dimanche 30 avril 2017

Illuminae, tome 1 : Dossier Alexander

Titre : Dossier Alexander
Tome 1 de la série Illuminae
Auteurs : Amie Kaufman et Jay Kristoff
Traducteur : Corinne Daniellot
Editeur : Casterman
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 607
Résumé :
Ce matin de 2575, lorsque Kady quitte Ezra, elle croit avoir vécu le pire moment de sa vie. L’après-midi, sa planète est attaquée par une entreprise interstellaire sans foi ni loi — BeiTech. Obligée de fuir, Kady embarque sur le vaisseau Hypatia, Ezra sur l’Alexander. Très vite, Kady soupçonne les autorités de leur cacher la vérité. Avec l’aide d’Ezra, elle pirate le réseau informatique de leur flotte, accédant ainsi à des données confidentielles qui mettent en cause leur propre état-major. Alors qu’ils sont toujours traqués par BeiTech, l’Intelligence Artificielle censée les protéger se met à agir d’une façon étrange...

J'avais vu passer, de loin, ce livre sur plusieurs blogs, et j'avais soigneusement noté le titre dans un coin de ma tête. Aussi, quand je l'ai vu au CDI, je n'ai pas hésité une seule seconde à l'emprunter puis à le lire, très curieuse de voir ce que ça pouvait donner...

Immédiatement, j'ai été saisie par le format proposé ici. C'est clairement très, très original, et du coup, ce roman ne ressemble à aucun autre. Vraiment, j'ai été tout simplement bluffée par le dynamisme, l'originalité, la variété des supports proposés... le tout rend la lecture vraiment palpitante, pas du tout monotone, intéressante... j'ai tout simplement adoré. Le livre en lui-même, avec le graphisme et la mise en page, et de plus très, très beau, ce qui est un plus non négligeable. Tout simplement, un régal. Et le style convient à merveille. Quand on se retrouve face à des retranscriptions de dialogues, c'est juste criant de vérité, plus vrai que nature. Quand on a des analyses de caméras par un personnage anonyme, et qu'il décrit avec cette magnifique ironie, c'est juste parfait. Quand ce sont des rapports, on les croirait plus vrai que nature. Quand c'est AIDAN, ou d'autres personnages qui parlent, la poésie s'invite et bouleverse tout. La plume est superbe, un véritable petit bijou.

L'intrigue est passionnante. Dès les premières pages, on se retrouve pris dedans, et alors... difficile de s'arrêter. On est toujours tenu en haleine, et ce pendant plus de 600 pages : belle performance ! En effet, avec de gros pavés comme celui-ci, le risque d'ennuyer le lecteur est plus important qu'avec un livre plus petit... mais avec le format dynamique et une intrigue menée avec brio, d'une main de maître, les pages défilent sans qu'on s'en rende compte. Même la romance a été, je trouve, bien menée et ne m'a pas agacée ; au contraire, elle ajoute un petit plus à l'histoire déjà pleine de rebondissements, haletante. Jusqu'au bout, les auteurs nous mènent en bateau, c'est surprenant, c'est passionnant, c'est magnifique... bref, un plaisir.

L'univers décrit est un peu plus classique que la mise en page. Je craignais un manque d'originalité sur ce point-là, sur le point de départ de l'intrigue ( planète attaquée par une multinationale dans un univers où les humains ont colonisé des tonnes de planètes... ) car j'ai déjà lu plusieurs romans de ce type. Mais l'intrigue est tellement originale, menée en huis-clos, que finalement l'attaque initiale n'est que le lancement, et pas une seule fois je n'ai eu une impression de déjà-vu. Pour le côté univers, course-poursuite, ce côté classique est totalement effacé par l'originalité de la mise en page : pour moi, c'est très réussi !

Les personnages principaux sont plutôt attachants, même si ce ne sont pas les personnages les plus attachants et les plus creusés que j'aie jamais croisé. Cependant, ils sont pleins de ressources ( surtout Kady ), ils sont dynamiques, attachants, ils ont beaucoup de qualités ( c'est surtout le point-là, très mineur, qui m'a gênée : ils pouvaient passer pour légèrement clichés, parfois, mais ça reste très mineur ). Par contre, les personnages principaux sont à mon avis proportionnellement beaucoup, beaucoup plus creusés ( proportionnellement à leur temps d'apparition ) et ils sont aussi très, très attachants. Très réussis, eux, du coup.

Un petit bijou, servi par une intrigue menée d'une main de maître, d'un graphisme qui ne ressemble à aucun autre et à une plume incroyable, authentique mais aussi poétique quand il le fallait. Il est passé pas loin du coup de coeur, je vous l'avoue ! En tout cas, il est à lire de toute urgence.

Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"
5/5

samedi 29 avril 2017

Stone Rider, tome 1

Titre : Stone Rider
Tome 1
Auteur : David Hofmeyr
Traducteur : Alice Marchand
Editeur : Gallimard Jeunesse
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 309
Résumé :
 Adam Stone veut la liberté et la paix. Il veut une chance de s'échapper de Blackwater, la ville désertique dans laquelle il a grandi. Mais, plus que tout, il veut la belle Sadie Blood.
Aux côtés de Sadie et Kane - un Pilote inquiétant -, Adam se lance dans le circuit de Blackwater, une course à moto brutale qui les mettra tous à l'épreuve, corps et âme.
La récompense ? Un aller simple pour la Base, promesse d'un paradis. Et pour cette chance d'une nouvelle vie, Adam est prêt à tout risquer... 

Un roman qui m'a immédiatement tentée, autant à cause du titre que du résumé, et aussi, dans une moindre mesure, de la couverture. Je l'ai donc immédiatement emprunté à la médiathèque et n'ai pas trop tardé à le commencer !

J'ai vraiment adoré l'univers qui y est développé. Il fait penser en quelque sorte à un mix de pleins de tendances dans la science-fiction, mais en même temps ça reste frais, original et j'ai totalement adhéré. J'ai pris énormément de plaisir à découvrir cet univers, j'ai adoré tenter de percer ses mystères, et j'ai vraiment hâte de dénicher le tome 2 pour y remettre le nez, surtout que pleins de points demeurent encore vagues et que c'est juste ultra intriguant !

Côté intrigue, ce livre est vraiment très, très, addictif. Vraiment, une fois qu'on commence, impossible de s'en décrocher. Les péripéties s'enchaînent, les unes après les autres, on a beaucoup de tension, de mystères, de retournements de situations... j'ai été quasiment toujours surprise par les révélations ou les événements inattendus, à une ou deux exceptions où j'avais vu venir... j'ai pris énormément de plaisir à me laisser guider là où l'auteur voulait que je me rende, j'ai totalement adhéré à cette intrigue dynamique, où il est impossible de s'ennuyer. De plus, action ne veut pas dire dénué de réflexion, on est vraiment sur un livre qui allie efficacement les deux, pour notre plus grand plaisir !

Du côté de la plume de l'auteur, celle-ci est vraiment fluide, agréable à lire. L'intérêt de l'intrigue ne peut qu'être renforcé, étant portée par une telle plume, qui reflète parfaitement les émotions des personnages, augmente la tension au bon moment... néanmoins, je ne l'ai pas trouvée non plus excessivement riche...

Pour les personnages, on se retrouve face à des personnages atypiques, mais richement développés et illustrés. On s'attache vraiment à eux, on souffre avec eux, on les suit, souffle haletant... Je les ai tous adorés, je les ai trouvés profonds, intéressants à découvrir, pas du tout clichés... En résumé, des personnages originaux et bien construits, comme on les aime...

Une dystopie qui vaut vraiment le coup d'oeil, originale, addictive, avec des personnages pas du tout clichés et une écriture fluide... A ne pas manquer !

Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"
5/5

mercredi 26 avril 2017

Si tu m'entends

Titre : Si tu m'entends
Auteur : Sharon Dogar
Traducteur : Hélène Collon
Editeur : Albin Michel
Collection Wiz
Nombre de pages : 358
Résumé :
Si tu m'entends, tu sauras ce qui s'est passé l'été dernier.
Si tu m'entends, tu découvriras que quelqu'un m'aimait.
Si tu m'entends, tu pourras raconter pourquoi je suis là, inanimée.
Si tu m'entends, je pourrais enfin m'en aller.

Le résumé énigmatique et intéressant m'a tout de suite tentée, et je l'ai emprunté à la médiathèque sans trop me poser de questions. Je l'ai ensuite commencé, juste avant la rentrée, dans l'espoir que cela me distrairait.

