibliothèque des âmes est un final savoureux, aux consonances mythiques et très difficile à lâcher. Si vous n'avez pas encore lu la série, n'hésitez plus !

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mercredi 2 novembre 2016

Bilan du mois d'octobre 2016

Ca y est, les vacances sont déjà finies... Demain, à moi le lycée ! :( ( et l'interro de français... )
Moi d'octobre plutôt paisible, à vrai dire. Rien de nouveau sous le soleil la pluie, à part que j'ai profité à fond de mes vacances...
Aussi, novembre promet d'être chargé, en comparaison, avec la reprise des compets de natation ( yes ! ) et le NaNoWriMo ( je vous avoue que je n'ai toujours pas compris mon impulsion de vouloir le faire... ).
Bon, bah, passons aux lectures !


Les coups de coeur :

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5/5 :

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4/5 :


3/5 :


2/5 :


1/5 :

/

Les livres du mois :

Germinal, La Bête Humaine et The Memory Book...


J'ai eu beaucoup de coups de coeur pendant ce mois ( 5 ! Quand même ! ) Comme je suis curieuse, j'ai été regardé mon bilan d'octobre 2015, et coïncidence, j'avais également eu 5 coups de coeurs... Sur 25 livres.
Oui. 
Bon, ce mois-ci, j'ai lu 13 livres. Un de plus que le mois dernier... En même temps, certains livres étaient assez gros aussi. En tout cas, ça reste un mois toujours assez pauvre niveau quantité, mais plutôt pas mal niveau qualité ! ;)

Sur ce, je vous souhaite une bonne rentrée ( à ceux qui ont eu la chance d'avoir des vacances... ) et un bon mois de NaNo novembre !