Auteur : Fanny Vandermeersch
Traducuteur : /
Editeur : Le muscadier
Collection Rester vivants
Nombre de pages : 87
Résumé :
Sophia est une élève brillante. Arrivée au collège, tout change. Ses notes baissent, ses amies l'abandonnent, l'angoisse la ronge. Jusqu'à ce jour où elle ne se sentira plus capable de passer la grille de l'école. Avec l'aide de ses parents et de ce qu'il reste de ses amies, elle finira par poser des mots sur ses maux : elle souffre de phobie scolaire. Un roman qui démystifie, invite au partage et à l'échange, sur un sujet qui touche de nombreux ados aujourd'hui.
Le sujet traité m'a immédiatement intéressée, le sujet m'a convaincue et il ne m'en a pas fallu plus pour l'emprunter. J'avais vraiment envie de voir comment l'auteur traitait ce sujet peu évoqué mais pourtant important, et j'avais envie d'en savoir plus sur la phobie scolaire.
Le récit est très court, se lit très vite. J'ai beaucoup aimé le fait ( même si ça ne concerne pas directement le roman ) qu'une petite explication sur la phobie scolaire soit jointe à la fin du roman, cela permet d'éclaircir certains points et de sensibiliser à ce problème de plus en plus connu. Concernant l'histoire, j'ai vraiment été plongée dedans, complètement captivée, fascinée. L'auteur étale son histoire sur à peu près un an et demi mais sait garder un bon rythme, serré, rapide, qui colle à la petite taille du roman et élimine tout ennui. L'histoire est du coup forte passionnante, et c'est super ! L'auteur traite un sujet méconnu avec délicatesse, sensibilité et explique sans détours à quoi cela correspond exactement. Elle fait toute la lumière et rejette les idées reçues, les clichés. De sorte que ce récit est frais, puissant, original. De plus, elle ne dramatise pas outre mesure, montre une jeune fille qui a a priori toute pour être heureuse : non, la phobie scolaire n'est pas liée à de mauvaises notes ou à du harcèlement ! Elle expose les causes possibles avec clarté, de sorte qu'il est impossible d'être embrouillé en sortant de cette lecture.
La voix du personnage principal, Sophia, est puissante, claire, forte. On rentre vraiment dans la peau de cette jeune fille, attachante, sympathique, en qui pas mal de gens peuvent s'identifier, à cause d'un détail ou d'un autre ; le lecteur ressent beaucoup de sympathie, de compassion pour elle. Je l'ai trouvée très bien construite, creusée. Elle n'est pas survolée, l'auteur explore vraiment sa psychologie et c'est tant mieux ! Les autres personnages sont aussi relativement aboutis, comme Cynthia ou les parents de Sophia. Forcément, c'est appréciable, on s'y attache d'autant plus, et on vit vraiment le roman, l'histoire.
Le style est parfaitement adapté au roman ; clair, simple, puissant. On entre vraiment dans la tête de Sophia, on a l'impression qu'elle dialogue avec nous, qu'elle nous parle, ce qui permet d'être encore plus impliqué dans l'histoire, et donc d'être plus captivé, plus accroché par sa voix. L'auteur écrit avec sensibilité et justesse, le vocabulaire est adapté, on a vraiment une impression de vie... les mots transcendent les pages et passent dans notre réalité.
Une très belle lecture avec ce roman touchant et sensible, qui aborde un sujet dont on parle trop peu : la phobie scolaire. Il n'y a rien à lui reprocher, et je ne peux que vous conseiller ce petit bijou !
5/5
Merci pour la découverte, cette histoire a l'air marquante, j'essaierai de la lire^^ !
RépondreSupprimerDe rien ! :)
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