L'Ingénu

Titre : L'ingénu

Auteur : Voltaire

Traducteur : /

Editeur : Le Livre sur le Poche

Collection Les Classiques de Poche

Nombre de pages : 131

Résumé : 

Le Huron ou l’Ingénu est certainement l’un des « contes » philosophiques les plus célèbres de François-Marie Arouet (1694-1778). En réalité, il s’agit d’un véritable petit roman, publié en 1767, dont Voltaire, par prudence, n’avoua pas la paternité. Il relate les « années d’apprentissage » d’un jeune homme élevé chez les Hurons, en Amérique, qui débarque en Bretagne. Il y est adopté, sous le nom d’Hercule Kerbabon, par un prieur et sa soeur.

Ce livre fait partie des lectures cursives qui figurent sur ma liste pour le bac, je devais donc forcément la lire à un moment ou à un autre et j'ai décidé de m'y mettre maintenant. J'avais un peu d'appréhension pourtant, j'avais peur de m'ennuyer... Je ne sais pas trop pourquoi, d'ailleurs. Toujours est-il que je l'ai lu. 

La plume de Voltaire, pleine d'ironie, m'a beaucoup plu, comme pour ma lecture de Candide. J'aime beaucoup l'ironie, le sarcasme, et le fait que le livre en regorge ne pouvait que me plaire. De plus, cela reste facile à lire, fluide, tout en faisant preuve d'une grande intelligence et d'une finesse remarquable, dans l'analyse de l'action et des sentiments. Un plaisir à lire, donc.

Le livre se lit plutôt vite, dû à sa petite taille. En outre, l'intrigue est assez dynamique, le lecteur ne s'ennuie pas et ne se lasse pas. Les rebondissements bien dosés font de ce livre une lecture agréable et instructive. Donc, finalement, je ne me suis pas ennuyée ! La critique de la société et de la religion dans cet ouvrage est extrêmement intelligente. Certains éléments tirent un peu au cliché, mais comme le récit reste court, on n'a pas vraiment le temps de s'attarder dessus, ce qui m'a évité de me sentir vraiment agacée. 

Les personnages sont dans l'ensemble peu creusés, ce qui n'est pas étonnant dans la mesure où cela reste un conte philosophique. Le seul qui a réellement un peu de profondeur est L'ingénu, ce qui n'est toutefois pas négligeable. Néanmoins, cela reste dommage car, à part lui, on ne peut s'attacher à aucun personnage et surtout pas à Mademoiselle de Saint-Yves, qui, en dépit de tout, m'a parue horriblement clichée et donc horriblement agaçante. Dommage, donc.

Une bonne lecture dans l'ensemble avec ce court roman. J'ai donc ( presque ) lu tout ce que j'avais à lire pour le bac, qui est à présent dans à peine 3 semaines ( l'oral, du moins, l'écrit, c'est dans moins de 2 semaines ! ).

4/5