Auteur : Primo Levi
Traducteur : Martine Schruoffeneger
Editeur : Pocket
Pas de collection particulière
Nombre de pages : 315
Résumé :
Si c'est un homme est le témoignage, le récit d'une année passée dans le camp de concentration d'Auschwitz par Primo Levi. Le récit de Primo Levi raconte la déportation à Auschwitz depuis son arrestation le 13 Décembre 1943 à la libération du camp par l'Armée Rouge en Janvier 1945.
Ce livre figure sur ma liste de " lectures personnelles " que je suis censée présenter au bac de français : à l'oral, pendant l'entretien, l'examinateur pourrait me poser des questions dessus.
La prof nous en avait rapidement parlé, et, franchement, même si je n'avais pas dû le lire pour le bac, j'aurais fini par le lire, tôt ou tard.
Je l'ai lu.
Pour moi, une fois la dernière page du livre tournée, c'est très clair : il existe un avant et un après lecture de ce livre; Tout simplement. C'est une de ces lectures qui vous marquent au fer rouge.
Impossible de m'arrêter. Ce livre a été lu en moins d'une après-midi, une après-midi au cours de laquelle j'ai plongé en enfer. Comment est-il possible de faire subir cela à des êtres humains ?
J'ai beaucoup lu sur la Seconde Guerre Mondiale et les camps de concentration : romans, romans inspirés de faits réels, autobiographies... mais jamais témoignage ne m'a paru aussi poignant, aussi prenant, aussi bouleversant, aussi intense que chez Primo Levi.
Primo Levi ne fait pas que décrire l'enfer. Ne fait pas que décrire son calvaire. Il s'interroge, trouve des réponses sur ce qu'il s'appelle l'humanité. Apporte ses conclusions. C'est peut-être cela qui fait la différence. En tout cas, cela ne peut pas ne pas nourrir une réflexion chez son lecteur.
Au cours de cet après-midi, j'ai été transportée hors du temps. Certaines descriptions sont tout simplement insoutenables, dans le sens où on réalise pleinement, amplement, l'horreur à laquelle il a été confronté.
Cette lecture m'a émue, m'a touché, m'a bouleversée, m'a choquée, et bien plus encore. L'effet produit par ce livre est juste indescriptible, et c'est pour cela que ma chronique ne ressemble pas à celles que je fais d'habitude.
J'ai énormément pleuré, tout au long du livre. Le choc émotionnel, l'intensité, étaient trop forts.
Si c'est un homme, c'est un concentré d'humanité, c'est un des livres les plus bouleversants, les plus puissants que j'ai jamais lu.
Il y a beaucoup de chapitres qui se détachent du lot, mais il y en a un que je retiendrai tout particulièrement et qui me paraît sublime. C'est le chapitre Le chant d'Ulysse, où Primo essaie d'apprendre l'italien à un français, Jean, en lui récitant des fragments de la Divine Comédie de Dante. Ce chapitre m'a juste éblouie, et jamais je ne l'oublierai.
Une chronique qui n'en est pas vraiment une, mais ce livre est trop différent pour que j'y applique mes critères habituels et surtout, je n'arrive pas à mettre en ordre mes émotions pour vous proposer autre chose que des fragments épars, veuillez m'en excuser.
Pour moi, ce livre doit être lu par toute personne, dès qu'elle se sent prête. C'est essentiel.
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