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Editeur : Folio
Collection Classiques
Nombre de pages : 122
Résumé : Phèdre aime Hippolyte, mais elle est l'épouse de Thésée, le père d'Hippolyte. Il y a de la tragédie dans l'air. De l'inceste ou de l'adultère, quelle faute conduira-t-elle l'intrigue jusqu'à son terme fatal ? Racine, réécrivant les Anciens, exacerbe les sentiments. Des interdits, des amours contrariées, des trahisons, et tout cela au rythme implacable de l'alexandrin.
Voici une pièce de théâtre que je devais lire pour le lycée ( j'ai une interro dessus vendredi ). C'est ma première pièce de Racine, jusqu'ici je n'ai lu que Le Cid de Corneille dans les tragédies du XVIIeme siècle françaises.
J'ai trouvé que les alexandrins étaient très mélodieux. Parfois, c'est un peu compliqué à comprendre, mais c'est vraiment super beau ! J'ai vraiment adoré la plume de Racine, et les alexandrins rythment tout. Les rimes, les assonances, les rejets... Au risque de me répéter, je trouve ça vraiment magnifique et j'avoue que j'aimerais vraiment avoir le talent de Racine.
J'ai vraiment été prise dans l'action, je ne me suis pas ennuyée et j'ai passé un très bon moment. C'est une lecture très rapide, qui se déroule en une journée, dans un seul lieu, et il n'y a qu'une seule intrigue : c'est la règle des trois unités dans les tragédies de l'époque. On suit les déboires de Phèdre, on s'attacha aux personnages, même dans ce laps de temps aussi court... Je vous avoue que j'ai pleuré, à la fin ( la sensibilité... ) Et je m'imaginais voir les personnages jouer, je croyais presque entendre leurs voix dans ma tête...
Ces personnages sont marqués par le destin, ils ne peuvent aller contre, et on sait déjà qu'ils sont condamnés. Et pourtant... on s'y attache, On vibre pour eux, avec eux, on prie pour que leur tragique destin ne s'accomplisse pas... On en déteste aucun, on les prend tous de pitié... Tous souffrent, comment ne pas tous les plaindre ?
Une bonne lecture avec cette pièce de Racine qui m'a emportée, et dont je retiendrai l'action palpitante et la merveilleuse écriture, le talent de Racine, qui fait rouler les alexandrins comme les vagues d'une mer de mots...
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