dimanche 31 juillet 2016

L'élue

Titre : L'élue
Auteur : Lois Lowry
Traducteur : Bee Formentelli
Editeur : Gallimard Jeunesse
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 211
Résumé :
Dans un monde archaïque et violent qui rejette les faibles, Kira
ne doit sa survie qu'à son don exceptionnel pour la broderie.
Le Conseil des Seigneurs l'a choisie pour restaurer et achever la
fabuleuse Robe sur laquelle est inscrite toute l'histoire de son
peuple. Mais il lui faudra auparavant, avec l'aide du petit Matt,
résoudre d'inquiétantes et sombres énigmes pour trouver la
couleur qui lui permettra d'inventer l'avenir...
Un roman fort, original... Une quête mystérieuse en compagnie de personnages inoubliables.

J'avais lu The Giver en VO, il y a de cela 2 ans, pour les cours ( la section euro en 3eme, c'est génial ! ). J'avais vraiment bien aimé ( même si, plus tard, quand j'ai vu le film, c'est devenu un des rares livres auquel j'ai préféré l'adaptation cinématographique... ) et j'ai décidé de renouer avec Lois Lowry en voyant ce livre au résumé prometteur à la médiathèque. Il s'agit de ma 2eme lecture pour le challenge French Read A Thon, dans la catégorie " un auteur ou personnage qui commence par la première lettre de votre prénom". C'est également ma 70eme lecture pour le 4eme Challenge de la Littérature de l'Imaginaire.

J'ai beaucoup aimé l'univers qui est développé ici. Il est archaïque, post-apocalyptique, très sombre, complexe, et cache pas mal de secrets. L'atmosphère du roman est assez lourde, pesante, menaçante et oppressante. J'ai adoré percer peu à peu les secrets de ce monde, tout en gardant au final pas mal d'éléments dans l'ombre. Cela laisse beaucoup place à l'imagination, en tout cas.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Kira, qui est un personnage attachant et touchant, et surtout au mental très fort. J'ai aimé la suivre durant ce roman, et découvrir ce monde à travers ses yeux. J'ai aussi beaucoup aimé Matt, qui est très sympathique et drôle, ainsi que Thomas.

Le style de l'auteur est agréable à lire, il est très fluide et du coup, le livre se lit très vite, surtout qu'il est de petite taille. L'auteur retranscrit bien les émotions de la narratrice et parvient à nous faire imaginer ce monde avec d'habiles descriptions : j'avais l'impression de voir le village comme si j'y étais !

J'ai aussi adoré la fin du roman, à l'instar de celle dans The Giver, elle est très ouverte et nous laisse imaginer plein de choses, notre imagination peut s'en mêler... Mille et une choses sont possibles à imaginer, et c'est cela qui est un peu la signature de Lois Lowry.
L'intrigue est globalement prenante, je ne me suis pas trop ennuyée durant ma lecture, ce livre se lit vite. Il y a pas mal de suspens, surtout vers la fin, ainsi que pas mal de tension, de mystères... Ce fut un vrai plaisir de dévorer ce livre !

Une très bonne lecture avec ce roman prenant, à l'univers sombre et violent, à la fin très ouverte, aux personnages attachants... Je le conseille vivement à tous !

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5/5

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Girl Online, tome 1

Titre : Girl Online
Tome 1 de la série Girl Online
Auteur : Zoe Sugg
Traducteur : Rosalind Elland-Goldsmith
Editeur : La Martinière Jeunesse
Collection Fiction
Nombre de pages : 347
Résumé :
Lycéenne gaffeuse et réservée, Penny a un secret. Sous le pseudo Girl Online, elle confie ses secrets à son blog, devenu le rendez-vous de toutes les adolescentes. Grâce à lui, peu à peu, Penny prend confiance en elle et sort de sa coquille. Mais quand elle tombe amoureuse de Noah et confie à ses lecteurs ses sentiments, le web s'emballe. Car Noah n'est pas n'importe quel garçon. Lui aussi a un secret. Un secret capable de déchaîner les passions. Et de transformer la popularité de Girl Online en un véritable calvaire...

Ce livre me tentait bien grâce à son résumé, du coup je n'ai pas hésité une seule seconde à l'emprunter. Il s'agit de ma 1ere lecture pour le challenge French Read A Thon ( rassurez-vous, je l'ai lu lundi, hein ) et qui correspond à la catégorie : " un personnage appartenant à la communauté LGBTQ+".

