mardi 2 février 2016

L'Oeuvre

Résultat de recherche d'images pour "l'oeuvre zola pocket"Titre : L'Oeuvre
Auteur : Emile Zola
Quatorzième livre du cycle des Rougon-Macquart
Traducteur : /
Editeur : Pocket
Collection : Classiques
Nombre de pages : 427
Résumé :
 Le peintre Claude Lantier, personnage central de « L'Oeuvre », déjà apparu dans le « Ventre de Paris », ne voit pas seulement peser sur lui une hérédité qui le condamne à rester un « génie avorté ». Il est témoin, acteur et victime du profond bouleversement qui secoue l'art français à partir de l'impressionnisme. En outre - tout comme l'écrivain Sandoz, autre personnage majeur du roman - l'artiste angoissé exprime les questions que Zola se pose sur la nature de toute création humaine.

J'avais trouvé un extrait de ce roman dans mon livre de français, et cet extrait semblait plutôt prometteur. De plus, il met en scène Claude Lantier, demi-frère de Nana et fils de Gervaise, et j'avais envie de voir ce qu'il était devenu, donc je l'ai pris.

Claude est un personnage qui ne m'a pas fait une grande impression, il m'a même énervée par moments ( assez souvent mine de rien ). Ni très attachant, ni très sympathique, ni complètement détestable, ce n'est pas un personnage que je retiendrais... Christine m'a également laissée de marbre, elle est très antipathique par moments, mais sinon assez insignifiante, et totalement soumise.
Le seul personnage que j'ai apprécié est Pierre Sandoz, l'ami écrivain de Claude, qui représente un peu Zola. Il est attachant, ses convictions sont belles... bref, clairement mon personnage préféré, qui se détache du lot des autres personnages moins intéressants que ce à quoi je m'attendais.

En effet, Zola explore ici le milieu artistique de l'époque, et plus particulièrement la peinture. Et, même si j'ai appris quantité de choses, ça ne m'a pas passionné. C'est vrai, c'est toujours intéressant de voir ce milieu de la société, mais la peinture n'est pas ma tasse de thé... Par contre, j'ai bien aimé certains thèmes abordés comme les rêves, les amitiés, le temps qui passe, le génie, le travail... Et Zola distille des éléments de sa propre vie, au travers des ambitions de Sandoz et de sa relation avec Claude qui fait penser, à certains endroits, à celle de Zola et de Cézanne.

L'intrigue ne m'a pas emportée, contrairement aux autres romans des Rougon-Macquart que j'ai lu ( exception faite de Germinal, mais bon c'était il y a longtemps... ). Je me suis même ennuyée dans une assez grosse partie du roman, je ne suis pas du tout rentrée dedans... Par moments je devais un peu me forcer, surtout que j'avais Phobos à côté :) La fin ne m'a pas beaucoup surprise, en plus...

Malgré tout, j'ai retrouvé la belle plume de Zola que j'apprécie toujours autant, c'est toujours un plaisir de lire ce grand auteur du 19eme siècle, de ce point de vue-là...

Une lecture mitigée en somme avec ce volume, malgré une masse d'informations culturelles assez importante et intéressante, et la belle plume de Zola, je me suis plutôt ennuyée, et de plus, les personnages n'ont pas suscité d'écho en moi, à l'exception de Sandoz. Ce n'est clairement pas le roman de Zola que je retiendrai...

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