Auteur : Albert Camus
Traducteur : /
Editeur : Folio
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 184
Résumé :
Étranger sur la terre, étranger à lui-même, Meursault le bien nommé pose les questions qui deviendront un leitmotiv dans l’œuvre de Camus.
De La Peste à La Chute, mais aussi dans ses pièces et dans ses essais, celui qui allait devenir Prix Nobel de littérature en 1957 ne cessera de s'interroger sur le sens de l'existence. Sa mort violente en 1960 contribua quelque peu à rendre mythique ce maître à penser de toute une génération.
J'avais lu La Peste en juin et j'avais adoré. Du coup, j'avais bien envie de lire L'étranger, et ça tombait bien ! parce qu'on devait le lire pour le français ( je ne sais pas trop pour quand, en fait. M'enfin c'est pas grave, de toute façon on ne l'étudiera pas vraiment plus, c'est plus pour la culture. Et puis, on a déjà étudié 2 extraits, et ça sera tout ). Ce qui est un peu bête, c'est qu'on a étudié l'incipit et l'excipit, du coup je savais comment ça se finissait...
Bon, j'avais déjà un peu expérimenté le style de Camus avec La Peste, un style déjà très sobre et factuel... Mais sans commune mesure avec la fameuse écriture " blanche" ( appris en cours de français :P ) de ce roman. C'est
Malgré le fait que je sache comment tout ça se termine, je ne me suis pas ennuyée durant ma lecture, déjà grâce à la petite taille du roman, et puis aussi car le roman est très bien structuré, de telle sorte que le tout tient le lecteur en haleine. Bien sûr, ça marche moins bien si on est dans mon cas, mais c'est toujours très efficace et il est important de le noter. De plus, j'ai trouvé cette histoire très originale et touchante. La manière de vivre, la façon de voir les choses qui est exposée dans ce roman est très différente de la nôtre, et c'est une plongée dans un pays inconnu que l'on réalise...
L'originalité du roman est causée principalement par l'écriture et par le protagoniste. C'est réellement LE point vraiment dépaysant de ce roman, Le narrateur est en total décalage avec les normes, que ce soit de l'époque et du pays où se passe l'histoire ( qui n'est pas vraiment lointaine, mais les normes et moeurs ont quand même beaucoup évolué, et puis ce n'est pas le même pays, pas le même contexte... ) mais également les nôtres. En effet, pour moi, la beauté et l'efficacité du roman passe aussi par la prouesse qu'a réalisée Camus en créant un personnage qui restera en décalage dans à peu près toutes les époques. Ce personnage, en proie à l'hostilité et à l'incompréhension croissante, j'ai vraiment essayé de le comprendre et j'ai ressenti beaucoup de sympathie pour lui, malgré ses défauts ( son apathie m'a parfois un peu agacée ). Peut-être est-ce aussi parce que, en tant que lectrice, j'avais accès à ses pensées... En tout cas, le courant est bien passé avec ce personnage.
Une très belle lecture pour moi : un beau roman à l'écriture surprenante, prenant, et au personnage inoubliable. Un classique qui est, à mon avis, un des incontournables de la littérature.
5/5
Ooooh, souvenir de cours de français ! J'avais beaucoup aimé ma lecture, le style de Camus, bien que très blanc en effet, m'avait vraiment touchée avec Meursault. Nous on avait étudié l'incipit, l'excipit, le meurtre de l'Arabre et un extrait avec Marie (mais je ne suis tombée sur aucun de ceux-là). Contente que ça t'ait plu. :)
RépondreSupprimerNous, on a étudié que l'incipit et l'excipit.
SupprimerXD
Argh, j'avais détesté ce livre quand je l'ai lu l'année dernière. Pourtant, la qualité est là, mais je n'ai pas du tout accroché au style de Camus, aux personnages, à l'ambiance... Même si c'est fait exprès, je n'ai pas du tout apprécié. ^^' Contente que toi tu aies aimé !
RépondreSupprimerAh bon, ta soeur a pensé le contraire, c'est marrant ! xD
SupprimerAprès, je comprends tout à fait, c'est un peu spécial, comme livre :)