Dans ce livre, on découvre Penny, une adolescente gaffeuse et réservée, passionnée de photographie et populaire blogueuse. Avec son meilleur ami gay, Eliott ( merci Eliott, au fond c'est grâce à toi si j'ai participé au challenge, tu me permettais de faire rentrer ce livre dans la catégorie ! ), son voisin depuis toujours, ils partagent énormément de choses. Les parents de Penny sont chaleureux, complices, attentionnés et s'aiment passionnément, ils ne sont jamais gonflants et très permissifs. Quant à Tom, le frère de la jeune fille, il est un peu grognon mais toujours là pour sa soeur. Bref, une belle petite famille parfaite ! C'est un peu l'impression que j'ai eue : tout cette belle petite famille heureuse et sans défauts fait trop beau pour être vrai !
En outre, les personnages m'ont paru un peu plats, bien qu'ils restent assez attachants et sympathiques. De tous, mon préféré reste Eliott, qui est assez drôle malgré tout. Par contre, je n'ai pas du tout aimé Noah, que j'ai trouvé très très plat ( plus que les autres ), un peu trop parfait, et aux réactions invraisemblables.

Si la majorité de ma lecture reste agréable, assez prenante et réaliste, j'ai trouvé la fin un peu délirante, peu vraisemblable, enfin bref, exagérée et même tirée par les cheveux. Elle m'a vraiment déçue, on sentait l'envie de l'auteur de conclure sur un happy end malgré la situation plutôt critique pour l'héroïne à ce moment du roman. Cependant, le reste du roman est assez accrocheur, plutôt dynamique et drôle. Le mystère entourant Noah créait un peu de suspens, même si j'ai été déçue par la révélation finale... Globalement, le roman reste sympathique et rapide à lire, c'est une lecture très légère idéale pour lire au bord de la piscine ou sur la plage ( si on excepte le fait que l'intrigue se déroule fin décembre... )

Le style de l'auteur colle bien au ton du roman : frais, léger, il reste vraiment dans l'ambiance. Le tout est fluide et agréable à lire, les pages se tournent vite.

Une lecture très légère ( à ne pas lire si vous cherchez un peu de profondeur ), idéale l'été, qui se lit vite. Je reste pour ma part sur une assez bonne impression malgré une fin tirée par les cheveux et des personnages sympathiques mais plats.

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4/5

L'enfant de Schindler

Titre : L'enfant de Schindler
Auteur : Leon Leyson
Traducteur : Juliette Lê
Editeur : Pocket Jeunesse
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 213
Résumé : 
Alors que tout semble perdu pour Leon Leyson, déporté à l'âge de douze ans dans un camp de concentration, un homme - un nazi - lui redonne espoir. En l'employant comme ouvrier dans son usine, Oskar Schindler fait du petit Leon le plus jeune inscrit sur sa liste. Une liste qui sera synonyme de vie pour lui mais aussi pour des centaines d'autres juifs pris dans les filets nazis.

Le résumé de ce livre m'a tout de suite interpellée, et je n'ai donc pas hésité à l'emprunter à la médiathèque....

L'histoire se déroule en Pologne, d'abord dans un petit village, puis à Cracovie. Leon Leyson, alors connu sous le nom de Leib, nous rapporte son histoire, son enfance heureuse et insouciante, le déménagement à Cracovie, puis, très vite, Hitler au pouvoir en Allemagne, la menace... Et puis tout bascule pour Leon et sa famille, ainsi que pour tous les juifs de Pologne...

Cette autobiographie poignante, d'un petit garçon soumis à la folie meurtrière d'Hitler et des nazis, ne peut que toucher. Les difficultés qu'ils endurent, lui et sa famille, les horreurs, les malheurs, les morts, sont malheureusement véridiques. Il est difficile de lâcher ce livre tant on espère que Leon et ses proches voient vite le bout du tunnel. Ce livre est poignant, tranchant, dur. Difficile de le refermer sans l'avoir fini...

Je connaissais à peu près Schindler et ce qu'il a fait durant la guerre, mais à la lecture de ce livre, j'ai appris des choses sur lui, sur comment il s'y est pris pour sauver des gens... J'ai aussi appris comment s'était passée la Seconde Guerre Mondiale en Pologne ( je n'avais qu'une vague idée de quand elle avait été conquise ). Ainsi, cette lecture fut aussi instructive.

J'ai trouvé le personnage de Leon touchant et attachant. C'est un garçon très courageux, qui a encaissé et enduré toutes ces épreuves avec une force incroyable. Je l'ai trouvé vraiment fort mentalement : je ne sais pas si j'aurais pu résister à tout ce qu'il a vécu... J'ai aussi beaucoup aimé Schindler, cet homme énigmatique, infiniment bon et courageux, qui s'est mis en danger pour sauver des hommes et des femmes. La relation entre Schindler et Leon m'a beaucoup touchée également, surtout que je savais que tout était véridique...

Le style de l'auteur est sincère, poignant, touchant. Il met des mots sur ce qu'il a vécu, avec simplicité mais force. On se croirait presque plongé dans l'enfer vécu par Leon, on peut essayer de s'imaginer et essayer de comprendre ce qu'il a ressenti dans cet enfer.