Au début, je ne sais pas trop pourquoi, avant qu'on est le prénom de Hal et les premiers pronoms, je pensais que le héros était une fille. Tout simplement parce que j'ai déjà lu pas mal de romans racontant l'histoire d'une fille qui perd sa soeur, dont la soeur disparaît... Le résumé était tellement énigmatique que je ne m'étais pas rendue compte que c'était une histoire de ce type, ce qui m'a un peu ennuyée parce que je n'avais pas envie d'une énième redite. Et le fait que le héros soit un garçon n'a finalement pas changé grand chose. J'avais l'impression d'avoir été un peu trompée sur l'histoire ( le problème des résumés très, très vagues ) et du coup, pendant les deux tiers du roman, je me suis ennuyée, je n'arrivais pas à rentrer dedans. J'ai néanmoins persisté parce que je voulais vraiment voir s'il était si terrible que ça. Je ne voulais vraiment pas l'abandonner juste parce que j'avais lu, avant, d'autres livres semblables. Et j'ai bien fait : parce que, durant la lecture du dernier tiers, j'ai finalement accroché. L'histoire n'est pas originale, pas plus que ça, mais ce dernier tiers est vraiment efficace, tout le suspens patiemment construit durant le livre, s'exprime enfin, on attend la révélation... et c'est prenant ! Enfin, j'ai envie de dire. Pourtant, quand je repense au résumé et à ma lecture, je me dis que je m'attendais à une histoire, une explication bien plus excitante que cela : nouvelle raison d'être déçue.

La plume est plutôt fluide, mais pas extraordinaire non plus. Pas de défauts majeurs mais en même temps, elle ne paraît pas exceptionnelle, pas aussi poétique que je ne l'aurais voulu pour un tel récit. Bref, vous l'aurez compris, encore une fois j'ai été un peu déçue, même si elle est correcte, j'aurais apprécié une plume un tantinet plus poétique, même si elle devait perdre en fluidité.

Les personnages ont quand même de la profondeur, mais impossible de m'y attacher. Vraiment. Je ressentais une véritable distance entre eux et moi, je ne me sentais pas impliquée, pas concernée par leurs problèmes, ce qui, vous l'avouerez, est plutôt problématique ici. Je ne pouvais pas m'attacher à eux, ils étaient creusés et bien développés mais en même temps ils manquaient tous de cette subtile touche en plus qui fait que les personnages semblent prendre vie, et qui leur donne une épaisseur en plus. Encore une fois, dommage...

Vous l'aurez compris, je n'ai pas accroché à cette lecture, peut-être aussi parce que j'avais déjà lu pas mal de livres de ce genre et que je n'étais pas d'humeur... je pense que d'autres décèleront peut-être un véritable potentiel à ce roman, moi, ça n'a pas été le cas, même si je le regrette !

 Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"
2/5

dimanche 23 avril 2017

La controverse de Valladolid

Résultat de recherche d'images pour "la controverse de valladolid"Titre : La controverse de Valladolid
Auteur : Jean-Claude Carrière
Traducteur : /
Editeur : Flammarion
Collection Etonnants Classiques
Nombre de pages : 104
Résumé :
En 1550, une question agite la chrétienté : qui sont les Indiens ? Une catégorie d'êtres inférieurs qu'il faut soumettre et convertir ? Ou des hommes, libres et égaux ?
Un légat envoyé par le pape doit en décider. Pour l'aider, deux religieux espagnols. Tout oppose Ginès de Sépulvéda, fin lettré, rompu à l'art de la polémique, et Bartolomé de Las Casas, prêtre et homme de terrain ayant vécu de nombreuses années dans le Nouveau Monde. Le premier défend la guerre et son cortège d'atrocités au nom de Dieu. Le second lutte contre l'esclavage des Indiens. Un face à face dramatique dont l'écho retentit encore. 

J'avoue, je n'avais pas du tout, mais alors pas du tout envie de lire ce livre. Mais... il est marqué sur mon programme pour le bac de français, or j'ai un oral blanc la semaine prochaine, il me paraissait donc important de le lire. Ce que j'ai fini par faire.

Je ne m'attendais pas à ce que ce soit du théâtre, ce qui m'a agréablement surprise, car le format est à mon sens beaucoup plus digeste, surtout pour ce type de sujets. Ainsi, la lecture en a été plus rapide, plus agréable. Elle est vite passée, en fait, et franchement, j'ai trouvé cela plus agréable que ce à quoi je m'attendais.

Je ne connaissais pas du tout Jean-Claude Carrière, l'auteur. Néanmoins, les personnages ( qui sont réels - il faut savoir que les événements de ce livre ont réellement eu lieu ), enfin, un des personnages ne m'était pas inconnu... en effet, Bartolomé de Las Casas est un nom que j'avais déjà rencontré dans une lecture... Montaigne, dans ses Essais, y fait référence et s'appuie sur un de ces livres ( oui, j'ai lu les Essais de Montaigne, mais je ne l'ai pas chroniqué durant les dernières vacances, pour plusieurs raisons : la première est que je ne les ai pas lu en entier - je n'ai lu que le chapitre 31 du livre I et le chapitre 6 du livre III, qui concernent justement les Indiens d'Amérique, et la seconde est que je ne me voyais pas du tout commenter ce type de textes... ). Enfin, bref, j'ai été ravie de le retrouver dans ce contexte, et j'ai appris beaucoup de choses. Cette pièce est très instructive, en faisant réfléchir ; finalement, je ne comprends pas pourquoi je ne voulais pas tellement la lire. L'auteur arrive à rendre le tout dynamique et intéressant, à capter l'intérêt du lecteur/spectateur, et ce n'était pas gagné...
La fin crée un effet de surprise, et est un retournement de situation tout juste incroyable, j'ai vraiment été bluffée, et j'ai adoré ce côté ironique que l'auteur lui donne.

