Auteur : Erich Maria Remarque
Traducteurs : Alzir Hella et Olivier Bournac
Editeur : Le Livre de Poche
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 287
Résumé :
Témoignage d'un simple soldat allemand de la guerre de 1914-1918, A l'ouest rien de nouveau, roman pacifiste, réaliste et bouleversant, connut, dès sa parution en 1928, un succès mondial retentissant et reste l'un des ouvrages les plus forts dans la dénonciation de la monstruosité de la guerre.
J'avais vu le film en 3eme, grâce à ma prof d'histoire qui nous avait emmené le voir. J'ai gardé un très bon souvenir de ce film, et, lorsque j'ai vu le livre chez ma grand-mère, je me suis dit que ce serait l'occasion de le lire ( enfin, me direz-vous ), et puis ça peut toujours servir pour le Concours Général.
Même en me souvenant vaguement du film, cette lecture a été comme un électrochoc. Puissante, à couper le souffle. Une grosse claque dans la figure.
Rien ne vous prépare à ça. Comme rien ne préparait ces jeunes gens, même pas sortis de l'adolescence, à la guerre.
Une fois entré dans le roman, on ne peut pas en sortir, on ne peut pas arrêter d'y penser. Jusqu'à la dernière page. Suspendu aux lèvres de Paul, le lecteur entre dans son quotidien. Violent. Bouleversant. Comment peut-on penser que la guerre est une chose bien, après cette lecture ? Comment ne peut-on pas être touché par ce roman ? Les mots coulent, dépeignent la cruelle vérité. Bien souvent, on se retrouve à pleurer comme une madeleine, parce que c'est si affreux, si horrible, et pourtant vrai.
Les mots coulent, comme le sang et la boue. Ils se mêlent, tâchent les pages.
Nos pleurs s'y ajoutent.
Parce que c'est si horrible, si émouvant, bouleversant.
Et cette fin... Cette fin qui achève tout.
Les personnages sont attachants, si attachants. Des êtres humains lancés dans l'enfer de la tranchée. Qui essayent de s'en sortir. Qui doutent, qui ne savent plus à quoi cela sert, d'avancer. Des êtres humains dont on lit les moindres tourments, les moindres interrogations. Et soudain c'est comme s'ils se dressaient, à nos côtés.
La plume, incisive, puissante, qui ne cache rien. Les troubles secrets, les horreurs, la peur. La mort qui rôde. Sans fard, sans détournement, qui peint la dure réalité. La dure vérité.
On ressort bouleversé de cette lecture. Touché en plein coeur. Emu jusqu'aux tréfonds de notre âme. A lire absolument.
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