Titre : Coraline
Auteur : Neil Gaiman
Traducteur : /
Lecture en VO
Editeur : Bloomsbury
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 184
Résumé :
Coraline vient de déménager et découvre son environnement, une étrange maison qu'elle et ses parents partagent avec des voisins peu communs: deux anciennes actrices et un vieux toqué éleveur de souris savantes. "Je suis une exploratrice!", clame Coraline. Gare pourtant : derrière la porte condamnée, un monde magique et effrayant l'attend.
J'avais vu en premier le dessin animé Coraline ( assez flippant, il faut le reconnaître ) puis je l'avais lu en français. J'ai décidé de le relire en anglais car j'ai gardé un très bon souvenir du film.
Ce roman, qui emprunte beaucoup à Alice au pays des Merveilles, est avant tout un conte un peu noir pour jeunes lecteurs ( je dirais à partir de 10 ans ). C'est quelque chose de très jeunesse, très rapide à lire, grâce à la plume de l'auteur très simple, qui ne fait pas dans les fioritures. Je l'ai fini en une heure, à peu près !
L'intrigue suit globalement les codes du conte et le schéma narratif d'Alice au pays des Merveilles, en version plus noire. Elle est très simple, très basique, assez haletante ( mais pas énormément ). Je ne suis pas vraiment rentrée dans le roman, ce que je regrette.
Le monde, et l'univers dépeint sont très intéressants, très originaux, un peu oppressants. C'est l'un des points forts du roman, et c'est quelque chose qui m'a fascinée, notamment " l'autre mère " et les raisons de ses agissements.
Coraline, le personnage principal, est une petite fille déterminée, courageuse, pleine de volonté mais malgré tout négligée par ses parents. Elle s'ennuie énormément et c'est ce qui la pousse à franchir la porte. C'est un personnage attachant. Les autres m'ont laissée indifférente, à part l'autre mère qui est fascinante, selon moi.
Une chronique très courte pour un roman court, très jeunesse, assez fade et décevant ( contrairement au film ). Je me suis ennuyée et aucun personnage ne m'a réellement attirée à part l'autre mère. Ses seuls points forts : la rapidité de lecture et le monde original.
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