Une très belle lecture, forte et poignante. Une magnifique autobiographie, celle d'un garçon plongé dans l'enfer et secouru par un homme remarquable. A l'instar du Journal d'Anne Frank, ce livre peut vous remuer, vous toucher au plus profond de vous-même. 

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5/5

samedi 30 juillet 2016

The Hunt, tome 2

Titre : Traqué
Tome 2 de la série Traqué ( The Hunt )
Auteur : Andrew Fukuda
Traducteur : Benjamin Kuntzer
Editeur : Michel Lafon
Collection Poche
Nombre de pages : 395
Résumé :
"Pourchassés par leur prédateurs, Gene et Sissy tentent coûte que coûte de rejoindre la terre promise, un havre de paix où ils seront enfin en sécurité. 
Suivant la piste laissée par le Scientifique, ils découvrent alors la Mission. Cette colonie de rescapés humains pourraient bien être l'Eden tant espéré. Accueillis en héros, ils vivent pour la première fois parmi les leurs. Mais les apparences sont trompeuses, et bien vite Gene se demande si ce nouveau monde n'est pas aussi maléfique que celui qu'il vient de fuir..."

Je suis d'une logique tellement imparable que, après avoir acheté le premier tome de cette série en anglais, j'emprunte le deuxième tome à la médiathèque en français. Bravo ! Vous pouvez applaudir ! Bon, en même temps, j'estime avoir des circonstances atténuantes : je n'étais pas sûre de pouvoir acheter la suite en anglais de sitôt ( pas l'argent pour ) et puis, quand j'ai vu le bouquin dans les rayonnages, je me suis dit que c'était stupide d'attendre alors que je pouvais très bien lire la suite... Même dans une autre langue ! Du coup, ce fut ma 69eme lecture pour le 4eme Challenge de la Littérature de l'Imaginaire.

Je suis tout de suite retombée sous le charme de l'univers créé par Andrew Fukuda. Il est passionnant, complexe, très intéressant... Fascinant, même ! Dans ce tome, on découvre une nouvelle facette avec la Mission, une colonie de rescapés qui semble, à première vue, être le paradis... Et, si on devine tout de suite que quelque chose ne va pas, on ne sait pas quoi... J'ai élaboré les hypothèses des plus farfelues aux plus réalistes, pour être encore bluffée une fois le temps des révélations venues... Bref, cet univers révèle encore une fois toute sa complexité, et il est vraiment passionnant ! Un vrai bonheur !

L'intrigue est vraiment palpitante et très prenante : une fois commencé, il est très difficile de le lâcher, ce livre ! L'action est bien dosée, les rebondissements s'enchaînent sans faux pas, le suspens est très souvent à son comble et les révélations sont soigneusement disséminées aux meilleurs moments... Il y a énormément de tension dans ce roman, il fait à certains moments frissonner... En tout cas, il est très savoureux ! Chaque chapitre se termine sur une note de suspens, et la fin... ah, Andrew Fukuda a le don de trouver des fins bien frustrantes mais en même temps savoureuses qui te donne envie de lire à tout prix la suite, quitte à devoir se battre !

J'avais bien aimé la plume de l'auteur en VO, et mon impression n'a pas changée après traduction. La plume est toujours aussi efficace, faisant passer tellement d'émotions... et faisant monter la tension au bon moment ! Elle sert vraiment l'action, et c'est tant mieux, surtout qu'on a l'impression d'être dans la tête de Gene...

J'ai beaucoup plus apprécié le personnage de Gene que dans le premier tome : lors de ma lecture du premier bouquin, je l'avais apprécié, mais certains aspects de sa personnalité m'avaient dérangée... Là, je n'ai pas du tout rencontré ce problème et c'est avec plaisir que je l'ai suivi. C'est un personnage qui a ses forces, ses faiblesses, ses zones d'ombres, qui est courageux, intelligent... J'ai aussi vraiment apprécié Sissy qui est vraiment forte et courageuse, et aussi altruiste. Au début, j'ai eu l'impression de voir une réplique d'Ashley June en légèrement différent, et si les parallèles peuvent être faits, ce personnage existe à part entière et est vraiment très imposant au niveau de la présence dans le roman.

Une excellente lecture avec ce roman palpitant, qui a tout pour lui : impossible de le lâcher ! Et, avec cette fin... je n'ai plus qu'une envie, c'est lire la suite, en français, ou en anglais !