La plume est fine et acérée ; les paroles des personnages paraissent résonner dans l'esprit du lecteur ; le vocabulaire est fluide, l'expression aisée, et on a vraiment l'impression d'être face à des locuteurs du 16eme siècle...

Au final, une lecture qui me rebutait quelque peu mais qui finalement a été plutôt plaisante ; instructive, dynamique, avec une fin que j'ai adorée... un petit livre que finalement, je vais recommander !

Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"
4/5

samedi 22 avril 2017

Eternels, tome 1 : Evermore

Titre : Evermore
Tome 1 de la série Eternels
Auteur : Alyson Noël
Traducteurs : Laurence Boischot et Sylvie Cohen
Editeur : Michel Lafon
Collection Poche
Nombre de pages : 353
Résumé :
Avant l’accident, Ever Boom était une adolescente comme les autres. Elle a perdu toute sa famille dans cet épisode tragique, et reçoit soudain un terrible don : celui de lire dans les pensées des gens, de voir leur aura et de connaître leur vie en les touchant. Elle se renferme alors sur elle-même et évite le contact. Les élèves du lycée la regardent comme une bizarrerie, la pointent du doigt… jusqu’au jour où elle rencontre Damen Auguste. Damen est mystérieux, plein de charme et terriblement beau. Toutes les filles du lycée se le disputent mais c’est à Ever qu’il s’intéresse. Or c’est le seul être dont elle ne peut pas découvrir les pensées. Et personne ne sait réellement qui il est ni d’où il vient. La seule chose dont Ever est sûre, c’est qu’elle est profondément et irrémédiablement amoureuse de lui. 

J'avais déjà découvert l'auteur avec Il faut sauver Zoé, un roman qui m'avait plutôt plu. J'avais également vaguement entendu parler de cette série, qui l'a fait connaître il me semble, et quand j'ai vu les six premiers tomes à la médiathèque, je me suis dit " pourquoi pas ? ". Après la lecture bouleversante et vachement intense de Si c'est un homme, je me suis dit que cette lecture me paraissait idéale pour me changer les idées ( et passer d'un registre à un autre ! ).

Dans Il faut sauver Zoé, j'avais trouvé la plume de l'auteur fluide et agréable à lire, mais sans plus. Elle n'était clairement pas exceptionnelle, et c'est toujours le cas ici. Elle ne m'a pas posé spécialement de problèmes, mais en même temps elle ne brille pas par la richesse du vocabulaire. Cela dit, ce livre se lit extrêmement vite malgré ses 360 pages, et c'est en partie dû à cette plume.

J'ai donc très vite lu ce livre. Il y a vraiment un côté addictif à ce roman. Les pages se tournent vite, les événements s'enchaînent rapidement et nous gardent captivés. Dans l'ensemble, c'est donc une lecture addictive, fraîche et légère. L'univers est dans l'ensemble bien construit, ça tient la route, et les révélations de la fin m'ont satisfaite.
Je craignais un copier-coller de Twilight, et pendant une bonne partie du roman, j'ai vraiment craint cette issue. Si les révélations de la fin permettent de s'en éloigner légèrement, les ressemblances m'ont paru multiples et m'ont vraiment gênées.
Et puis, on ne va pas se cacher. Ce livre, c'est BOURRE de clichés. Mais vraiment. Ca en dégouline, et vous savez à quel point je déteste ça. Il y a aussi quelques invraisemblances qui m'ont gênées tout autant.
Quelques exemples : des élèves qui sèchent le lycée à répétition sans avoir aucun ennui, la fille qui se fait embêter par les populaires...

Les personnages m'ont paru également très cliché. Ever est très cliché, tout comme Damen, Haven, Stacia... enfin bref, j'ai trouvé cela très cliché, il n'y a pas un personnage qui sorte vraiment de l'ordinaire, à part peut-être Miles ( et encore... ), ce qui fait que je les ai regardé avec pas mal de détachement pendant tout le livre. Impossible de m'y attacher...

