Titre : L'étrange destin de Marie
Auteur : Elise Fischer
Traducteur : /
Editeur : Calmann-Levy
Collection France de toujours et d'aujourd'hui
Nombre de pages : 337
Résumé :
Le 23décembre 1933, Marie Laumont, jeune cantatrice nancéienne, prend le train du retour après un récital à Paris. Au kilomètre 25, c’est la catastrophe: son train est percuté par un autre rapide et déraille. Avec des dizaines d’autres passagers, Marie est prise au piège de l’amas de ferraille. Très vite, les sauveteurs comprennent qu’il faudra une grue pour lever la locomotive sous laquelle se trouvent prisonnières la jeune femme et la petite Suzette.
L’attente est interminable. Un médecin, Jacques, maintient le contact avec Marie, essaie de la réconforter. Célibataire endurci, hanté par le sentiment de sa culpabilité dans la mort tragique de sa mère, l’ancien chirurgien de la Grande Guerre n’a rien de commun avec la toute jeune femme luttant pour sa survie. Pourtant, l’épreuve terrible que traverse Marie ravive ses propres traumatismes, au risque de le faire sombrer dans le désespoir. Et si au contraire cette catastrophe était l’occasion pour lui d’oser l’avenir et d’exorciser ses démons?
Ce livre est un de ceux que j'ai reçu en cadeau lors de ma participation au prix de la Nouvelle des Lycéens Lorrains. C'est le premier que je lis, et l'auteur n'est autre que la présidente du jury elle-même.
Lorsque j'ai ouvert ce roman, j'ai commencé par trouver la plume de l'auteur plutôt poétique, très belle et touchante. Hélas, ça s'est gâté au fur et à mesure des pages : le style d'abord poétique s'est alourdi, devient agaçant et surtout, mièvre.
Ainsi, j'ai vite été lassée à cause de ça, mais pas que.
L'action va de paire avec la plume : au début, c'est très intense, très prenant, le suspens est là et il est dévorant. Mais tout cela s'essouffle, et on se retrouve avec un roman affreusement lent, sans plus aucun suspens... Et surtout, on se met à verser dans la sentimentalité excessive, le tout devient très mièvre, sirupeux, et affreusement ennuyant. Bref,encore une fois, on part bien mais on arrive mal.
Les personnages sont eux aussi extrêmement agaçants, tous très mièvres, naïfs ou nunuches. L'auteur a voulu les penser forts et touchants, malheureusement ils font penser à des héros caricaturaux, qui ont quelques défauts histoire de ne pas en faire des Mary Sue ou des Gary Stu, mais qui paraissent bien légers face à leurs innombrables qualités. Du coup, on ne s'y attache pas, on ressent de la distance, on est incapable de s'apitoyer réellement... Du coup, on ne ressent pas d'émotions non plus, alors que le sujet est assez dramatique et devrait provoquer avec beaucoup plus d'émotion. Pourtant, il y en a, des émotions, de la sentimentalité, mais il y en a tellement que ça fait trop, c'en est presque écoeurant...
Une lecture qui semblait bien partie, au résumé alléchant, mais qui m'a déçue de plus en plus au fil des pages... Tout se délite à l'usure, tout est noyé sous une bonne dose de mièvrerie et de sentimentalité à deux sous... Si bien qu'en sortant de sa lecture, on ressent avant tout de la frustration.
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