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5/5

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Avec un peu d'amour et beaucoup de chocolat : Aminata

Titre : Aminata
Troisième tome que je lis dans la série Avec un peu d'amour et beaucoup de chocolat
Auteur : Christian Grenier
Traducteur : /
Editeur : Oskar Editions
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 183
Résumé :
Emma veut devenir écrivain, mais elle a plusieurs destins...
Ici elle rate le TGV de 8h46...
Dans le train suivant, elle vient en aide à Aminata, une jeune fille noire sans-papiers, blessée et en détresse. A l'hôpital de Libourne, elles rencontrent un autre passager en fuite : l'écrivain Nelson Rapur, condamné par des intégristes et qui a survécu à l'attentat du TGV précédent.
Avec l'aide du jeune Fred, Emma recueille les deux exilés. Hélas, les "Vengeurs de Dieu" veulent la peau de Rapur et ils sont à leurs trousses...

Aminata est donc le titre de la troisième version de l'histoire d'Emma : le concept de la série m'avait plu, et si L'écolo avait été une bonne découverte, L'Attentat m'a plus déçue. Du coup, j'abordais avec un peu d'appréhension ce dernier tome...

Et, ce qui saute tout de suite aux yeux, c'est que les deux versions, Aminata et l'Attentat, sont vraiment très liées, alors que L'écolo est un peu plus à part. Pas de grands bouleversements de la version de l'Attentat à celle de Aminata, Emma rencontrait grosso modo les mêmes personnes, et bien que l'intrigue ne suive pas le même cheminement, le dénouement n'offrait pas tant de différences que cela. Cela m'a un peu déçue, parce que j'ai eu l'impression d'un manque d'inspiration de la part de l'auteur ( je ne sais pas lequel des deux il a écrit en premier mais au final le résultat est le même... ).
Heureusement que ce roman est un petit volume qui fait moins de 200 pages ! S'il avait été plus long, je me serais vraiment ennuyée... J'ai trouvé que le tout manquait d'action, l'intrigue était plate, sans trop de rebondissements ni de bouleversements majeurs : bref, le tout n'est pas bien trépignant... Une lecture qui fait presque bailler aux corneilles, voilà ce que c'était ! Pourtant, le début commençait bien et était prometteur, mais tout s'est gâté par la suite, d'autant plus que j'avais l'impression d'être face à une réédition de l'Attentat...
Pourtant, les thèmes abordés étaient vraiment intéressants et importants ! Dommage qu'ils n'aient pas été plus mis en valeur...

Le style de l'auteur, auquel je n'avais pas du tout accroché, ne m'a pas plus convaincue que dans les tomes précédents. Je l'ai trouvé encore une fois rébarbatif et pompeux, il ne me semblait pas vraiment naturel, surtout pour faire parler Emma... Le personnage aurait mérité, à mon avis, une plus grande attention portée à la description qu'on laisse entendre, et une meilleure retranscription de ses émotions, ainsi qu'une plume plus sincère et spontanée.

Emma reste bien entendu un personnage sympathique duquel je peux me sentir proche sur certains aspects, mais je l'ai trouvée plus molle, moins dynamique que dans les autres tomes. Du coup, je m'y suis moins attachée et j'ai eu moins de plaisir à la suivre. Par contre, j'ai beaucoup aimé le personnage d'Aminata, qui est vraiment très touchant. Mais c'est bien la seule !

Ce que je retiens de cette lecture ? Un tome pour moi pas abouti, où on ressent un manque d'inspiration, l'intrigue est peu prenante, le style toujours aussi rébarbatif, et le personnage principal moins attachant. Quel dommage, quand on sait que j'avais vraiment apprécié L'écolo ! Celui-ci reste mon tome préféré de la série...

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vendredi 29 juillet 2016

Avec un peu d'amour et beaucoup de chocolat : L'Attentat

Un peu d'amour beaucoup de chocolat, tome 1 : L'attentat par GrenierTitre : L'attentat
Deuxième tome que je lis de la série Avec un peu d'amour et beaucoup de chocolat
Auteur : Christian Grenier
Traducteur : /
Editeur : Oskar Editeur
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 218
Résumé :
Emma veut devenir écrivain, mais elle a plusieurs destins...
Ici elle prend le TGV de 8h46...
Emma attrape de justesse le TGV de 8h46 pour Libourne. Son voisin est Nelson Rapur, un auteur condamné à mort par les "Vengeurs de Dieu". Peu après Angoulême, le convoi heurte un camion tombé sur la voie... Cet attentat visait-il Rapur, comme le croit Fred, chargé de sa sécurité? Emma enquête avec lui... et se retrouve au cœur d'un polar qui va changer le cours de sa vie.

J'étais tout de suite tombée sous le charme de ce format, trois histoires alternatives qui vont influencer le destin d'une personne... La première version que j'avais lue m'ayant bien plu, je me suis lancée dans la lecture d'une seconde version, encore une fois prise au hasard parmi les deux qui me restaient.

Encore une fois, je n'ai pas accroché à la plume de l'écrivain, plutôt rébarbative. Je n'ai pas vraiment ressenti les émotions de Emma, le personnage principal : quel dommage ! Je pense que cet aspect-là est plutôt embêtant car les émotions sont un point important des récits, en général.