Une lecture assez mitigée, il y a du bon et du moins bon : le côté copier-coller de Twilight existe, à mon sens, même s'il est moins poussé que ce que je craignais, l'abondance de clichés m'a fait hausser les sourcils et hurler de rire à certains moments de ma lecture, mais le tout est addictif et se lit assez vite. Comme j'ai les 6 premiers tomes en ma possession, je compte quand même lire au moins le second, dans l'espoir que cela s'améliore...

Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"
3/5

vendredi 21 avril 2017

Si c'est un homme

Titre : Si c'est un homme
Auteur : Primo Levi
Traducteur : Martine Schruoffeneger
Editeur : Pocket
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 315
Résumé :
Si c'est un homme est le témoignage, le récit d'une année passée dans le camp de concentration d'Auschwitz par Primo Levi. Le récit de Primo Levi raconte la déportation à Auschwitz depuis son arrestation le 13 Décembre 1943 à la libération du camp par l'Armée Rouge en Janvier 1945.

Ce livre figure sur ma liste de " lectures personnelles " que je suis censée présenter au bac de français : à l'oral, pendant l'entretien, l'examinateur pourrait me poser des questions dessus.
La prof nous en avait rapidement parlé, et, franchement, même si je n'avais pas dû le lire pour le bac, j'aurais fini par le lire, tôt ou tard.
Je l'ai lu.

Pour moi, une fois la dernière page du livre tournée, c'est très clair : il existe un avant et un après lecture de ce livre; Tout simplement. C'est une de ces lectures qui vous marquent au fer rouge.

Impossible de m'arrêter. Ce livre a été lu en moins d'une après-midi, une après-midi au cours de laquelle j'ai plongé en enfer. Comment est-il possible de faire subir cela à des êtres humains ?

J'ai beaucoup lu sur la Seconde Guerre Mondiale et les camps de concentration : romans, romans inspirés de faits réels, autobiographies... mais jamais témoignage ne m'a paru aussi poignant, aussi prenant, aussi bouleversant, aussi intense que chez Primo Levi.

Primo Levi ne fait pas que décrire l'enfer. Ne fait pas que décrire son calvaire. Il s'interroge, trouve des réponses sur ce qu'il s'appelle l'humanité. Apporte ses conclusions. C'est peut-être cela qui fait la différence. En tout cas, cela ne peut pas ne pas nourrir une réflexion chez son lecteur.

Au cours de cet après-midi, j'ai été transportée hors du temps. Certaines descriptions sont tout simplement insoutenables, dans le sens où on réalise pleinement, amplement, l'horreur à laquelle il a été confronté.

Cette lecture m'a émue, m'a touché, m'a bouleversée, m'a choquée, et bien plus encore. L'effet produit par ce livre est juste indescriptible, et c'est pour cela que ma chronique ne ressemble pas à celles que je fais d'habitude.

J'ai énormément pleuré, tout au long du livre. Le choc émotionnel, l'intensité, étaient trop forts.

Si c'est un homme, c'est un concentré d'humanité, c'est un des livres les plus bouleversants, les plus puissants que j'ai jamais lu.

Il y a beaucoup de chapitres qui se détachent du lot, mais il y en a un que je retiendrai tout particulièrement et qui me paraît sublime. C'est le chapitre Le chant d'Ulysse, où Primo essaie d'apprendre l'italien à un français, Jean, en lui récitant des fragments de la Divine Comédie de Dante. Ce chapitre m'a juste éblouie, et jamais je ne l'oublierai.

Une chronique qui n'en est pas vraiment une, mais ce livre est trop différent pour que j'y applique mes critères habituels et surtout, je n'arrive pas à mettre en ordre mes émotions pour vous proposer autre chose que des fragments épars, veuillez m'en excuser. 
Pour moi, ce livre doit être lu par toute personne, dès qu'elle se sent prête. C'est essentiel.

Résultat de recherche d'images pour "coup de coeur"

jeudi 20 avril 2017

U4 : Contagion

Titre : Contagion
Cinquième livre que je lis dans la série U4
Auteurs : Collectif ( dont Vincent Villeminot, Carole Trébor, Florence Hinckel et Yves Grevet )
Traducteur : /
Editeurs : Nathan et Syros
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 446
Résumé :
Le virus U4 a décimé 90% de la population mondiale, n'épargnant que les adolescents entre 15 et 18 ans et de rares adultes. Jules, Koridwen, Stéphane et Yannis font partie des survivants. Mais ils ne sont pas les seuls...
" Je m'appelle Séverine, le monde est ravagé et je crois que je suis enceinte. Je m'appelle Philippe, moi, président de la République française, je n'ai pas pu sauver ma propre famille. Je m'appelle Nicolas, je suis bloqué en Espagne avec mes potes : tout le pays est mort sauf nous, touristes français. Je m'appelle François, c'est de la folie mais par amour, je suis prêt à redevenir un hors-la-loi. Je m'appelle Koridwen, j'ai l'impression d'avoir déjà vécu ça... "

