Titre : L'Héritière du Temps
Auteur : Ludovic Rosmorduc
Traducteur : /
Editeur : J'ai Lu
Collection Baam !
Nombre de pages : 487
Résumé :
Une grossesse qui tourne mal conjuguée à l'arrivée tonitruante d'une émissaire du Diable à Sétiladom : il n'en faut pas plus pour convaincre la Sainte Inquisition d'intervenir. Et si le Grand Inquisiteur est convaincu du bien-fondé de sa cause, il est également mû par d'autres motivations plus sombres.
Héritiers de l'histoire de la Cité Ocre, mais surtout de la sagesse d'Ambroise de Liemmos, l'alchimiste Yorel, le guerrier Dungal et leur protégée de toujours, Sixéla, vont tout mettre en oeuvre pour découvrir ce qui se cache derrière ses manifestations démoniaques.
Ce livre constitue ma 55eme lecture pour le 4eme Challenge de la Littérature de l'Imaginaire. Un résumé alléchant et, avouons-le, une couverture rudement classe bien que un poil glauque, il ne m'en fallait pas plus pour emprunter ce livre à la médiathèque !
Et, immédiatement, je me suis sentie séduite par cet univers très riche, très bien décrit et fascinant à explorer ! Dans ce monde moyen-âgeux, on se retrouve dans une contrée gouvernée, il faut le dire, par l'Eglise et par l'Inquisition qui traque, à grand renforts de tortures, les suppôts de Satan. Cet univers est vraiment très bien développé et fascinant, je l'ai vraiment adoré.
Ah... si la suite de la chronique pouvait être aussi positive...
En effet, tout au long de ma lecture, j'ai étais gênée par le style de l'auteur, que je n'appréciais pas, car assez pompeux, peu naturel... Enfin, bref, il ne me plaisait pas, mais encore, c'est subjectif, si ça n'était que ça, ça ne serait pas si grave...
J'ai eu énormément de mal avec les personnages, très stéréotypés, Yorel l'alchimiste athée rebelle, fort mentalement, qui a eu des problèmes avec l'Inquisition et qui se bat contre... Et c'était le personnage le moins cliché ! Et il y avait aussi Sixéla, la potiche qui sert pas à grand chose en réalité à part intégrer une présence féminine à l'histoire, et surtout Dungal, le grand guerrier très fort, mais pas hyper malin... Sans parler des méchants sans foi ni loi qui n'ont pas de morale et qui feraient tout pour satisfaire leur ambition...
Et le pire, c'est que, au fur et à mesure de ma lecture, je me suis rendue compte que :
1) certains événements avaient très peu de chance d'être probables, comme Dungal qui s'éprend de la si jolie colporteuse dès qu'il la voit, et qui serait prêt à mourir pour elle...
2) toutes les difficultés ne sont là que pour ne pas que le lecteur ne s'ennuie ! Car elles se résolvent presque aussitôt qu'elles sont posées. Et ça, systématiquement, à part une ou deux fois, conçues pour ajouter un peu de ressort dramatique... Si bien qu'il est très aisé, passé les 50 premières pages, de prédire la fin. Résultat des courses : je me suis ennuyée pendant ma lecture, et en plus j'étais agacée par cette résolution trop facile des obstacles.
Une belle déception pour ce livre, dont seul l'univers m'a vraiment plu. Le reste était franchement décevant, et j'attendais mieux. Comme quoi, don't judge a book by its cover, parce que, malgré sa très belle couverture, ce livre était décevant !
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