Encore une fois, je me suis tout de suite sentie proche d'Emma, qui est un personnage qui me ressemble sur plusieurs aspects... Elle est très attachante et sympathique, bien que dans ce livre je l'ai trouvée un peu moins intéressante que dans L'écolo : ses réflexions sur Fred m'ont agacée plus qu'autre chose... Fred est aussi un personnage qui m'a moyennement plu, je n'ai pas trouvé que son comportement reflétait l'âge qu'il était sensé avoir ( 23 ans si mes souvenirs sont exacts ) : il était plutôt proche d'un ado de 17 ans... Et je l'ai trouvé niais et surtout, fade.

Ce roman se lit très vite, mais... l'intrigue ne m'a pas autant plu que à ma lecture de l'Ecolo. Si l'enquête était intéressante à suivre, et la conclusion plutôt surprenante, l'histoire en elle-même ( en-dehors de l'enquête, plus par rapport à Emma, ses parents et grands-parents, et Fred ) était plutôt prévisible, et je m'attendais vraiment à cette fin-là. Dans l'ensemble, j'ai trouvée cette version-ci moins séduisante, moins prenante que la première. Mais de grands amateurs de romans policiers et d'enquêtes ne seraient peut-être pas de mon avis : pour ma part, ceci n'est pas ma tasse de thé...

Une lectue assez décevante cette fois-ci, avec une intrigue moins séduisante, un style aussi rébarbatif et un personnage principal un poil plus agaçant. J'espère que la troisième version me rendra plus enthousiaste !

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2/5

Le Tempestaire, tome 2 : Les Flibustiers du Vent

Titre : Les Flibustiers du Vent
Tome 2 de la série Le Tempestaire
Auteur : Johan Héliot
Traducteur : /
Editeur : J'ai Lu
Collection Baam !
Nombre de pages : 374
Résumé :
Après le massacre des Naufrageurs, Jed et ses compagnons ont dit fair Rédemption pour échapper aux terribles Directeurs. Leur périple clandestin les conduira à bord d'un vaisseau corsaire. Mais Morrow, ennemi intime de Jed, s'est lancé à leurs trousses. Pour lui échapper, le jeune rempestaire sera obligé d'user de son incroyable talent et de réveiller malgré lui l'une des plus vieilles puissances de l'univers, l'Aergys, ouvrant une brèche dans l'espace à destination de l'Archipel. Flibustiers, esprits et morts vivants s'affrontent dans ce dédale d'îles et d'îlots où règne encore l'ancienne magie. C'est également là que se trouve la clé du mystère des origines du tempestaire... Courses-poursuites, batailles navales, coups d'éclat et trahisons rythment ce récit où les éléments menacent à tout moment de prendre le dessus.

Ma 68eme lecture pour le 4eme Challenge de la Littérature de l'Imaginaire fut une lecture abordée avec un peu de crainte et de réticence : en effet, malgré l'univers très intéressant développé, je craignais que les personnages ( gros bémol pour moi du premier tome ) ne paralysent une fois de plus l'intrigue.

J'ai vraiment adoré le nouvel aspect de l'univers créé par Johan Héliot : un univers plus maritime, dans l'Archipel à la chaleur tropicale, et des pirates à tous les coins. Si je ne suis pas particulièrement fascinée par le monde de la piraterie, cela ne veut pas dire que je ne l'apprécie pas, et j'ai été très contente de voyager pour cette destination exotique ! De plus, le monde du roman se densifie, de nouveaux mystères sont levés alors que d'autres apparaissent : le tout se complexifie, on obtient plus d'informations, bref, c'était un réel plaisir de voyager !

L'intrigue, qui dans le premier tome était assez compacte, concentrée dans un lieu restreint géographiquement parlant ( Rédemption et la lande à côté ), se morcèle beaucoup plus dans ce second tome. Les espaces sont plus grands, et les protagonistes se regroupent pour ensuite mieux être séparés et envoyés, dispersés aux quatre coins de l'Archipel, créant une trame plus complexe mais très intéressante à suivre également. Les points de vue sont assez nombreux et diversifiés, sans pour autant que cela soit confus. J'ai bien aimé ce nouveau mode de narration, plus prenant, plus intéressant à découvrir et à explorer. Les intrigues secondaires se multiplient en conséquence, et, comme ça enrichit l'histoire à merveille, c'est pour notre plus grand plaisir.
Par contre, j'ai rencontré un détail qui m'a sérieusement agacée : certes, ça présente des commodités immenses d'un point de vue scénaristique, mais au bout d'un moment, ça devient lassant de voir la majorité des personnages trépassés revenir à la vie ! Alors, la complexité de l'En-Bas fait partie de la richesse de l'univers. Et le fait que Jed puisse interagir avec le monde des morts est un point essentiel de l'intrigue. Mais les résurrections à tout bout de champ, ça prive de toute émotion quand un personnage meurt parce qu'on se dit : " si cela se trouve il va revenir à la vie dans le tome suivant, ou même avant ", et ça devient redondant et lassant. Dommage.