AYYYYYYEEEE j'ai rattrapé mes chroniques de retard !! J'ai commencé les vacances avec au moins 5 chroniques de retard et je viens seulement de rattraper tout ça ( je vais être à jour trois jours... parce qu'après c'est la rentrée... mais tant pis ). Ca fait du bien !
Bon, bref, passons aux choses sérieuses. J'avais repéré ce nouveau U4 sur quelques blogs et j'avais plutôt envie de le lire. Aussi, dès que je l'ai vu à la médiathèque, je n'ai pas hésité une seconde et me suis empressée de le prendre... Avant de le lire, le plus vite possible.

J'ai adoré replonger dans le fascinant univers de U4. A travers toutes ces nouvelles, ce recueil nous permet une vision complète du monde transformé par le virus, on a donc d'autres points de vue que ceux d'adolescents français : des tribus amazoniennes, une adolescente aux Etats-Unis, des militaires, des scientifiques... ce tour d'horizon permet d'élargir les barrières et d'en apprendre plus sur le monde profondément transformé. J'ai adoré cette façon d'approfondir l'univers, que je trouve géniale, et je ne regrette pas le moins du monde d'avoir lu ce cinquième "tome". C'est un ajout non négligeable qui permet d'étoffer un peu tout ça, et ça fait toujours plaisir !

La diversité des nouvelles permet de garder un certain rythme et de ne pas s'ennuyer. J'ai également apprécié les deux bandes dessinées qui ont été intégrées, cela permet de rompre la monotonie... j'ai passé un très bon moment avec ce livre, et les nouvelles riches en action et en révélations sur l'univers de U4 ont fait que je ne me suis pas ennuyée un seul instant ! On découvre des personnages secondaires, ou de nouveaux personnages, on passe en une vingtaine de pages à des ambiances totalement différentes, des personnages complètement différents, des histoires complètement différentes. Un vrai régal !

En conclusion, un recueil qui prolonge efficacement l'univers de la série U4, sans provoquer l'ennui ou la monotonie, et qui comble idéalement le besoin de détails. Même s'il peut être lu avant ou pendant la lecture des autres, je conseille tout de même de le lire en dernier, car, à cause des spoilers ( qui sont signalés ), on se priverait d'une partie de ce recueil, ce qui serait dommage !

Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"
5/5

mercredi 19 avril 2017

La Liste

Titre : La Liste
Auteur : Siobhan Vivian
Traducteur : Anne Delcourt
Editeur : Nathan
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 406
Résumé :
La liste nomme 8 filles chaque année
Les 4 plus belles et les 4 plus laides du lycée
Et si votre nom s'y trouvait ?
Une tradition odieuse sévit au lycée de Mount Washington : tous les ans, une semaine avant le bal de début d'année, une liste est placardée dans les couloirs. Personne ne sait qui établit cette liste. Et personne n'a jamais réussi à empêcher qu'elle soit publiée. Invariablement, chaque année, la plus belle et la plus laide des troisièmes, des secondes, des premières et des terminales sont désignées. 8 filles en tout. 8 filles qui se retrouvent sous les projecteurs impitoyables du lycée. 8 filles qui vont voir leur vie brusquement changer … pour le meilleur ou pour le pire ?

Cette lecture est en fait une relecture ; en effet, j'avais lu ce roman il y a très, très longtemps ( avant l'ouverture du blog ), mais là, en passant devant à la médiathèque, j'ai eu envie de le relire. Je me souvenais grosso modo de l'intrigue, de la fin, mais ça ne m'a pas particulièrement gênée : au contraire, j'avais vraiment hâte de le relire.

La plume de l'auteur est agréable à lire, très fluide. Le roman, malgré son épaisseur déjà assez conséquente, se lit très vite. C'est une lecture fraîche, reposante, même si elle ne bannit pas le questionnement de fond, c'est à dire une recherche légèrement philosophique sur le monde du lycée ou sur la beauté en général. C'est également pour cela que c'est une lecture intéressante : elle est fraîche, légère, sans perdre en profondeur.

