jeudi 14 avril 2016

Le Tourneur de Page, tome 1 : Passage en Outre-Monde

Résultat de recherche d'images pour "le tourneur de page tome 1"Titre : Passage en Outre-Monde
Tome 1 de la trilogie Le Tourneur de Page
Auteur : Muriel Zürcher
Traducteur : /
Editeur : Editions Eveil & Découvertes
Collection Vendredi Soir
Nombre de pages : 396
Résumé :
Sous la Bulhavre, nous construisons un monde meilleur.
Règle n°1 :
"Le Tourneur de Page veille au bonheur de chacun."
Règle n°2 :
"Sous le Bulhavre, la vie est obligatoirement heureuse."

Extrait des 10000 règles du Manuel de vie sous la Bulhavre.

Ce livre me tentait bien avec son petit résumé plutôt alléchant. Il constitue ma 43eme lecture pour le 4eme Challenge de la Littérature de l'Imaginaire.

La société dystopique de la Bulhavre n'est pas exceptionnellement originale, elle reprend beaucoup des principaux codes de la dystopie : société régie par des règles strictes,  nombreuses atteintes aux libertés, bonheur sensé être garanti mais en réalité pour certains il ne l'est pas, manipulations, contrôle et société totalitaire...  Bref, rien de très nouveau. Cependant, ce monde est bien étoffé, développé tout au long du roman, et il reste de nombreuses parts de mystères, notamment sur l'Outre-Monde.

Malheureusement, l'intrigue n'est pas très prenante... Peut-être est-ce parce que, ce livre suivant scrupuleusement les codes types de la dystopie, il est aisé de prédire, sans se tromper, ce qui va se passer. Du coup, on s'ennuie, certains passages étant vraiment rébarbatifs, d'autres sont niais, franchement niais, comme si l'auteur avait voulu provoquer des émotions fortes et puissantes en insistant lourdement sur la catastrophe et l'exemplarité des bons protagonistes, mais s'était plantée. Du coup, cela rend la lecture encore plus rébarbative ! Bref, je ne suis pas du tout entrée dedans...

Néanmoins, le style de l'auteur reste assez rapide à lire, fluide. La lecture est facile, sans prise de têtes, ce qui est un atout pour contrebalancer les premières impressions négatives.

Les personnages sont franchement peu attachants. En fait, la plupart sont très niais et nunuches... En fait, pour être franche, je n'ai pas aimé les gentils, tous sans exception, de Taham, à Alkan, en passant par Artelune ou Liriana. Sérieusement, le seul personnage avec lequel j'ai accroché, que j'avais envie de voir ( enfin de lire... enfin bref on se comprend ), c'était la grande méchante, Iriulnik. Elle est très complexe, très tordue, un peu exagérée c'est vrai mais ça allait encore.

Une lecture décevante avec ce roman, parce que l'univers est peu original, l'action prévisible, les personnages caricaturaux et niais. Seul la plume de l'auteur est agréable à lire et sauve un peu ce roman.

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