Le style de l'auteur, par contre, est toujours aussi agréable à lire : fluide, simple, sobre, efficace. Le livre se lit rapidement malgré son épaisseur et on est immergé dans ce monde si particulier créé par l'auteur. Il rend le livre plus addictif...

Malheureusement, une fois de plus, les personnages ne m'ont pas convaincue. Trop plats, trop lisses, ils ne paraissent pas réels, et, malgré tout mes efforts, je n'ai pas réussi à m'attacher. Ils manquaient de crédibilité, d'impression de vie : ils ne faisaient pas humains. Et je n'ai cessé de ressentir de la distance vis-à-vis d'eux, surtout qu'ils paraissent ne rien ressentir : je suis désolée, quand ton ou ta pote meurt, t'es quand même un peu plus que légèrement triste pour un ou deux chapitres !
Et puis, franchement, le personnage de Naït est absolument détestable.

Un roman qui reste une bonne lecture, grâce à un univers particulièrement riche et une intrigue bien développée ( si on excepte cette manie de ressusciter la majorité des personnages qui trépassent ) ainsi qu'un style agréable à lire. Les personnages restent cependant un gros problème : s'ils étaient plus attachants, on suivrait toutes ces péripéties avec moins de détachement !


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jeudi 28 juillet 2016

La question de 10 heures du soir


Titre : La question de 10 heures du soir
Auteur : Kate de Goldi
Traducteur : Emmanuèle Sandron
Editeur : Alice Editions
Collection Tertio
Nombre de pages : 318
Résumé :
C'est l'histoire de Frankie et de ses listes : les maladies terrifiantes, les choses répugnantes que l'on peut croiser dans une piscine, les denrées à avoir en cas de guerre nucléaire...
C'est l'histoire de Gigs, le meilleur ami de Frankie, avec qui il parle le "chiloun" (un mélange de latin, de russe et de verlan).
C'est l'histoire de Sydney, de ses dreadlocks et de ses salopettes multicolores qu'elle coud elle-même.
C'est l'histoire de maman, qui n'est plus sortie de la maison depuis neuf ans et qui écoute patiemment, chaque soir, à 10 heures précises, la question angoissante du jour, pour laquelle Frankie attend une réponse.
C'est l'histoire de trois imposantes tantines qui viennent jouer au poker à la maison le jeudi soir.
C'est l'histoire de Monsieur A et de son principe de contre-intuitivité.
C'est l'histoire, enfin, du "vaillant Bruant", écrite par Sydney et illustrée par Frankie, dont il faut décider si elle aura une fin malheureuse, heureuse, ou moitié-moitié...

Le résumé de ce livre m'intriguait beaucoup, et c'est ce qui m'a poussée à l'emprunter à la médiathèque. J'espérais que ce livre serait une bonne découverte...

Et je dois avouer que si à certains moments j'étais plutôt prise dans ma lecture, à d'autres, je me suis complètement ennuyée, et ces moments plus ennuyants étaient légion. A certains autres, cependant, j'étais complètement captivée, notamment vers la fin où il y avait beaucoup plus de suspens. Mais sinon, je reste plutôt déçue, j'aurais voulu un livre plus prenant, moins monotone, avec une action mieux répartie au cours du roman et pas concentrée sur la fin...

Cependant, le style de l'auteur était plutôt incisif et agréable à lire. L'auteur savait employer les mots qu'il fallait, et, à certains moments, il faut dire que j'ai bien ri ! Il y a de l'humour dans ce roman, par petites touches, et en général il est efficace. Il y a aussi des moments plus dramatiques, avec plus de tension, et l'auteur savait jongler avec, ce qui est un bon point.

J'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages principaux : Frankie, Sydney et Gigs, probablement parce qu'ils sont plus jeunes que moi, et que je ne me sentais pas sur la même longueur d'onde. Malgré cela, je les ai beaucoup apprécié au final : Gigs est un personnage très drôle, et Frankie et Sydney sont très aboutis, très poussés, complexes. J'ai aussi beaucoup apprécié la mère de Frankie, qui est également complexe. Oncle George m'a aussi bien fait rire, et j'ai bien aimé Gordana, même si elle n'est pas très aimable.

Ce que j'ai apprécié, c'est surtout ma découverte d'un pays que je connaissais peu, la Nouvelle-Zélande ( certes, plusieurs personnes de ma classe sont parties là-bas en classe d'immersion pour une durée de 1 à 3 mois ). Ce livre m'a appris quelque chose, au moins !