L'idée de base est très intéressante et permet un questionnement intéressant. De plus, les huit points de vue s'enchaînent en gardant une certaine dynamique, une fraîcheur intéressante. Pour ma part, je n'ai eu aucun mal à différencier les 8 filles et me concentrer dessus. De plus, même en connaissant la fin, le tout reste vraiment addictif, on a envie de savoir la suite...
Cependant, j'ai rencontré un petit problème. Bien sûr, le questionnement qu'apporte l'auteur et très intéressant et ses conclusions sont pour censées et intéressantes, néanmoins j'ai trouvé la fin bâclée et ruinant un peu tout. Comme si l'auteur en avait subitement eu marre d'écrire ce roman et s'était dit " bon, et bien je vais terminer ça comme ça". En général j'apprécie les fins ouvertes mais là, j'ai trouvé cela peu justifié... Néanmoins, tout n'est pas noir, certains éléments de la fin m'ont ravie ( par rapport à Danielle, Candace, Bridget ( dans ce cas c'est pas ravie, mais bon voilà, j'ai trouvé ça intéressant ) et Abby ).

Concernant les personnages, j'avais envie de vous en parler séparément, ce que je fais donc.
Margo : J'ai trouvé ce personnage un peu cliché, manquant de profondeur. Elle n'apportait pas vraiment à l'histoire et restait peu marquante. J'ai trouvé cela dommage que l'auteur ne creuse pas plus sa relation avec Jennifer et ne la caractérise pas un peu mieux...
Sarah : Ce personnage m'a paru déjà plus intéressant, de par sa réaction, sa situation d'isolement... j'ai trouvé sa réaction intéressante à explorer et j'ai aimé explorer les méandres de son caractère, découvrir une fille souffrant d'un cruel manque de confiance en elle...
Lauren : J'ai pu me sentir proche de cette fille par certains aspects ( la lecture, le côté timide et pas sûre d'elle ) mais je l'ai trouvée tout de même très plate, peu creusée, tout comme Margo. Encore une fois, c'est dommage, car il y a un vrai potentiel.
Candace : j'ai trouvé ce personnage beaucoup plus creusé et intéressant, il y a une véritable profondeur même si elle n'est pas explorée au maximum. J'ai beaucoup aimé la fin en ce qui la concerne, et j'ai trouvé que c'était un des personnages les mieux réussis.
Abby : encore une fois, j'ai trouvé le personnage très peu creusé et très, très cliché. J'en profite pour parler d'un personnage secondaire qui lui est très lié, sa soeur Fern. J'ai trouvé le développement de ces deux soeurs très clichés. Non, être belle n'implique pas être stupide, et être intelligente ne rime pas avec être moche. Alors, même si je me suis un peu retrouvée en Fern, j'ai trouvé cela peu malin de stigmatiser ainsi, surtout en creusant si peu le personnage d'Abby, superficiel et cliché.
Jennifer : ce personnage est un des plus complexes et m'a plutôt plu, même si à la fin elle se révèle absolument infecte ( ses commentaires sur les autres sont odieux... ). Néanmoins l'auteur explore plutôt bien les méandres de sa personnalité, ce qu'elle n'a pas forcément fait avec les autres. Elle nuance le tableau, et c'est très intéressant.
Bridget : il s'agit de mon 2eme personnage préféré. Je l'ai adorée. Pourquoi ? Parce qu'elle est fragile, parce qu'elle souffre, qu'elle est plus développée que la majorité des autres personnages... Son anorexie la rend touchante et fragile,et je l'ai tout simplement adorée...
Danielle : certes, la raison qui fait que Danielle est mon personnage préféré tient au fait que c'est une nageuse, comme moi, et que cela a immédiatement instauré une proximité. Néanmoins, je l'ai trouvée assez complexe, et surtout, il y a un lien supplémentaire entre elle et moi. Pour ceux qui n'ont pas lu le livre, elle fait partie des " moches " et est surnommée sur la liste " Dan the Man ". Et il y a une citation qui m'a captivée : " Mais Danielle a tout ce qui est censé distinguer globalement une fille d'un garçon : des seins, des cheveux longs". Or, moi aussi, j'ai été déjà plusieurs fois insultée par des garçons de mon groupe d'entraînement ( non, je suis pas du tout en train de raconter ma vie ) me disant que je ressemblais pas à une fille et j'ai pensé exactement ça. Et ça a contribué à créer un lien.

Une relecture que j'attendais tout particulièrement, et j'ai retrouvé ce livre avec plaisir. Malgré la fin bâclée et quelques soucis du côté de certains personnages, cela reste une bonne lecture, que je recommande tout de même.

Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"Résultat de recherche d'images pour "image petite étoile colorée jaune"
4/5

mardi 18 avril 2017

La Curée

Résultat de recherche d'images pour "la curée folio"Titre : La Curée
Deuxième roman du cycle des Rougon-Macquart
Auteur : Emile Zola ( veuillez applaudir, s'il vous plait )
Traducteur : /
Editeur : Folio
Collection Classiques Plus
Nombre de pages : 360 ( sans les dossiers )
Résumé :
A la fin d'une chasse, pendant la curée, les chiens dévorent les entrailles de la bête tuée. Pour le jeune Zola qui déteste son époque, c'est le coeur de Paris, entaillé par les larges avenues de Napoléon III, que des spéculateurs véreux s'arrachent. Ce deuxième volume des Rougon-Macquart, histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire, est l'un des plus violents. Zola ne pardonne pas ces fortunes rapides qui inondent les allées du Bois d'attelages élégants, de toilettes de Worms et de bijoux éclatants. Aristide Saccard a réussi. Mais tout s'est dénaturé autour de lui. On accusa Zola d'obscénité. Il répliqua « Une société n'est forte que lorsqu'elle met la vérité sous la grande lumière du soleil. »

Et c'est... Mais c'est... le grand retour d'Emile Zola !!!! Un retour en force comme vous allez bientôt le voir x) En effet, en allant à la médiathèque, j'ai décidé de faire un ravitaillement en Zola et j'ai pris 5 romans de lui, dont celui-ci. J'ignore si j'aurai le temps de tous les lire, mais en tout cas celui-ci était celui qui me tentait le plus. 

J'ai retrouvé avec grand plaisir l'inimitable style de Zola, ses descriptions savoureuses sans être assommantes comme celles de Balzac, n'en déplaise à ma prof de français ( oui, bon, je sais, les descriptions de Balzac sont d'une richesse... mais celles de Zola sont mieux, et moins ennuyantes en plus ! Cette plume acérée, si puissante, si pleine d'émotions. Voilà un des ingrédients qui font tout le sel d'un roman de Zola, et franchement, ça vaut le coup d'oeil !

Loin des milieux misérables dépeints lors de mes dernières lectures de Zola, on retrouve la haute société, cette société qui s'enrichit grâce à la spéculation... j'ai retrouvé plusieurs lieux explorés dans Nana, mon premier Zola, l'univers de ces femmes entretenues qui apparaît à plusieurs reprises dans le roman. Encore une fois, j'ai pris plaisir à me plonger dans cette seconde moitié de 19eme siècle, au début du Second Empire, et j'ai découvert les méandres d'un monde pas très éloigné du nôtre, un monde de profit sauvage, de magouilles en tout genre, et où la différence la plus notable avec le nôtre est l'absence d'Internet. La diversité des narrateurs ( soit omniscient, soit interne : dans ce cas, les personnages se faisant narrateur sont diversifiés et apportent un véritable souffle au roman ). Le tout est véritablement passionnant : je ne m'attendais pas à une intrigue de ce genre, mais c'est efficace. L'histoire m'a saisi aux tripes, m'a fait pleuré, m'a fait me ronger les ongles nerveusement en me demandant comment tout cela allait se finir... Un véritable maëlstrom d'émotions contraires qui m'ont emportée pour mon plus grand plaisir. Au final, un roman une fois de plus passionnant et très instructif.

Les personnages sont très creusés, d'une finesse psychologique hallucinante. Un personnage, cependant, m'a vraiment marquée, touchée, émue. Il s'agit de Renée. Certes, elle a énormément de défauts, mais qui n'en a pas ? Certes, elle fait des choses qui ne sont pas bien au regard de la moral... mais surtout, elle est perdue, elle est seule, elle souffre, elle cherche un sens à sa vie et n'en trouve pas;.. elle se pose des questions que je me pose, et ça a immédiatement créé un lien. Tout le reste nous opposait, mais il y avait ce lien entre nous, et c'était juste tellement... intense. Les autres personnages sont aussi très intéressants, mais... Renée avait quelque chose en plus, et je suis juste hyper admirative de Zola, Zola qui à plus d'un siècle de distance crée un personnage qui se pose les mêmes questions que moi... Cela ne peut que confirmer la place de Zola dans mon coeur.

Jusqu'à présent, lorsqu'on me demandait quel était mon préféré parmi tous les Zola, j'en citais 5. Maintenant, même si c'est à un poil près, même si les autres restent de véritables pépites, je dirai La Curée. Ce roman a quelque chose en plus, quelque chose qui m'a bouleversée et je ne suis pas prête d'oublier cette lecture.

Résultat de recherche d'images pour "coup de coeur"