Une lecture assez mitigée au final avec ce roman, avec une intrigue assez ennuyante, mais qui présentait par moments des situations assez drôles. Les personnages étaient globalement intéressants, malgré tout.


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3/5

mercredi 27 juillet 2016

Le chant des orques

Titre : Le chant des orques
Auteur : Antje Babendererde
Traducteur : Marie-José Lamorlette
Editeur : Bayard
Collection Millezime
Nombre de pages : 390
Résumé :
Depuis de la mort de sa mère, Sofie vit seule à Berlin avec son père, un photographe reconnu, mais qui n'a jamais été très présent. Lorsqu'il lui propose de l'accompagner un mois pour son travail aux Etats-Unis, Sofie hésite, puis accepte, consciente que c'est l'occasion de se rapprocher de lui. Ils s'installent donc à Neah Bay, dans un motel tenu par une Indienne et son fils, Yavid, un garçon beau comme un astre. Dès leur première rencontre, c'est le coup de foudre. Tandis que le père de Sofie part en reportage, la jeune fille passe son temps avec Yavid. Celui-ci lui raconte les histoires de son clan, l'emmène en zodiac voir des orques et travailler sur le canoë qu'il prépare pour les Makah, la grande fête traditionnelle annuelle. Jour après jour, grâce à Yavid, Sofie retrouve confiance en elle et le goût de vivre. Cependant, elle se dispute souvent avec son père, qui supporte mal de la voir grandir, et la fête Makah approchant, elle redoute l'inévitable retour à Berlin...

Ce livre m'a tout de suite tentée, après lecture de son résumé, et c'est avec impatience que je me suis plongée dans ma lecture, après l'avoir emprunté à la médiathèque. Bon, je signale juste qu'il y a une erreur dans le résumé, le garçon s'appelle Javid et pas Yavid ( le détail qui m'a perturbée pendant toute ma lecture... ).

Dans ce livre, on rencontre toute une galerie de personnages sympathiques, forts, touchants. Ils ont tous une histoire, une fêlure, quelque chose un peu difficile dans leur passé... Et c'est ce qui les rend aussi très attachant, et surtout, très réalistes. Ils ont leurs aspérités qui leur sont propres et sont donc très réalistes et humains. J'ai beaucoup aimé Sofie, qui est un personnage vraiment attachant et touchant, tout comme Javid, qui est décidément un garçon génial ( pourquoi ils n'en font pas des comme ça dans la vraie vie ? Pourquoi ? ) , et il a tout pour lui : il est beau, intelligent, drôle, sensible, bref, c'est un garçon tel que je n'en rencontrerais jamais dans la vraie vie...

A un moment de ma lecture, j'étais tout excitée à cause des références ( je ne sais pas si elles étaient voulues ou non ) à Twilight. En effet, ils se rendent à Forks, La Push, évoquent les Quileutes, le mauvais temps, vont à Seattle... Bref, j'ai adoré voir ces petits liens.
Mis à part ça, j'ai trouvé cette histoire terriblement belle et poétique. Rythmée par le chant des orques, elle évoque la vie et les traditions indiennes, un sujet important et assez peu abordé, mais aussi le deuil, la reconstruction après la mort d'un être proche, les liens père-fille, l'adolescence et le fait de passer dans l'âge adulte... L'histoire d'amour entre Sofie et Javid est très belle et touchante. Je ne me suis pas ennuyée, même s'il n'y avait pas vraiment de suspens, tant cette histoire si touchante permettait de s'immerger.

Le style de l'auteur était très beau, très touchant. Tout était là : les descriptions comme si on y était, les émotions fidèlement transmises, la fluidité, le vocabulaire assez varié et riche. Un réel bonheur !

Une très belle lecture assez estivale ( malgré le fait qu'il pleut assez souvent à Neah Bay... ), une magnifique et touchante historie d'amour, des personnages vrais, et sympathiques. Un vrai régal. 

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5/5

Tugdual, tome 1 : Les Coeurs Noirs


Titre : Les Coeurs Noirs
Tome 1 de la série Tugdual
Auteurs : Anne Plichota et Cendrine Wolf
Traducteur : /
Editeur : XO éditions
Collection Jeunesse
Nombre de pages : 403
Résumé :
Serendipity, petite ville du sud des états-Unis. Tugdual, dix-huit ans, fait partie d’une famille pas tout à fait comme les autres : comme lui, Mortimer, son frère de dix-sept ans, et Zoé, sa sœur de seize ans, sont dotés de pouvoirs surnaturels qu’ils doivent dissimuler.
Mais un autre secret pèse encore plus lourdement sur leur cœur : ils exercent malgré eux une attraction irrésistible sur les autres. Et, bien pire, cette attraction est mortelle pour ceux qui la subissent.
en dépit de leur prudence, ils vont bientôt découvrir que d’autres connaissent leur secret. Derrière une apparente bienveillance, qui sont-ils ?
Alors qu’une véritable organisation se met en place autour d’eux et que leur mal continue de les ronger, ils font néanmoins leur possible pour vivre comme n’importe quels ados.
Mais quand l’amour s’en mêle, les choses se compliquent dangereusement…

Après le grand succès d’Oksa Pollock, Anne Plichota et
Cendrine Wolf entament une nouvelle série aux héros romantiques, sombres et fascinants.


Oksa Pollock fait partie des sagas qui m'ont accompagnées pendant ma jeunesse et ma pré-adolescence ( ah, ça fait un peu pompeux de dire ça quand on sait que je n'ai que 15 ans... ), et j'avais refermé le dernier tome avec une pointe de nostalgie... Sauf que la série Tugdual est arrivée, comme une sorte de prolongation avec un des personnages principaux de la saga comme nouveau héros, et, entre temps, je n'y ai pas touché. Manque de temps, achats plus prioritaires... Mais, après l'avoir vu sur une étagère de la médiathèque, je n'ai pas hésité une seule seconde, et je l'ai pris. Cette lecture est ma 67eme pour le 4eme Challenge de la Littérature de l'Imaginaire.

Bon, pour être honnête, Oksa Pollock, ça faisait longtemps que je l'avais lu, et, du coup, ma mémoire n'était pas toute proche. J'avais une vague idée de comment était construit l'univers, de comment ça se terminait et de qu'est-ce qui aboutissait au contexte de ce roman... Je me rappelais aussi vaguement des personnages. Mais ça ne m'a pas gênée tant que ça : avoir lu Oksa Pollock n'est pas indispensable pour lire cette série, par contre, si vous voulez lire les deux, ne commencez pas par la série Tudgual, parce qu'il y a de petits rappels bien spoilants de ce qui se passe dans la série précédente, et, du coup, ça serait un peu bête...

Pour ceux qui ne le savent pas, l'univers d'Oksa Pollock était à la fois ancré dans le monde réel et en même temps dans un monde imaginaire, avec plein de fantastique. Dans Tugdual, l'intrigue se déroule uniquement dans le monde réel, pas de monde imaginaire en vue ( à part dans les souvenirs des protagonistes... ). Mais j'ai bien aimé cela, car cela permet de découvrir un nouvel aspect du monde créé par les auteurs, parce que la première série se concentrait quand même pas mal sur ce monde imaginaire... Le tout reste assez riche, plaisant à (re)découvrir.

L'intrigue se passe dans un nouveau contexte plutôt intéressant :  nos protagonistes se rendent au lycée... et il y a pas mal de mystères qui planent autour d'eux, de la tension aussi, et donc plein de suspens...
Oui, et bien, non. ( la phrase la plus intelligente au monde )
En fait, alors que j'aurais dû être totalement emportée dans l'histoire, à tourner les pages avec frénésie pour percer tous ces mystères... je me suis ennuyée. Mais vraiment ennuyée. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais j'ai trouvé le tout trop long. Les héros n'avancent pas vraiment, et la situation ne s'éclaircit un peu qu'à la fin... annonçant ( enfin je l'espère ) un tome 2 nettement plus trépignant.
En fait, la majorité de l'histoire est un ressassage éternel, jusqu'au dénouement, où, enfin ils avancent. Du coup, j'espère que le tome 2 sera plus prenant, plus palpitant.

Le style des auteurs y est aussi pour quelque chose, je pense. J'ai l'ai trouvé ( c'est mon avis, qui n'engage que moi : d'autres le trouveront peut-être parfait ) pompeux, long, un peu affecté : bref, il sonnait un peu faux, ne retranscrivait pas les émotions des protagonistes... Quel dommage, parce qu'il y avait un vrai potentiel à exploiter avec ! Bon, après, le vocabulaire est très riche et diversifié.

Les personnages constituent aussi une petite déception. Je ne me rappelle plus vraiment de ce que je pensais d'eux au cours de la série Oksa Pollock, pour être franche. Ce qui, en fait, était aussi bien, parce que je ne partais pas avec un jugement biaisé.
Malgré cela, je n'ai pas accroché avec les trois personnages principaux. Je les ai tous trouvé un peu trop plats, pas très réalistes. En fait, je m'attendais à les voir plus torturés, plus complexes, plus sombres. Et puis, je rappelle qu'ils commettent des meurtres ! Et ils ne sont pas dévorés par la culpabilité, pourtant, je rappelle que tuer n'est pas un acte qui se fait comme ça. Du coup, ça m'a un peu bloquée.

Une lecture assez décevante pour moi qui avait adoré Oksa Pollock. Je n'ai pas retrouvé cette alchimie que j'avais, et l'univers est bien la seule chose qui m'a vraiment plu. Quel dommage !

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2/5


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